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Ils se servent comme des porcs ! On se défend comme on peut...
par Lecteur
Publie le mercredi 21 septembre 2011 par Lecteur - Open-Publishing3 commentaires

2001. Début de siècle, nouveau millénaire et naissance d’une amitié entre deux enragés qui ont le communisme vissé aux tripes. Le premier est compagnon de route de la Ligue Communiste Révolutionnaire. Fier de son trotskysme, il dessine pour esquisser les contours d’une autre société et vomir le système capitaliste.
Le deuxième est alors un jeune militant du P.C.F et des jeunesses communistes qui s’accroche à son parti malgré des doutes grandissants, qu’il tente d’exprimer en les couchant sur le papier. Ça aurait pu être un dialogue de sourds entre un vilain stalinien et un méchant gauchiste. Mais il y eut une étincelle. La certitude immédiate de reconnaître un frère, un amour immodéré pour l’auto-dérision et surtout la conviction partagée qu’une société sans classes, de démocratie réelle, ça devait et ça pouvait exister.
Commence alors un voyage fraternel et militant avec son lot de discussions houleuses et arrosées qui rapprochent, les combats politiques menés ensemble, les gueules de bois, les colères, les doutes et les frustrations, 2002, la Palestine, le capitalisme qui triomphe et la gauche radicale qui n’en finit pas d’être lamentable, Sarkozy qui fait du Le Pen et du Thatcher appliqué… et toujours rien à l’horizon pour faire péter tout ça.
2011. L’amitié est toujours là, plus que jamais, le communisme aussi, toujours viscéral… mais qui ne se reconnait plus dans les partis politiques existants. Un communisme « SDF », désespérément en attente d’une organisation commune novatrice qui fabriquerait enfin de l’émancipation. Têtus, les deux camarades décident d’utiliser les mots et les dessins pour raconter dans ce livre sans complaisance ni concessions, cette décennie telle qu’ils l’ont vécu : une décennie de la défaite, notre défaite… qui ne doit pas s’éterniser jusqu’en 2020.
272 pages de textes et de dessins politiques en vente ici !

Messages
1. Ils se servent comme des porcs ! On se défend comme on peut..., 21 septembre 2011, 11:00
Ils se servent comme des porcs.
En 2010, combien d’euros ont gagné les banquiers français ?
Frédéric Oudéa (Société Générale) a gagné 4 350 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Baudouin Prot (BNP Paribas) a gagné 2 713 015 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Laurent Mignon (Natixis) a gagné 2 007 784 euros.
Pierre Mariani (Dexia) a gagné 1 809 411 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Jean-Paul Chifflet (Crédit Agricole) a gagné 1 805 731 euros.
François Pérol (Banque Populaire - Caisse d’Epargne) a gagné 1 606 000 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Michel Pébereau (BNP Paribas) a gagné 1 411 284 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Michel Lucas (Crédit Mutuel) a gagné 1 113 195 euros.
Patrick Werner (La Banque Postale) a gagné 710 712 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Etienne Pflimlin (Crédit Mutuel) a gagné 630 141 euros. C’est un ancien élève de l’ENA.
Jean-Marie Sander (Crédit Agricole) a gagné 359 031 euros.
http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_diaporama.php?id_diap=DIAP290411932_114660
1. Ils se servent comme des porcs ! On se défend comme on peut..., 21 septembre 2011, 16:21
2 millions pour foutre natixis dans le mur, pas mal
2. Ils se servent comme des porcs ! On se défend comme on peut..., 21 septembre 2011, 23:39
Ainsi il existe des personnes qui s’autodéclarent fiscalement comme des salariés de leur entreprise alors qu’ils s’autoattribuent leurs salaires, des salaires gigantesques . On ne leur demande pas quels travaux pénibles ils ont faits pour s’estimer mériter ces salaires faramineux par rapport à ceux des autres employés de l’entreprise .
Nous, les contribuables et les salariés, dans les conditions de plus en plus inhumaines où nous travaillons avec les compressions de personnel, personne ne nous attribue les hauts salaires que nous méritons sans doute davantage que ces messieurs ( en France, ce sont toujours des messieurs, alors que les femmes sont plus nombreuses à réussir les concours)
Combien gagnent leurs employés aux guichets, ceux que l’on envoie annoncer aux clients en colère qu’ils sont interdits de chéquier et de carte bleue ?
Moi, contribuable, je refuse de participer au renflouement des banques des messieurs que vous citez. Je veux qu’ils nous rendent l’argent qu’ils ont empoché au dernier renflouement bancaire .