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Ingrid Betancourt est libre (radio, tele et video)

Publie le mercredi 2 juillet 2008 par Open-Publishing
63 commentaires

L’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages Américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l’armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la
Défense, Juan Manuel Santos.

Ingrid Betancourt était détenue depuis 2002 par les FARC.

L’Elysée a confirmé mercredi soir la libération d’Ingrid Betancourt. Lorenzo Delloye, le fils de la Franco-colombienne a été le premier à réagir : "C’est une immense joie, une joie indescriptible. je n’arrive pas à y croire".


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Rescatan a Betancourt, 3 estadounidenses y otros rehenes de las FARC

Hace 1 hora.

BOGOTÁ — La rehén de la guerrilla colombiana de las FARC, la colombo-francesa Ingrid Betancourt, junto con tres estadounidenses y otros 11 secuestrados fueron liberados este miércoles por el Ejército, informó el ministro de Defensa colombiano, Juan Manuel Santos.

"Fueron rescatados sanos y salvos 15 de los secuestrados en manos de las FARC. Entre los secuestrados se encuentran Ingrid Betancourt, los tres ciudadanos norteamericanos y 11 miembros de nuestra fuerza pública", señaló Santos en conferencia de prensa.

El rescate, fruto de una operación de inteligencia por la cual el gobierno infiltró a la guerrilla, se produjo en una zona selvática del departamento de Guaviare en el suroeste de Colombia, indicó Santos.

"Seguiremos trabajando en la liberación de los demás secuestrados. Hacemos un llamado a los actuales cabecillas de las FARC para que no se hagan matar, liberen a los secuestrados y no sacrifiquen a sus hombres", dijo Santos en una conferencia de prensa en la sede del ministerio de Defensa en Bogotá.

La liberación se produjo unos 70 km hacia el sur de la ciudad de San José del Guaviare, capital departamental, en un paraje sobre el río Apaporis, en una operación realizada por un grupo élite de las fuerzas armadas colombianas, añadió el ministro. En la operación fueron capturados varios guerrilleros, entre ellos un jefe de las FARC conocido sólo como César, añadió el ministro.

Betancourt fue secuestrada en 2002 por los rebeldes de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) cuando realizaba campaña por la presidencia

Por su parte los tres estadounidenses fueron secuestrados en febrero de 2003 cuando el avión en que realizaban tareas antidrogas en las selvas de Caquetá (sureste) cayó en territorio bajo control rebelde.

Para entregar a un grupo de al menos 39 rehenes, entre ellos Betancourt y los tres estadounidenses, las FARC exigían la liberación de 500 rebeldes presos.

Los rescatados están siendo trasladados en estos momentos a la base militar de Tolemaida (centro). Un funcionario del aeropuerto de San José del Guaviare dijo telefónicamente que vio a los rescatados cuando descendían de dos helicópteros militares y abordaban un avión de la Fuerza Aérea.

Santos explicó que el rescate se decidió después que las fuerzas armadas colombianas lograran infiltrar al secretariado (cúpula de mando) de las FARC. "A través de diferentes procedimientos se logró también infiltrar al secretariado. Como los secuestrados estaban divididos en tres grupos, se logró que se reunieran en un sólo sitio y luego se facilitara su traslado al sur del país para que supuestamente pasaran directamente a órdenes de Alfonso Cano", actual líder de la guerrilla, precisó Santos.

Por su parte, el presidente francés, Nicolas Sarkozy, hará una declaración a las 22H30 de este miércoles sobre la recién anunciada liberación de la rehén franco franco-colombiana Ingrid Betancourt, que fue confirmada por el Palacio del Elíseo.

"Es una alegría inmensa, una alegría indescriptible. No acabo de creerlo", declaró este miércoles Lorenzo Delloye, el hijo de la francocolombiana Ingrid Betancourt, según el gobierno colombiano, tras seis años en manos de las FARC.

"Soy la mujer más feliz del mundo al conocer la liberación de los secuestrados, entre ellos mi familiar. Espero que las FARC comprendan que deben liberar a todos los cautivos", dijo Miriam Turriago, suegra del policía John Jairo Durán, uno de los rescatados según la lista divulgada por Santos.

El ministro del Interior, Fabio Valencia, dijo a la prensa que la liberación de estos rehenes "demuestra nuevamente el éxito de la estragia de Seguridad Democrática que ha llevado a cabo el gobierno del presidente (Álvaro) Uribe".

Messages

  • etonnant que cela ne fasse pas plus de bruit !

    • C’est parce que le nain magyar n’y est pour rien !!!!!

       :)

    • T’inquiète : même s’il n’y est pour rien, il fera de tout pour apparaître au générique des libérateurs ! :) Enfin, je suis soulagé pour Mme Bétancourt et lui souhaite un prompt rétablissement physique et psychologique.

      Brunz

    • Bonne nouvelle pour elle, pour sa famille et pour bien des gens.

      Mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy, qui n’y est pour rien malgré ses tartarinades.

      Va-t-il démissionner comme un vulgaire général de l’Armée de Terre ?

    • Bravo ! Voilà au moins une réaction humaine !

    • Réaction de Marie-George Buffet

      "J’apprends à l’instant la libération d’Ingrid Bétancourt. Si faits sont avérés, je veux dire mon immense joie en ce moment.
      Le long calvaire d’Ingrid, de ses proches prend fin. C’est une délivrance. Je veux saluer ici l’immense mobilisation de tant de personnes,
      d’anonymes qui a permis d’aboutir à cette issue positive."

      Parti communiste français

      Paris, le 2 juillet 200

    • 22h40,

      la libération d´Ingrid Bétancourt et de 14 autres otages a été annoncée par le ministre colombien de la défense, Santos, pas un personnage crédible à priori, il y a plus d´une heure, et ...aucune déclaration d´un des otages, aucune photo, RIEN !!!!

      Tele Sur ne marche pas bien ; anncol, considérée comme l´agence de presse des FARCs ne "répond plus ".... et le reste des infos sud-américaines à l´avenant. La seule source pour l´instant, c´est le ministère de la défense colombien et ses relais médiatiques ... et Sarkosy qui n´est sûrement pas mieux informé que nous mais qui fait son intéressant. Vous avez mieux ?
      Quelqu´un a vu des images et des commentaires fiables des "otages libérés" ??

    • Et voilà Sarko. va en sauveur prendre la parole en directe sur France Infos d’ici qques minutes (il est 22h47.

      François

    • non rien !!! juste sarko qui va parler parceque c’est grace à lui !!!!!!!!

    • pour le rétablissement physique et psycologique ,elle n’aura pas beaucoup

      de boulot ,a se demander si les FARC n’ont pas des centres de thalasso -

      remise en forme -cure de rajeunissement, je voudrais bien voir l’état des

      prisionniers détenus en COLONBIE par Uribééééééé . Exellente opération

      pour la presse qui est au plus bas ,combien de français vont claquer 2€

      pour acheter GALA ,VOICI , MATH et autres journaux de merde ,pour

      de se lessiver le cerveau ?

      bien content que soyez libre Madame Betancourt ,bonne chance ,

      beaucoup de bonheur ,vous le mérité bien ,mais n’oubliez pas de dire

      LA VÉRITÉ

    • Tout ce bruit, moi honnêtement, ça me fatigue....Je suis heureux qu’elle soit libérée, mais on sent bien que cette affaire va être utilisée contre Chavez et à la gloire de l’option militaire, ce qui m’inquiète...

      IlROsso....

    • Quelques remarques et quelques vérités à répéter encore.

      Premièrement, l’état réel d’Ingrid Bétancourt montre que les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), contrairement aux dires des menteurs et truqueurs professionnels, ne traitent pas leurs prisonniers comme le fait le gouvernement colombien avec ses prisionniers politiques.

      Ensuite, cette opération prouve que le gouvernement colombien ne s’en tire une fois de plus que par le mensonge. Mensonge pour réaliser l’opération, mensonge par rapport à la collaboration des agents US en Colombie. (Que les FARC se soient laissé piéger est surprenant) Elle montre de nouveau la main-mise des États-Unis en Colombie, comme lors du massacre par un bombardement il y a 4 mois en territoire Equatorien dans lequel a péri Raul Reyes, second dirigeant des FARC, diplomate reconnu internationalement, opération conjointe avec l’occupant US.

      Personne ne semble être au courant que s’il y a des prisonniers entre les mains des FARC ce n’est pas pour leur plaisir mais pour obtenir la libération des prisonniers, de leurs centaines de militants qui croupissent depuis de nombreuses années dans les geoles gouvernementales. Il est vrai que ces anomymes d’origine modeste ne méritent pas l’attention ni la publicité réservée aux puissants. Tout comme la majorité de la population colombienne, qui par millions est maintenue dans la pauvreté et la misère par le système en place. Personne ne semble être au courant que Uribe est fiché par le gouvernement US comme trafiquant de drogue notoire, comme l’était son père. Personne ne semble savoir que si les FARC existent c’est parce qu’en Colombie depuis les années 40 du 20è siècle si on est de gauche, progressiste, si on est syndicaliste, si on milite ailleurs que dans les rangs des deux partis dominants qui se partagent le pouvoir à leur profit, si on essaie de s’opposer à l’oligarchie et à de s’en prendre à leurs privilèges, on est systématiquement assassiné ; on oublie allègrement que dans les années 80 les FARC ont fait le pari de cette voie civile, et que par centaines les dirigeants (la plupart) de l’Union Patriotique qu’ils avaient créée dans ce but ont été assassinés. Quelle télé, quel journal, quelle radio s’en sont émus ? On occulte le fait qu’une des raisons de l’existence des FARC est la présence et les exactions des groupes para-militaires à la solde de l’oligarchie et des narco-traficants, couverts par le gouvernement et l’armée. C’est une situation de guerre qui dure de par le refus de l’oligarchie de perdre ses privilèges. Comment prétendre exiger la libération unilatérale, sans contrepartie, des prisonniers des FARC, sans libération de leurs propres militants dans les prisons gouvernementales ou même, de la façon la plus illégale, aux États-Unis ? Comment prétendre demander aux FARC de ne plus exister sans rien demander en même temps aux groupes para-militaires, aux oligarques et au gouvernement qui les soutient ? Que Sarkozy, qui veut restaurer les privilèges contre lesquels se sont dressés la Révolution française, le Front Populaire en 1936 et le CNR en 1945, demande aux FARC (dont l’objectif est d’instaurer le socialisme) d’abandonner leur lutte "moyennâgeuse" ne peut surprendre personne.

      Qu’Ingrid Betancourt se soit empressée de remercier le narco-paramilitaire Uribe, Sarkozy et Chirac, sans parler des opprimés et prisonniers politiques de Colombie en éclairera plus d’un.
      Dans sa déclaration, qu’elle fait au nom du PCF, MG Buffet ne fait aucune mention des otages du gouvernement colombien et n’a aucune attitude internationaliste révolutionnaire. Pas de surprise, ça fait longtemps que les spécialsites en politique extérieure du PCF ont été liquidés. Mieux valent les mass-médias des exploiteurs.

  • C’est bien, maintenant l’armée colombienne pourra mener la guerre encore plus brutalement et tout le monde applaudira....

  • "la victoire de la ligne dure", "l’efficacité de l’intransigeance et de la trahison", etc etc...

  • aidons les artistos, c’est urgent, c’est une priorité...

  •  Lundi, le gouvernement colombien a confirmé qu’il avait donné l’autorisation au Français Noël Saez, et au Suisse Jean Pierre Gontard, de rencontrer le secrétariat des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) dans les montagnes de Colombie...

    http://www.aporrea.org/ddhh/n116295.html

    Le tout est à prendre avec des pincettes, car rapporté par "El Tiempo", journal de la "famille" (au sens maffieux) de Uribe.

     C’est le ministre de la défense Colombien, Juan Manuel Santos, celui qui a reçu de l’argent des paramilitaires narco trafiquants pour nommer l’un d’eux "Chef de la police", qui fait l’annonce. Donc : pincettes.

    Son beau visage est en photo ici : http://bellaciao.org/es/spip.php?ar...

     Ici : http://www.radiomundial.com.ve/yvke... Il est dit que des membres des FARC auraient été capturés.

    Le gouvernement n’a donc pas échangé de prisonniers mais en a fait de supplémentaires. Avec l’aide de la FRance, des Etats Unis, et de la Suisse.

    Le même site fait observer que la libération survient un jour après la réactivation de la 4° flotte étasunienne et la visite de John Mc Cain à Uribe

    Les frais minois des Colombiens Dos Santos et autre pittbills narco trafiquants sont visibles sur la video sur le même site. Santos y dit que le secrétariat des FARC était infiltré par l’Armée et que ceux-ci ont été "neutralisés" (?) pendant le rapt des prisonniers des FARC., lors de "l’opération Jaque".

     Outre Ingrid Bettencourt, les prisonniers libérés par la force sont :

    Trois soldats US : Thomas Howes, Keith Stansell y Marc Gonsales

    Onze membres de l’armée et de la police colombienne :
    Juan Carlos Bermeo
    Raimundo Malagón
    José Ricardo Marulanda
    William Pérez
    Jorge Romero
    José Miguel Arteaga
    Armando Flores
    Julio Buitrago
    Armando Castellanos
    Javier Rodríguez
    Jhon Jairo Durán

     Sarko va nous faire encore ! une déclaration, télévisée of coourse, à ce sujet incessament sous peu :
    http://www.aporrea.org/internaciona...

    On est contents pour Ingrid. On espère qu’elle ne va pas pour autant embrasser Uribe.

  •  http://www.radiomundial.com.ve/yvke...

    John Mc Cain aurait dit qu’il ne fallait pas s’en tenir là mais libérer (de la même manière, on suppose) TOUS les prisonniers des FARC.

    Sachant que carnages, massacres, et tortures sont la conception des Droits de l’Homme du gouvernement colombien, appuyé dans ses basses oeuvres par le gouvernement des Etats Unis (et, par le nôtre), on peut s’attendre à la tentative d’un réglement totalement maffieux de cette histoire.

  • Ben au moins on sait de quoi vont parler les médias durant la semaine à venir. INGRID EST LIBRE, hourra, etc, etc ...

    C’est bien ! Un être humain vient d’être libéré de ces geôliers. Je suis content. Mais combien d’êtres humains à travers le monde sont-ils encore entravés dans leur liberté ? Cette seule pensée me donne une idée de la gerbe que je vais ressentir en entendant ou en lisant le déferlement de joie à venir dont vont se faire l’écho les médias au sujet de la libération de Bétancourt !

    Pitchounet.

  • Quelle joie immense, cette libération ainsi que celle d’autres otages.

    Mes pensées immédiates vont à Ingrid dont la santé physique et morale s’est très dégradée, et à toute sa famille et ses enfants si courageux.

    Je veux aussi rendre hommage aux nombreuses villes de gauche...et communistes d’avoir fait citoyenne d’honneur Ingrid.

    Je pense tout particulièrement à la Ville d’Allonnes près du Mans, à son ancien Maire communiste Yvon LUBY, à Gilles LEPROUST, ancien premier adjoint et nouveau maire communiste d’avoir fait en même temps citoyens d’honneur Ingrid BETANCOURT et Mumia ABU JAMAL.

    Que la libération d’Ingrid porte chance à Mumia !

    Stéphane Fouéré - PCF - comité de section du Mans (Sarthe)

  • Le président d’Equateur, Rafael CORREA, dans le pays duquel a eu lieu le massacre du 1° Mars, "grâce" à la traitrise française, et qui vient de geler les relations de son pays avec la Colombie limitrophe (incursions colombiennes incessantes), déplore que la libération des prisonniers des FARC n’ait pas résulté de négociations.

    C’est le moins qu’on puisse dire. La libération a résulté de l’emploi de la force brutale, la même que celle qui tue, massacre, torture, et chasse les paysans colombiens.

    Il y aura de quoi s’en réjouir si les personnes libérées ont compris quelque-chose à ce qui se joue et à ce qui leur est arrivé. Dont Ingrid Bettencourt (aussi française que... bien des expulsés de Hortefeux). Si ces "otages disent oeuvrer pour le bien de leur pays en soutenant les massacres uribiens, les meurtres et tortures de syndicalistes, l’expulsion de 4 millions de paysans... quelle humanité a été libérée là ?

  • Pour les larmes, c’est ici :

    http://www.aporrea.org/actualidad/n...

    ingrid Betancourt a été reçue avec des larmes par sa famille à Bogota

    Il y a une photo, en principe d’Ingrid, avec un grand chapeau, et de sa mère, vue de cheveux.

    Ce n’est pourtant pas le matériel electronique qui fait défaut à la Colombie : l’article dit aussi que l’"opération" a été rendue possible grâce à la surveillance satellite... voir ici : http://www.bellaciao.org/fr/spip.ph....

    Alors, des cameras et des appareils photos, ils devraient avoir. Comme pour publier la photo du corps de Raul Reyes dans "El Tiempo", soigneusement montré sale et tuméfié. comme avait été exhibée la photo genre clodo de Saddam Hussein.

    Ces gens là ne parlent que d’"image". Ce qu’il y a l’intérieur ? Il ne savent même pas qu’il y a autre chose ! Pour eux, c’est simple : l’homme qui doit être vu comme BON doit être bien habillé et faire "son" sport tous les jours (comme Bush, Sarko, Rice, etc... C’est leur côté maso) ? Il doit être MINCE. L’homme qui doit être présenté comme MECHANT, c’est à dire TERRORISTE, doit être sale, négligé, et, si possible, GROS.

    C’est de la comm’

  • C’est un évènement important et heureux quel(le)s qu’en soient les négociateurs.
    Mais je crains que cela ne permette de faire passer en douce le "fichier" des mineurs(13=treize ans !) "suceptibles de troubler l’ordre public"...mais nous tourtes et tous "en" sommes susceptibles !!
    ne pas oublier le sort de l’"Audiovisuel Public"...
    On dira ce qu’on voudra mais "ça" tombe bien pour le président et si "la chance n’existe pas, c’est quand même mieux quand on l’a"
    .
    le texte qui suit est sans doute excessif (pour les évènements présents) mais j’y pense ...(le "fichier" !)

    Je n’ai rien dit...
    Auteur : Martin Niemoller, pasteur

    Quand ils sont venus chercher les communistes,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus chercher les juifs,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.

    Quand ils sont venus chercher les catholiques,
    je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.

    Puis ils sont venus me chercher.
    Et il ne restait personne pour dire quelque chose...

    Pasteur Martin Niemoller, Dachau 1942

    • Comme chaque victoire diplomatique célébrées par une presse servile, la coalition de l’exécutif et du médiatique célèbrent surtout la dictature de la duplicité et c’est une insulte et une humiliante torture adressée à toutes ses victimes, évidemment inombrables et autrement moins compromises qu’une grande bourgeoise corrompue aux joutes de la démocrapule.

      Il y aura bien quelques esclaves pour s’en féliciter et le contentement tribal d’une famille derrière laquelle le despote engage hâtivement un pays qui majoritairement le réprouve, filmé par d’indécentes caméras, quel fort signe discriminatoire envoyé aux modestes, aux humiliés du quotidien et combien cette joie tribale, qui est une joie de classe aisée et de tortionnaire, tranche avec le silence et l’écran noir qui se fait sur l’oppression.

      Des familles notamment déchirées pour un bout de papier qui recouvre l’immensité du globe et que ce n’est plus d’une femme corrompue de pouvoir dont il s’agit mais d’innocences et d’enfants que souillent et brisent les amis de classe de cette femme...

      PLus que jamais la colère est grande et la détermination avec, de n’en rétrocéder en rien à une dictature qui se montre au grand jour, dans toutes ses composantes, du siège présidentiel, aux médias, de la diplomatie aux composantes parlementaires

      Pour trouver de vrais démocrates il faut sans doute, bien souvent, les chercher parmi ceux qui ne nourrissent plus d’illusions pour cette "démocratie" et qui ne la nourrisse pas par le vote. Etant entendu que « voter à droite » est un pléonasme et que la "droite" est le versant le plus ouvertement totalitaire de la tyrannique machine électorale. Voilà les bases jetées. Si vous n’en convenez pas, passez votre chemin !

      http://endehors.org/news/de-la-greve-de-la-vie-a-la-vie-de-greves-regard-jete-sur-une-possible-reconciliation

      régis duffour

    • C’était retransmis en direct par la chaîne de Tele Sur (télé progressiste latinoaméricaine qui émét depuis le Venezuela) et qu’on peut regarder sur canalsat. Sur le tarmac de l’aéroport militaire de Bogota,Ingrid Bétancourt lançait des éloges aux narcos militaires qui l’entouraient. "Président de la Paix" c’est le qualificatif qu’elle donne à Uribe ! elle a glorifié l’armée colombienne dans ce conflit de longue date et en plus elle s’est permi de "tirer" les oreilles à Chavez ! Heureusement sa mère, qui sympathise avec Chavez, a quand même réussi à glisser quelques mots sur ses désaccords avec Uribe, courageuse.

      Ingrid viendra sans doute en France. Elle fera sa tournée dans plusieurs villes pour présenter un bouquin qu’elle aura écrit ou pour témoigner de sa détention. Et c’est à ce moment là qu’il faudra lui demander où est donc sa détermination pour dénoncer ce président "de la paix" qui alimente et encourage la violence des escadrons de la mort et des paracos contre les syndicalistes et les citoyens qui se battent contre l’injustice et la répression.

      El Guatuso

    • Ben, pour demander des explications à I.B. lorsqu’elle viendra en France, ne compte pas sur les Partis ni les Syndicats. Ni encore moins sur les ONG et les Médias.

      Ils sont trop occupés à être "politiquement korrect". Et surtout à calculer qu’on ne leur coupe pas les vivres.

      Si on veut défendre les autres, ceux qui sont dans les chambres de torture, et nous même qui sommes les suivants sur la liste, vaut mieux qu’on se réinvente des organisations et des stratégies de résistance.

      Et de préférence "informelles" et révisables à tout moment. Et indépendantes de ceux qui nous tuent dans le dos.

      Et aussi un pensée pour ceux des FARC et leurs familles. Ceux qui sont embastillés et les autres. Qui se défendent comme ils peuvent pendant qu’ici on les fait passer pour des monstres.

      Et surtout j’espère qu’ils ont compris la leçon : On ne fait pas la guerre, ni on ne défend pas sa liberté, avec des "bons sentiments". Surtout contre des assassins dénués de scrupules.

      C’est dur, mais c’est ainsi.

      Et bonne "collaboration" à Ingrid et sa famille. Chacun a les "récompenses" qu’il mérite.

      On pourra toujours lui refiler un prix Nobel. En compagnie de Kissinger, Sharon ou Milton Friedman.

      G.L.

      G.L.

  • Etre otage ce doit etre terrrible, et pour cela il est bon que cette femme soit libérée de cette longue captivité.

    Par contre on nous a seriné qu’elle était dans un état critique, que sa santé défaillait, que c’était une question de jours, d’heures !
    Et bien encore une fois on nous a pris pour ce que nous ne sommes pas tous.
    Vu les photos, elle pète la forme la mère Ingrid !

    Ce qui m’ennuie dans ses remerciements aux divers intervenants dans le processus de sa libération, c’est qu’elle remercie "dieu" et "la vierge".
    Comme s’il n’y avait déjà pas suffisament de merdier autour de cette affaire, il faut qu’elle mette en avant sa croyance, sa foi, en public, pour bien faire comprendre aux masses affamées d’info-poubelle que dieu y est pour quelque chose ! Et la vierge aussi tant qu’on y est !

    OK je suis athée et je trouve que la religion vaut moins que les moustiques (ils servent de chips aux pitis noiseaux), OK je voudrais que les religions n’existent pas, mais pourquoi faut il toujours que les personnalités publiques nous balancent leur foi à la figure ?
    Ne pourraient ils pas juste dire merci et éviter ces signes ostentatoires de bêtise absolue ?

    A la limite, par respect pour nos oreilles et nos yeux qui ont déjà dû se taper ses gosses_de vrais comédiens de téléréalité_ pendant toutes ces années, elle devrait juste dire merci à tous et disparaître, histoire qu’on passe vite à autre chose, genre faire libérer le reste des prisonniers politiques dans le monde.

    Et il y a du boulot...

  • bien que les perfusions à haute dose sur l’évenement vont nous etre injectées et à subir une bonne huitaine ,on peut saluer une libération rocambolesque dont le récit me laisse perplexe ,d’autant que nous avons été confrontés non à une femme à l’agonie mais au contraire en pleine peau.....il est vrai qu’outre la cohorte des militaires ,le clergé présent confortait ce miracle..attendons ,mais ne nous égarons pas ,car nos réalités économiques à venir ne seront pas tendres et comme disait voltaire à propos de la médecine on amuse la patient mais c’est a nature qui guérit

    soyons vigilants et ne nous laissons pas abuser

  • TANT MIEUX POUR INGRID... MAIS...ET MARINA ?

    Manifestement, il faut se réjouir de la libération d’Ingrid Bétancourt, d’un point de vue humain et familial, sans doute.

    Ce qui me choque moi, c’est qu’au moment où toutes les "attaches" et considérations personnelles sont mises en avant pour justifier de la joie et du bonheur d’un acte qui est aussi un acte qui a des conséquences politiques importantes, au moment où on fait "comme si" la libération d’Ingrid Bétancourt et des autres otages n’était pas politique, en cachant tout ça derrière des joies familiales et personnelles, elles, très légitimes et compréhensibles, on s’apprête, en France, à renvoyer en Italie, pour qu’elle finisse y passer sa vie en prison, Marina PETRELLA "l’ancienne Brigadiste" (comme on doit dire).

    Les biens pensants vont se rengorger d’horreur, bien sûr, comment peut-on comparer Ingrid (qui remercie Dieu et la Sainte Vierge pour sa libération, aaaaammmeeen), et Marina qui n’avait elle ni Dieu ni maître ?

    Comment peut on comparer ces deux femmes - l’une aurait, soi disant , du sang sur les mains, me^me par "procuration" et "complicité passive", et pas l’autre, paraît-il.

    Avouez que tout cela est très relatif et dépend aussi du point de vue de la personne qui parle. Participer à un gouvernement bourgeois, même dans l’opposition, en Colombie, compte tenu des circonstances, d’aucun pourrait estimer que c’est une trahison qui coûte la vie à de nombreuses personnes.

    Et puis enfin ce sont toutes les deux des femmes politiques engagées, à leur manière.

    On pourrait aussi dire que Marina a "purgé" sa peine - exilée et traquée perpétuelle ( la preuve) elle a payé sa dette à la société et a refait sa vie (ou presque..).

    Pourquoi toutes les "mater dolorosa" de la planète politique font parler leurs utérus de mères pour saluer Ingrid et pourquoi pas un mot ni une larme sur Marina, qui se débat actuellement dans une horrible dépression, en service de soins pyschiatriques, alors qu’elle a, elle aussi, des enfants, un mari, une famille, des amies qui l’aiment, et qui ne vont plus la voir, non pas pendant 6 ans mais pour le reste de sa vie, autrement que derrière des barreaux (si elle y survit) ?

    Madame Royal, pourquoi tant de compassion pour Ingrid et rien pour Marina ?Savez-vous ce que c’est que d’aller croupir en tôle le reste de ses jours ? Savez-vous ce que c’es tque d’alle voir sa maman en prison ?

    Et cette injustice qui la prive de tout nouveau procès en Italie ?

    Et cette saloperie qui a consisté à monter de toutes pièces une arrestation et un "délit bidon" poru pouvori simplement la réincarcérer et l’offrir à Berlusconi ?

    Ca ne vous dérange pas autant que l’enlèvement d’Ingrid ça ?

    Une mère ne vaut pas une autre mère dans votre système de valeurs ?

    Une vie ne vaut pas une autre vie ? A moins que pour vous et les vôtres, la loi du tallion soit quelque chose de valable...

    Alors quoi, le respect des droits élémentaires de l’Homme dépend de sa couleur, de peau ou politique ?

    Avez-vous à ce point oublié François Mitterrand au PS que pas un seul de vous ne s’est jamais manifesté avec fermeté pour la libération et la non extradition de Marina, pour faire repsecter sa "doctrine" ?

    Et bien vous voyez, il y a aussi des mères, des êtres humains, des familles chez les "méchants rouges".

    Et mon ventre à moi , il hurle pour Marina, et pour ses proches.

    LIBEREZ MARINA, NE L’EXTRADEZ PAS. MOBILISONS NOUS POUR ELLE.

    Ce soir à 18h30 Place du Palais Royal à Paris.

    http://www.paroledonnee.info/

    http://bellaciao.org

    De : La Louve

  • Otages eumh

    nous sommes otages de la société de consommation

    nous sommes otages du capitalisme

    nous sommes du mode de scrutin au sufrage universel

    et nous ne sommes pas dans la jungle

    alors franchement ce sentiment qui devrait naître en moi, parce qu’une française est otage à l’autre bout du monde est bien ne naitra jamais en moi

    c’est déjà assez dur de lutter dans un rayon de 50kms, il y a déjà tant de soufrances que ce non évènement me laisse indifférent

    • Pleurons a posteriori également pour le sort du jeune Louis XVII qui fut otage de la Révolution française, et de tous ces gens anonymes et innocents qui se trouvent pour leur malheur sur la route des paramilitaires, sur tous ces otages qui n’ont aucune valeur ni marchande, ni médiatique, ni politique : le sort de madame Bétancourt m’intéresse autant qu’elle s’intéresse aux miens, à mes frères et soeurs Indiens opprimés en Amérique latine dans les pays "amis" des Yankees... JdesP

  • Ce qui m’étonne, c’est que l’opération se soit déroulée si "simplement".

    Et j’ai bien évidemment cherché à en savoir davantage parce qu’Uribe intervienne sans verser de sang m’étonnait grandement et je suis tombée sur ça (por les hispanophones) :

    http://www.pascualserrano.net/noticias/las-farc-ya-habian-expresado-a-delegados-europeos-con-los-que-se-habian-reunido-su-disposicion-a-liberar-los-rehenes

  • Voilà la vérité ... Dieu (passe encore - chacun "sa came", n’est ce pas Carlita ??) l’armée, Uribe, les USa, et tutti quanti...

    "Bogota, correspondante

    Vêtue d’un court gilet militaire, Ingrid Betancourt, radieuse, descend l’escalier de l’avion, sur fond d’hymne national. Sous le ciel gris de Bogota, elle embrasse longuement sa mère, les yeux fermés. Les caméras filment cette image tant attendue. Après six ans et quatre mois de captivité, la plus célèbre otage du monde a été libérée, mercredi 2 juillet au matin, par l’armée colombienne.

    Trois citoyens américains enlevés en 2003 et 11 militaires colombiens, capturés au combat – il y a dix ans, pour certains –, ont également retrouvé la liberté, au terme d’une incroyable opération militaire menée sans tirer un coup de feu : "Une opération impeccable, parfaite", a commenté Ingrid Betancourt.

    Sur le tarmac, l’émotion s’installe. Ingrid embrasse ses amis, ses proches et l’ambassadeur de France, Jean-Michel Marlaud. Le diplomate lui tend un portable, probablement pour parler avec ses enfants, Mélanie et Lorenzo, à Paris. Les généraux présents et le ministre de la défense, Juan Manuel Santos, donnent l’accolade aux soldats et aux policiers libérés.

    Dans le regard encore hagard de ces hommes qui ont passé des années dans la jungle, il y a plus d’incrédulité que de bonheur. Les Américains ne sont pas là : ils volent déjà vers les Etats-Unis. Ingrid Betancourt, sa mère, et les autres otages s’agenouillent quelques minutes pour prier en compagnie d’un prêtre venu les accueillir.

    La Franco-Colombienne est amaigrie mais éblouissante. Ses longs cheveux tressés sur sa tête, son teint frais et la joie qui irradie son visage lui donnent l’air d’une adolescente en cavale. On en oublierait presque l’interminable épreuve qu’elle vient de traverser.

    De sa voix claire, sans jamais trébucher sur les idées ou les mots, elle en parle avec simplicité et dignité. Devant les télévisions du pays, dans les cafés et les centres commerciaux, les Colombiens se figent, comme au soir des grands matches de football.

    Quelques heures plus tôt, le ministre colombien de la défense avait annoncé au monde le succès de cette opération "sans précédent", digne du meilleur cinéma d’action américain. Sur la base des témoignages des otages libérés, les militaires ont réussi à localiser la guérilla, dans le département amazonien du Guaviare, dans le sud du pays. Puis ils l’ont infiltrée et trompée.

    "DES PERSONNAGES SURRÉALISTES"

    Une "organisation humanitaire" a proposé aux guérilleros d’assurer le déplacement des otages pour les remettre au nouveau chef suprême de l’organisation armée, Alfonso Cano. Les guérilleros qui en avaient la garde ont reçu ordre de réunir les 15 otages et de les livrer aux prétendus "humanitaires". Ingrid Betancourt raconte la suite.

    Devant le micro installé au pied de l’avion, les militaires défilent d’abord. Ils disent merci à l’armée "qui ne les a jamais oubliés". Ils se disent fiers d’appartenir à l’institution militaire. Ils disent que la victoire contre les FARC est désormais assurée. Pas un mot personnel : ils semblent répéter une leçon bien apprise. L’un d’eux a sur l’épaule un drôle de petit écureuil rapporté de la forêt.

    Puis c’est le tour d’Ingrid Betancourt. Elle prend son souffle : "J’ai tant attendu ce moment, j’espère que je vais pouvoir parler", dit-elle. Elle remercie d’abord Dieu et la vierge – qu’elle a "si souvent priés" au cours de son calvaire. Puis elle a un mot pour tous ceux qui l’ont accompagnée dans ses prières pendant toutes ces années. Elle le redit, émue, en français. Puis elle remercie avec effusion "l’armée de [sa] patrie" et le président Alvaro Uribe.

    Elle raconte ensuite les détails de sa libération et comment elle-même a cru au subterfuge monté par l’armée. Lorsque les faux "humanitaires" – "des personnages surréalistes" – ont débarqué de leur hélicoptère blanc, Ingrid Betancourt s’étonne des sigles inconnus et des T-shirt à l’effigie de Che Guevara. Le découragement la prend à l’idée d’être transférée vers un autre campement. Les guérilleros font monter dans l’avion les otages menottés. Leur chef monte également.

    "L’hélicoptère s’est envolé et, tout à coup, quelque chose s’est passé – je ne me suis pas bien rendu compte de quoi – et j’ai vu le commandant guérillero qui, pendant quatre ans avait été si cruel et si humiliant, je l’ai vu au sol, les yeux bandés (…) le chef de l’opération a dit : ’Nous sommes l’armée colombienne, vous êtes libres’ et l’hélicoptère est presque tombé ! On a sauté, on a crié, on s’est embrassé, on pouvait pas le croire, c’est un miracle" .

    Au fil de son récit, elle égrène ses émotions du jour et encore des remerciements : à ses compatriotes, à la France et aux Français, au président Chirac et à son ami Dominique de Villepin, à ses compagnons d’infortune – certains, dit-elle, lui ont sauvé la vie – et aux médias. " Vous, les médias, nous avez tant aidés ", dit Ingrid Betancourt aux journalistes. La radio est le seul contact des otages avec le monde extérieur. Elle conclut son intervention en évoquant la mémoire de tous ses compagnons d’infortune morts en captivité.

    Les questions fusent. Ingrid Betancourt y répond avec grâce, parfois avec humour. Oui, elle a souhaité que l’armée tente un coup de force. " Face à l’enlèvement, c’est un moindre mal", explique-t-elle. Sa famille s’était farouchement opposée à un éventuel raid de l’armée. Que porte l’ex-otage dans son sac à dos ? Un dictionnaire, des lettres qu’elle espérait faire parvenir à a famille et "des bidules". Dans la jungle, on a si peu de choses que " tout devient important".

    Regrette-t-elle ce jour fatal de février 2003 où, candidate à la présidence de la République, elle a décidé de prendre la route contre l’avis de l’armée ? Ingrid rappelle son engagement politique de l’époque et évoque l’idée de destin. "Si c’était à refaire, je le referais", conclut-elle.

    Vise-t-elle encore la présidence de la République ? Ingrid crée à nouveau la surprise. Elle défend la réélection du président Alvaro Uribe qui a donné une continuité à la lutte contre les FARC. "Pour le moment, je ne suis qu’un soldat de mon pays au service de la paix", conclut-elle.

    "C’est une grande dame et une grande politique qui nous est revenus de la fôret", pointe l’analyste Laura Gil.

    Le soir, Ingrid Betancourt et les 11 militaires libérés sont reçus au palais présidentiel. En leur compagnie et entouré de tous les ministres, Alvaro Uribe donne une brève conférence de presse. Il félicite les militaires, les "héros du jour". Il souligne qu’aucun coup de feu n’a été tiré au cours de la libération des otages, alors que l’armée aurait pu abattre une soixantaine de guérilleros complètement encerclés. Il réitère la disposition de son gouvernement à négocier la paix.

    "Ma liberté est un miracle", lui dit Ingrid Betancourt. "Un miracle de Dieu, aidé par l’armée colombienne", précise le président. "C’est bien ça", conclut l’ex-otage.

    http://www.lemonde.fr/ameriques/art...

  • Quelques remarques et quelques vérités à répéter encore.

    Premièrement, l’état réel d’Ingrid Bétancourt montre que les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), contrairement aux dires des menteurs et truqueurs professionnels, ne traitent pas leurs prisonniers comme le fait le gouvernement colombien avec ses prisionniers politiques.

    Ensuite, cette opération prouve que le gouvernement colombien ne s’en tire une fois de plus que par le mensonge. Mensonge pour réaliser l’opération, mensonge par rapport à la collaboration des agents US en Colombie. (Que les FARC se soient laissé piéger est surprenant) Elle montre de nouveau la main-mise des États-Unis en Colombie, comme lors du massacre par un bombardement il y a 4 mois en territoire Equatorien dans lequel a péri Raul Reyes, second dirigeant des FARC, diplomate reconnu internationalement, opération conjointe avec l’occupant US.

    Personne ne semble être au courant que s’il y a des prisonniers entre les mains des FARC ce n’est pas pour leur plaisir mais pour obtenir la libération des prisonniers, de leurs centaines de militants qui croupissent depuis de nombreuses années dans les geoles gouvernementales. Il est vrai que ces anomymes d’origine modeste ne méritent pas l’attention ni la publicité réservée aux puissants. Tout comme la majorité de la population colombienne, qui par millions est maintenue dans la pauvreté et la misère par le système en place. Personne ne semble être au courant que Uribe est fiché par le gouvernement US comme trafiquant de drogue notoire, comme l’était son père. Personne ne semble savoir que si les FARC existent c’est parce qu’en Colombie depuis les années 40 du 20è siècle si on est de gauche, progressiste, si on est syndicaliste, si on milite ailleurs que dans les rangs des deux partis dominants qui se partagent le pouvoir à leur profit, si on essaie de s’opposer à l’oligarchie et à de s’en prendre à leurs privilèges, on est systématiquement assassiné ; on oublie allègrement que dans les années 80 les FARC ont fait le pari de cette voie civile, et que par centaines les dirigeants (la plupart) de l’Union Patriotique qu’ils avaient créée dans ce but ont été assassinés. Quelle télé, quel journal, quelle radio s’en sont émus ? On occulte le fait qu’une des raisons de l’existence des FARC est la présence et les exactions des groupes para-militaires à la solde de l’oligarchie et des narco-traficants, couverts par le gouvernement et l’armée. C’est une situation de guerre qui dure de par le refus de l’oligarchie de perdre ses privilèges. Comment prétendre exiger la libération unilatérale, sans contrepartie, des prisonniers des FARC, sans libération de leurs propres militants dans les prisons gouvernementales ou même, de la façon la plus illégale, aux États-Unis ? Comment prétendre demander aux FARC de ne plus exister sans rien demander en même temps aux groupes para-militaires, aux oligarques et au gouvernement qui les soutient ? Que Sarkozy, qui veut restaurer les privilèges contre lesquels se sont dressés la Révolution française, le Front Populaire en 1936 et le CNR en 1945, demande aux FARC (dont l’objectif est d’instaurer le socialisme) d’abandonner leur lutte "moyennâgeuse" ne peut surprendre personne.

    Qu’Ingrid Betancourt se soit empressée de remercier le narco-paramilitaire Uribe, Sarkozy et Chirac, sans parler des opprimés et prisonniers politiques de Colombie en éclairera plus d’un.

  • Un regroupemant familial qui marche !

    Nous nous réjouissons de ce premier pas, en attendant les autres....

  • je souhaite à tous les mourants de france et de navarre d’aller faire un sejour dans les forets colombiennes car visiblement on se retape de façon spectaculaire en quelques mois.

    • et à bientot pour le prix NOBEL clergé en tete puisqu’il y a du miracle.....à tous ces commentaires médias oiseux ,relisons primo levi et revisitons le retour des prisonniers français lors de la premiere guerre coloniale vietnam séjour dans la jungle et physque délabré loin de la forme de Mme betancourt

      a quand une réaction des farc qui font face à une internationale militaire (sas gb berets verts us israeliens etc

  • Ingrid Bettencourt libérée, tant mieux pour elle.

    Le PAF turgescent de la bonne nouvelle, nous inonde tous azimuths. Mais personne nous libère de Sarko.

    Soleil Sombre

  • tant mieux pour elle. Mais ça me laisse assez indifférente. Tout le battage actuelle dépasse les bornes. CEtte façon d ’en faire une héroïne, permet de camoufler pendant quelques jours les problèmes qui ne manquent pas
    . Pendant ce temps là personne ne fait mention de Maria Petrella. Quels sont les médias qui en parle ?

    • pour la première fois j’attends le tour de France avec impatience , tour qui va nous libérer du battage médiatique sur ingrid bétancourt !

    • Bétancourt dans le gouvernement Sarkosy, je vois bien ça...

    • Le gouvernement Colombien a-t-il menti ?
      SERRANO Pascual

      Le journaliste espagnol Pascual Serrano sur le site Aporrea s’interroge sur la libération d’Ingrid Bétancourt. Voici son article rapidement traduit. J’ajouterai, pour appuyer ses dires, le fait que visiblement Nicolas sarkozy a retardé son intervention télévisée pour parler à son homologue Uribe. Il a d’ailleurs dans son allocution félicité non seulement le gouvernement colombien mais tous ceux qui avaient contribué à cette libération, y compris le président Chavez. Ce qui tranchait singulièrement sur le ton des journalistes qui expliquaient à l’unanimité que la “fermeté” d’Uribe avait payé. (DB)

      Pascual Serrano nous montre qu’il existe « des doutes sur le fait que l’armée colombienne a intercepté la libération pour la présenter comme un succès du gouvernement. Les FARC déjà avaient exprimé aux délégués européens avec lesquels ils s’étaient réunis leur volonté de libérer les rebelles ».

      Bien que le Ministre de la Défense colombien, Juan Manuel Santos, ait présenté comme une brillante opération des service de renseignements militaires la libération deIngrid Betancourt et de quatorze autres prisonniers des FARC, la réalité est que cela s’est produit justement quand deux délégués européens, le français Noel Sáez et le suisse Jean Pierre Gontard, étaient entrés en contact avec la direction de la guerilla pour mettre en oeuvre la libération. Les FARC avaient déjà exprimé leur intention à cet égard et le gouvernement avait autorisé les contacts qu’il suivait de très près.

      Le premier juillet dernier, un communiqué de l’Exécutif colombien, lu par le secrétaire de presse du palais présidentiel, César Mauricio Velásquez, signalait que deux émissaires européens « étaient entrés en Colombie au cours des derniers jours et avaient demandé au Gouvernement l’autorisation pour se déplacer en vue d’une rencontre directe avec le secrétariat (cúpula) des FARC, autorisation que le gouvernement a accordée ».

      Le journal espagnol El País a également repris l’information le même premier juillet.

      « Selon les médias colombiens, Bogotá a autorisé la réunion de deux négociateurs européens pour revoir les conditions pour de futures rencontres pour discuter le sort des prisonniers des FARC. L’ancien consul de France à Bogota, Noël Sáenz, et le diplomate suisse Jean-Pierre Gontard sont partis au début de la fin de la semaine passée jusqu’à un point de rencontre dans les montagnes que le gouvernement n’a pas facilité et ils auraient pu s’être déjà réunis là avec les membres du secrétariat de la guérilla, le principal organe de direction, y compris avec le nouveau dirigeant des FARC, Alonso Cano. »

      Selon ce journal :

      Les FARC se sont déclarés disposés à libérer 40 prisonniers, dont Bétancourt (elle a aussi la nationalité française), trois étasuniens ainsi que d’autres politiciens, policiers et membres de l’Armée colombienne, en échange de prés de 500 guérilleros prisonniers. Parmi les prisonniers que les FARC souhaitent voir libérer, il y a trois extradés aux Etats-Unis. Parmi eux, Ricardo Ovidio Palmera dit "Simón Trinidad".

      Selon le journal français Le Figaro, l’émissaire français Noel Sáez et le suisse Jean-Pierre Gontard s’étaient réunis lundi dernier dans la jungle colombienne avec une personne proche du nouveau chef des Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (Farc), Alfonso Cano.

      Déjà deux semaines auparavent, des sources proches de l’Elysée avaient indiqué que la France avait établi avec succés un contact avec le nouveau secrétaire des FARC, même si l’ambassadeur français en Colombie l’avait démenti alors.

      En Colombie, le journal El Tiempo, proche du gouvernement, a reconnu que deux délégués internationaux avaient pu se réunir avec Alfonso Cano :

      Les chargés de mission sont le français Noel Saez et le suisse Jean Pierre Gontard, autorisés par le Gouvernement pour la négociation avec le groupe rebelle dans la recherche de la libération des prisonniers.

      Une source de Casa de Nariño a confirmé que « depuis trois jours les deux européens avaient entamé les actions pour concrétiser la rencontre » dans une zone non déterminée.

      La même source n’avait pas écarté la possibilité que la réunion ait eu lieu avec le chef guérillero qui avait remplacé Manuel Marulanda Vélez dit "Tirofijo", qui est mort au mois de mars dernier.

      Ceci signifierait que les voies de communication des FARC, pratiquement fermés depuis la mort de Raúl Reyes, le premier mars dernier, ont commencer à s’ouvrir de nouveau.

      Le Gouvernement a donné des garanties.

      "Le gouvernement a garanti aux deux négociateurs de faciliter leurs contacts. Ils leur donnèrent les facilités pour que la réunion soit un succès » précisa le fonctionnaire.

      De la même source de la Casa de Nariño, on a appris aussi que les deux diplomates allaient demander aux FARC d’accepter la proposition d’une zone de rencontre pour entamer des discussions autour d’un éventuel échange humanitaire.

      La version du gouvernement colombien sur la libération est que les militaires infiltrés dans la guérilla avaient trompé le commandant César des FARC en l’incitant à regrouper les otages et les faire monter dans un hélicoptère qui en fait était celui de l’Armée camouflé, faisant croire au commandant guérillero qu’ils se rendaient là où ils rencontreraient Alfonso Cano, le plus haut chef des FARC. Le doute qui germe sur cette version est de savoir si les guerilleros qui surveillaient les prisonniers avaient déjà reçu des consignes sur l’imminence d’une libération, ce qui expliquerait leur collaboration si naive à une transaction si suspecte. Ou jusqu’à quel point la libération avait déjà fait l’objet d’un accord entre la direction des FARC et les médiateurs envoyés par la France et, au dernier moment, l’armée colombienne a intercepté la libération pour la présenter comme une opération militaire victorieuse.

      En réalité, il s’agirait d’une opération similaire à ce qui s’est passé lors du bombardement du campement de Raúl Reyes en Equateur. Dans le premier cas, le gouvernement colombien a vu que la libération était en cours et a préféré éliminer militairement les porte-paroles de la guérillera quitte à faire capoter la libération, tandis que dans ce cas-ci, ils ont intercepté l’opération en pilotant eux-même la libération pour la présenter comme un succés exclusivement militaire et gouvernemental.

      Par Pascual Serrano

      www.pascualserrano.net

  • Attention !
    Sachant que Uribush ne se nourrit que du mensonge, on nous cache peut-être qu’en fait, cette opération n’est qu’une trahison de plus : une libération de prisonniers de guerre des FARC était justement en train d’être envisagée, des négociateurs étrangers s’étaient rendus dans la jungle auprès des FARC. Cette libération de 39 prisonniers devait se faire contre celle de centaines de prisonniers entre les mains du gouvernement et de Simon Trinidad, lider des FARC kidnappé et déporté aux USA. Pour éviter de libérer ses prisonniers, Uribush peut avoir devancé les négociateurs ... Nous serons fixés ultérieurement.

    • Uribushmert a très clairement devancé les négociateurs :

      Article paru le 9 Juillet : Deux jour avant l’"opération JAQUE", l’ambassadeur des USA à Bogota, William "Tuqueque" Brownfield, a défendu en téléconférence son idée de récupération des otages. Il y avait en effet, contrairement à ce qu’a prétendu le porte parole de la Maison Blanche, un accord disant qu’il fallait le feu vert des USA pour déclencher une opération militaire.

      Lors de cette téléconférence, Brownfield a parlé avec Dick Cheney et Condolezza Rice, (grands humanitaires devant l’éternel, comme chacun sait.)

      http://www.aporrea.org/tiburon/n116...

      Depuis, en outre, les négociateurs Français, Noël Saez et Suisse, Jean-Pierre Gontard, sont totalement exclus des négociations par Uribe.

      Mc Cain tenait la main d’Uribe lors de l’"opération Jaque : il était à Bogota.

      Au fait, villepin, il est rentré ? Embrasser sa copine ?

  • D’accord avec ceux qui pensent que l’on en fait trop. Cette femme a subit un véritable calvaire mais je voulais rappeler qu’elle s’est mise dans cette situation un peu toute seule. De plus, cette fille de diplomate, a toujours "pété dans la soie" et rentre encore et toujours dans cette situation de "tel papa, tel carrière"... Certes avec des valeurs plutôt "bonnes" mais bon, les chiens ne font pas des chats (stt en politique)(Mise à part, lorsque l’un de ses enfants s’expriment (surtout Lorenzo), leur langage laisse deviné un certain "snobisme" dans la parole et ça a le don de m’irriter légèrement, donc je risque d’être moins irrité maintenant :-))

    Donc content pour elle mais pas de quoi en faire un fromage.

    Bonne journée.

    • DECLARATION DE LA COORDINATION POPULAIRE COLOMBIENNE A PARIS

      Ingrid Bétancourt est libre. La Coordination populaire colombienne (CPCP) à Paris s’en réjouit pour elle, pour sa famille, ses amis, et tous les comités qui l’ont soutenue. C’est un épilogue heureux après plus de six ans d’attente.

      Le peuple colombien est toujours otage.
      Le « triomphe » des militaires et du gouvernement d’Uribe n’est pas une bonne nouvelle pour nous : C’est une légitimation de la logique guerrière et des pratiques totalitaires. Une bulle médiatique de plus qui permet d’occulter la para militarisation du régime, la violation quotidienne des Droits de l’Homme, les assassinats systématiques des opposants politiques, syndicalistes, journalistes, défenseurs des Droits de l’Homme.

      Nous ne pouvons oublier qu’en Colombie, près de quatre millions de personnes ont été déplacées de force à l’intérieur du pays, en majorité à cause des groupes paramilitaires. Ces groupes, qui agissent seuls ou avec des membres des forces armées, ont fait disparaître au moins 15.000 personnes ; ils les ont enterrées dans plus de 3.000 fosses communes ou ils ont jeté leurs cadavres dans les fleuves. Ils ont assassinés plus de 1.700 indigènes, 2.550 syndicalistes et plus de 5.000 membres de l’Union Patriotique. Régulièrement, ils torturent leurs victimes avant de les tuer.

      Entre 1982 et 2005, les paramilitaires ont perpétré plus de 3.500 massacres et ils ont volé plus de six millions d’hectares de terres. Depuis 2002 et leur supposée "démobilisation", ils ont assassiné 600 personnes chaque année. Ils ont réussi à contrôler 35% du Parlement. De 2002 à aujourd’hui, des soldats de l’Armée régulière ont commis plus de 950 exécutions, la plupart en "maquillant" des paysans en guérilleros. Récemment, en janvier 2008, les paramilitaires ont commis 2 massacres, 9 disparitions forcées, 8 homicides alors que l’Armée a perpétré 16 exécutions extralégales. Depuis le début de cette année, 28 syndicalistes ont été assassinés.

      En Colombie, les agents de l’Etat et les paramilitaires violent les Droits de l’Homme et le droit humanitaire. De nombreux groupes paramilitaires ne se sont pas démobilisés. Maintenant ils se font appeler "Aigles Noirs". De nombreux para politiques ont des charges publiques ou diplomatiques. En septembre 2007, il y avait 39 affaires. Aujourd’hui, en juillet 2008, il y a plus de 60 parlementaires et hauts fonctionnaires mis en cause dont bon nombre sont en prison). Le président Alvaro Uribe lui-même et son entourage sont mis en cause. L’élection présidentielle de 2006 menace d’être invalidée par une sentence de la Cour suprême de justice après qu’une parlementaire ait été reconnue coupable de subornation par cette même cour.

      Avec la libération d’Ingrid Betancourt par les militaires, c’est "La Mano Fuerte" qui gagne. Nous ne pouvons que regretter que la guerrilla n’ait pas libérés plus tôt tous les otages. Ou mieux, qu’elle n’ait jamais eu recours aux enlèvements. Cette victoire est un coup très dur pour les guerrilleros, mais c’est surtout un coup terrible pour l’opposition politique démocratique.

      Il va être encore plus difficile de faire entendre une voix divergente dans ce pays en faveur d’une solution politique du conflit, de l’échange humanitaire des prisonniers, en faveur de la vérité, de la justice et de la réparation intégrale pour les victimes.
      Alors oui : Bravo pour Ingrid. Mais nous pleurons pour la Colombie, sans pour autant baisser les bras.

      Paris, 3 juin 2008.
      http://coordinadora.popular.googlepages.com/home

    • Je propose que qu’Ingrid soit béatifier vivante par notre saint père de Rome.
      Au fait, c’est grâce à dieu et parce qu’elle a prié beaucoup que le miracle de la libération est arrivé.
      Question :
      Pourquoi les autres otages, ceux qui restent, n’ont pas bénéficié de la bonté de dieu et n’ont pu partir eux aussi dans la resplendissante céleste.Auraient-ils au compteur des prières moins "d’ave maria" et "de pater "qu’Ingrid ?
      Je propose que Sarkozy dans ses rapports avec le grand horloger fasse une réclamation.

      Amen

    • je ne voudrais pas être mauvaise langue mais quand même , la photo du Figaro est
      surprenante , 6 ans de jungle, de maltraitance et surprise..

      un visage de poupon, des dents parfaitement blanches , sans caries !

      Il y a un truc qui ne colle pas, dans cette "histoire" .

  • Que Ingrid Betancourt soit aujourd’hui libre est une nouvelle qui nous réjouit tous, mais le déphasage entre les analyses des lecteurs et celle l’huma me parait plutôt inquiétant. « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » mais devant l’avalanche médiatique (par ailleurs prévisible) l’huma me parait tétanisé, juste capable de produire une analyse dans le sens du poil. Comme le dirait d’Alain Badiou souvent cité dans l’huma :
    « Si l’héroïsme est la figure subjective du faire-face à l’impossible, le courage est la vertu d’endurance dans l’impossible. Le courage n’est pas le point, mais la tenue du point. Ce qui demande du courage est de se tenir dans une durée différente de la durée imposée par la loi du monde. La matière première du courage, c’est le temps. »

  • Mme Bettancourt a été libérée, je pense que c’est un bonne chose, au moins pour elle.
    Je voudrais juste faire le parallèle avec une femme que je connais.
    elle est algérienne, elle habitait Lyon jusqu’à mercredi matin 5h00, heure à laquelle la police aux frontières est venue la chercher chez elle avec son garçon de 12 ans, direction le centre de rétention de Nîmes
    Son fils est malade et aurait bien besoin de soins en France parce qu’improbable en Algérie.
    Voilà notre France aujourd’hui.
    alors, quant à faire la fête pour Mme Bettancourt......
    JD
    agir et défendre

  • Mon "calvaire" à moi, dure depuis bien plus longtemps que 6 ans... (Et je ne peux pas me payer le dentiste !)

    Le "calvaire" (mot éminnemment christique !) d’Ingrid Bétancourt a été fait de la peur des bombardements d’Uribe.

    Pas de la vie dans la forêt, qui, somme toute, a l’air de conserver la santé.

    Sans URIBUSHMERT, pas de "calvaire", donc.

    Faut pas tout mélanger

  • Les jours passent et ne se ressemblent pas vraiment...

    Dentition apparement parfaite, silhouette bien proportionnée, chevelure abondante et brillante, regard clair, pas de cernes, pas de maquillage et sourcils soigneusement épilés...

    Et elle sort soi disant de "captivité".

    Les images (les 1ères) de Mme Bettencourt sortant de l’appareil de l’armée en disent long sur le traitement appliqué par les FARC pendant 6 ans.

    Alors quand elle nous raconte que "ces derniers temps il y avait des problèmes logisitiques" que "on nous donnait très peu à manger" que "il n’y avait plus de viande", on sent bien qu’il y a un GROS problème !

    Entre ce que les médias nous racontent, ce que Mme Bettencourt nous raconte, et je ne parle pas de ce que le chef de notre état nous raconte, il me semble qu’on nous prend exclusivement pour de doux enfants pas encore assez sages.

    J’ai bien peur que Georges Orwell ait eu raison dans son roman sinistrement prévisionnel 1984.

    Comment font tous ces gens pour croire ce qu’on nous montre, ce qu’on nous raconte ?

    Pourquoi la société Française est elle devenue si débile ?

  • Je trouve hallucinant qu’après avoir lu et entendu qu’elle était en danger de mort pour cause d’hépatite B, amibiase ou leishmaniose, et peut-être déjà morte, cette dame revient de 6 ans de captivité en pleine forme ou presque.

    Au pire, les spécialistes craignent des troubles psychologiques mais sans doute ne nous signifieront-ils pas si les troubles existaient aussi avant la captivité.

    Alors : est-ce que les FARC disposent de moyens médicaux extraordinaires dans la jungle ou est-ce qu’on nous a pris pour des cons depuis le début ?

    Je crois que la réponse est contenue dans la question.

    JMH