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« Il faut dire la vérité aux Français ».

Publie le mardi 7 octobre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

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« Il faut dire la vérité aux Français ». Mais pas aux citoyens. Citoyens, c’est un mot trop connoté. On se voit tout de suite plongé en période révolutionnaire. Certes, Sarkozy est trop mince et pas suffisamment serrurier pour jouer les Louis XVI. Mais Carla ferait une Marie-Antoinette très acceptable : « Le peuple a faim ? Qu’il dévore « Ma Came » sur mon dernier album ».

« Il faut dire la vérité aux Français ». Mais pas au peuple. C’est un vilain mot, peuple. Il confère à la masse des anonymes une puissance qu’il ne serait pas convenable de réveiller lorsque tout va mal sur plan économique.

« Il faut dire la vérité aux Français ». Mais pas leur confirmer que la France est en récession. « Il faut dire la vérité aux Français ». Mais pas leur annoncer que les plans de rigueur sont des plans de rigueur. « Il faut dire la vérité aux Français ». Mais pas leur expliquer que supprimer 30 000 emplois dans le secteur public, c’est une mesure d’austérité.

« Il faut dire la vérité aux Français ». Bon, ça va Coco, tu peux rentrer dans ta cage. On a compris…

Jean-Noël Cuénod, tribune de geneve

Messages

  • Crise financière : fermetures d’usines automobiles en Allemagne

    BERLIN - Touchés par la crise, les constructeurs automobiles allemand Opel (groupe General Motors) et américain Ford ont annoncé mardi des fermetures temporaires d’usines, tandis que BMW va réduire sa production.

    Opel a interrompu sa production dans deux usines en Allemagne, où travaillent au total plus de 6.500 personnes, a dit mardi un porte-parole.

    Cette semaine, les 5.000 salariés environ de son usine de Bochum (ouest) restent au chômage technique, après déjà huit jours d’arrêt de production.

    Les chaînes de l’usine de Eisenach (centre), où travaillent environ 1.800 salariés, seront elles mises à l’arrêt pendant trois semaines à partir de lundi prochain.

    Dans l’ensemble de ses sites européens, le groupe automobile veut baisser sa production de 40.000 véhicules d’ici la fin de l’année. Opel veut également fermer provisoirement son usine en Espagne et ses deux sites en Angleterre.

    De son côté, l’américain Ford va "légèrement réduire" sa production à l’usine de Saarlouis, où il va aussi renvoyer à la fin du mois 200 travailleurs intérimaires qui devaient initialement rester jusqu’à la fin de l’année, selon un porte-parole interrogé par l’AFP.

    Ce dernier a expliqué cette décision par une baisse de la demande sur les marchés européens.

    Les 6.500 salariés réguliers de ce site, qui produit par exemple la Ford Focus, ne souffriront pas de cette mesure, a-t-il assuré, ajoutant par ailleurs que la production de l’usine de Cologne (ouest) restait inchangée.

    BMW quant à lui a annoncé mardi une réduction de sa production d’entre 20.000 et 25.000 voitures d’ici la fin de l’année. Sont concernées des voitures destinées au marché américain, a dit un porte-parole.

    "S’il le faut nous diminueront encore", a-t-il dit.

    Le constructeur Daimler de son côté avait annoncé dès juillet des baisses de production. "Nous avons un peu réduit un peu partout", a dit mardi un porte-parole, sans donner de précisions chiffrées.

    07 octobre 2008 16h22

    http://www.romandie.com/ats/news/081007142248.3h9h8ije.asp

    Mardi 7 octobre 2008

    spécial crise financière - 

    ET KRACH !

    Pour la première fois depuis 2004, le Dow Jones est passé sous la barre des 10.000.

    Servan Peca à Lausanne

    Un krach boursier. Le mot est lâché. Après plusieurs débuts de semaine qualifiés de lundis noirs, il se pourrait bien, cette fois, que celui d’hier ait été le bien nommé. A 17 heures, les estimations faisaient état d’un montant global de 2500 milliards de dollars de capitalisation boursière partis en fumée. Malgré l’adoption, vendredi, du second plan de sauvetage américain, les investisseurs ont continué à quitter en masse le marché actions. En recul de quelque 5,3%, à 9778 points à 19 heures, le Dow Jones est passé sous le seuil pyschologique des 10.000 points. Et, ce, pour la première fois depuis octobre 2004.

    De ce côté-ci de l’Atlantique, la Bourse de Francfort a connu sa pire baisse depuis plus de deux ans, sur fonds de débâcle à Wall Street à laquelle sont venus s’ajouter les déboires de la banque allemande Hypo Real Estate et le rachat en urgence de Fortis par BNP Paribas. Le Dax a terminé en chute libre de 7,07% à 5387 points. Et Dominique Strauss Kahn, directeur du FMI n’a pas aidé à restaurer la confiance, hier matin : « Il faut à tout prix éviter des prises de décisions sans concertation aux quatre coins de l’Europe, certaines initiatives prises isolément, ces dernières semaines, n’arrangent en rien la situation. » Ainsi, à Londres, le Footsie a terminé au plus bas depuis 1987, tout comme l’Eurostoxx, entraîné par les bourses de Milan et de Paris, qui se sont effondrées de presque 10% chacune. Un peu épargné, le SMI n’a cédé « que » 6,12% à 6458,72 points, soit son plus bas niveau depuis le 11 septembre 2001.

    La panique s’étend aux marchés émergents…

    « Puisque les investisseurs affichent une confiance limitée dans des institutions financières plusieurs fois centenaires, il n’y a rien de surprenant à ce qu’ils se méfient du marché russe », a résumé Mattias Westman, analyste au sein du gérant de fonds londonien Capital Mangement. Une manière cynique d’illustrer l’expansion de la panique aux places boursières brésilienne et russe, dont les autorités ont été forcées de stopper les échanges en cours de séances, puisqu’elles affichaient des baisses respectives de 10% et 19%. Le MCSI, l’indice boursier des pays émergents, affiche désormais une chute de plus de 44% depuis le début de l’année, soit le recul le plus important depuis presque 20 ans.

    …et aux secteurs clés de l’économie réelle

    Et les mauvaises nouvelles ne se sont pas arrêtées là. Si le doute ne plane plus depuis longtemps quant à l’impact de la crise sur l’économie réelle, la contagion se confirme bel et bien. Alors que la marche des affaires de certains secteurs comme le luxe sont constamment révisées à la baisse, l’industrie automobile, elle, est en train de quitter la route. En plein salon de l’automobile à Paris, l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) a choisi son heure pour réclamer une aide de quelque 40 milliards à l’Union Européenne d’euros. Un soutien qui permettrait de « favoriser l’arrivée de nouvelles technologies permettant de réduire les émissions de CO2 », selon le porte-parole de l’ACEA. Autre salon, autre conjecture. A Dubaï, à l’occasion de l’ouverture de « Cityscape », une foire immobilière présentée comme la plus importante du monde, l’émirat a bien tenté d’envoyer un message aux marchés financiers, en annonçant la construction d’une tour de plus de un kilomètre de haut et celle d’une cité. Deux investissements devisés à près de 150 milliards de dollars. Une déclaration qui n’a pas protégé les places du Moyen-Orient de la panique généralisée. Le Tasi, l’indice boursier saoudien, a plongé de près de 10% à sa réouverture, tandis que les places financières des autres monarchies du Golfe poursuivaient leur recul entamé la veille.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/detailArticle.php?articleID=318659

  • Dire « LA VERITE » a des veaux (merci mon général) n’en fera pas des taureaux de combat !
    Et puis c’est si ...trop ! Personne ne pourra la croire !

  • Des veaux et des moutons !!trop long temps la tele a endurci notre moelle cerebrale !!!!
    Savoir la enormite de la escroquerie ne les donne pas envie de se battre !!au contrari !!ils ont courrou se cacher derriere les jupes de maman !!!
     !!!!comme toujours !!!la preuve ? l’attitude du P.C.F et touts les autres !!!
    Avez vous écoute silence plus espectral ?????