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Il n’y a pas que les municipales dans la vie, il y a les cantonales aussi !

Publie le lundi 18 février 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

de Daniel FLAGET et Christiane VERGANO

Candidats du Parti Communiste dans la Drôme des collines (pour les connaisseurs), Canton de 11 villages pittoresques sur lequel règne en seigneur, un député maire UMP et vous l’aurez compris, également conseiller général. Encore un qui n’est pas prêt de se prononcer contre le cumul des mandats.

Ici, il fait bon vivre mais comme de partout, difficilement au regard de la politique nationale menée depuis trop longtemps maintenant.

En 2001, notre camarade qui s’était présenté avait fait un peu plus de 19% des voix (c’était un autre contexte) et nous travaillons pour faire mieux et ainsi, ancrer plus à gauche un département qui ne compte sa "majorité de gauche" que d’un conseiller.

Ici, nous avons comme partout ailleurs les mêmes problèmes récurents ; salaires de misère, chomage, fermeture d’entreprises, etc.

Nous auront également à traiter deux dossiers qui deviendront rapidement chauds, celui d’une voie de feroutage que d’aucun voudrait voir passer chez nous comme la voie du TGV pour éviter qu’elle ne passe chez eux et, une installation d’éoliennes géantes (150m de hauteur).

Il va s’en dire que nous sommes pour les énergies renouvelables mais, il faut que les citoyens concernés par ces installations soient consultés et que l’on tienne compte de leur avis.

Avoir à l’esprit également que ce type d’installation (éoliennes) rapporte beaucoup à leur pocesseur puisque la loi fait obligation à EDF d’acheter le courant produit et ceci au prix fort. Encore des opérations tout bénéfice pour le privé sur le dos de la communauté car immanquablement, EDF répercutera ces surcoûts sur tous ses clients.

C’est donc beaucoup de travail qui nous attend pour faire entendre la voix de celles et ceux que l’on n’entend pas habituellement.

DF

Messages

  • Pas très loin, dans le canton de Satillieu en Ardèche (Haut-Vivarais pour les connaisseurs), le parti communiste a posé sa candidature.

    La-aussi, il s’agit d’un fief déténu par la droite depuis plus de 30 ans, (le conseiller général est aussi le maire du chef-lieu du canton). Au premier tour, 4 candidatures vont s’affronter UMP, DVD, PS et PCF.

    Initialement la candidate socialiste avait contacté Gérard Bobichon (PCF) pour lui proposer d’être suppléant. Gérard Bobichon avait été le candidat communiste aux précédentes élections cantonales avec un score proche de 10% au premier tour. Les accords ont été passés entre les fédérations des deux partis. Ce n’est pas sans une certaine consternation que nous avons appris par voie de presse que la candidate socialiste se présentait avec un suppléant PRG. Ceci illustre bien, les errances du Parti Socialiste. C’est dans ce contexte que Myriam Normand et Gérard Bobichon sont présentés par le PCF sur le canton de Satillieu. Le PCF devait montrer qu’il pouvait être déterminé et réactif.

    • Dans le 64, canton de NAY-OUEST, le PCF présente deux militants : Joël YAN (titulaire) et Anne-Marie LARRODÉ (suppléante) soutenus en outre par Les Verts, face à un UMP "dissimulé sous le vocable "Majorité Départementale" et un candidat non encarté soutenu par un PS qui n’ose plus se présenter directement. En effet, Droite et PS se sont entendus une fois de plus et de trop pour livrer la gestion de l’eau potable (source et distribution ) à la multinationale de l’eau SAUR-FRANCE au mépris de l’intérêt des usagers. Ici, nous sommes loin de l’action exemplaire du Département des Landes (PS) présidé par Emmanuelli et de l’action de Danielle Mitterrand contre la "marchandisation" de cette ressource vitale. Notre Parti est toujours là, mais encore une fois, il faut y compris, à certains élus du PCF, faire comprendre la nécessité de développer les luttes contre l’emprise des multinationales sur nos vies. Les arguments de la "technicité ", du "savoir faire" des "entreprises de l’eau" sont contournables, ils cachent le froide réalité des profits financiers colossaux engrangés sur le dos des collectivités qui ont permis par exemple de financer la création d’opérateurs virtuels de téléphonie mobile. JdesP