Accueil > Injustices postales au quotidien : l’exemple d’une guichetière
Injustices postales au quotidien : l’exemple d’une guichetière
Publie le lundi 5 janvier 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Histoire édifiante, mais malheureusement quotidienne, arrivée à une collègue de l’Enseigne (les guichets)...
LES PROCEDES DE VOYOUS DE LA POSTE ENVERS SON PERSONNEL
Manipulée et abusée par de Hauts Fonctionnaires de la Poste, utilisant les moyens les plus déloyaux, une petite employée dérangeante, est révoquée pour avoir démontré et prouvé par ses agissements, l’incapacité et le manque de fiabilité du système comptable informatique de cette administration
La Poste n’obtient pas gain de cause devant le Tribunal Correctionnel de Montargis
le 30 octobre 2008, Madame L……… a été convoquée pour être jugée devant le Tribunal Correctionnel de Montargis sous l’inculpation d’ « abus de confiance » punissable de trois années d’emprisonnement et 375000 euros d’amende, suite à une deuxième plainte de la Banque Postale à la date du 15 octobre 2004 (nouvelle plainte identique à la première plainte du 8 janvier 2003 déposée au Tribunal de Grande Instance d’Orléans rejetée par ce même Tribunal pour non recevabilité du lieu de l’infraction, suite à un empressement et un manque de sérieux de la Direction de la Poste du Loiret de cette époque et comportant toujours autant de bêtises et faussetés que la première).
L’avocate de la Poste, dans sa plaidoirie indiquait que suite à une enquête diligentée sur un contrôle de routine dans le bureau de P….. sur un stocks de timbre poste qui comportait des divergences, des personnes se sont aperçu que madame L……… faisait des mouvements d’écritures anormales en se servant d’un compte décaissement et laissait un préjudice à la poste de 5850 euros non remboursé à ce jour et demandait 1000 euros de dommage et intérêt prétextant des frais d’enquête. Celle-ci s’est attardée longuement pour rien sur les divergences de timbres, alors qu’il y avait une décision de non lieu partiel sur ordonnance à ce sujet.
L’avocat de Madame L……… évoquait une toute autre situation. Il indiquait que le déplacement de deux personnes contrôleur du service Comptable de la Direction de la Poste du Loiret, n’était pas un pur hasard et devait être le fait d’un signalement des CCP sur de nombreuses opérations de rentrées et sorties d’argent effectuées sur son compte par Madame L……… ( la Poste n’a sûrement pas voulu évoquer cette version des faits, qui l’aurait mise en porte à faux et en infraction, car cela aurait voulu dire que Madame L……… était surveillée depuis plusieurs mois et que la Direction de la Poste du Loiret aurait attendu le moment propice profitant d’une somme conséquente pour la révoquer).
En s’adressant à Monsieur le Juge et à sa consoeur de la Poste, il indiquait sa surprise et son étonnement que la Poste puisse faire état d’un préjudice de 5850 euros non remboursé à ce jour, alors que Madame L……… avait déjà remboursé La Banque Postale depuis plus d’un an et demi (la dernière échéance remonte au 1er décembre 2006), et leur faisait entendre à sa façon, avec un sourire, que la Poste était « un peu craignos ».Il indiquait que la révocation abusive de Madame L……… était surtout due à une défaillance paritaire du Conseil de Discipline avec un quorum atteint bizarrement et à un non respect de l’application de la loi de 1983 sur les droits des fonctionnaires par les Tribunaux Administratifs. Il indiquait aussi que Madame L……… avait dérangé en prouvant par ses agissements, un manque de fiabilité du système informatique de la Poste. Il indiquait que la Poste aurait dû au contraire la remercier pour avoir trouvé de telles failles dans le système au lieu de la révoquer et espérait que celle-ci change au plus vite leur système pour éviter de tels désagréments.
Il indiquait que Madame L……… faisait office de Chef d’Etablissement, mais n’en avait pas la paie et les avantages. Il concluait en informant que si Madame L……… avait voulu dissimuler et escroquer, il aurait suffit qu’elle prenne de l’argent sur des comptes clients dormants de la Poste. Trop honnête et consciencieuse vis-à-vis de ses clients, Madame L……… n’aurait jamais imaginé faire de telles opérations illégales.
En délibéré, Monsieur le Juge d’Application des Peines, à l’écoute, n’étant pas dupe des nombreuses erreurs de la Poste et de son manque de sérieux, n’a pas suivi les réquisitions de Madame le Procureur qui demandait 2 mois de prison avec sursis et en concertation avec le Tribunal, a condamné Madame L………. à verser à la Poste, seulement la somme de 400 euros (un Tribunal encore bien clément, pour cette enquête bâclée de la Poste, enfonçant encore plus le couple dans la précarité), au lieu des 1000 euros demandés par la Poste.
EXPLICATION DES FAITS : Une petite fonctionnaire ATG1 affectée provisoirement au bureau de P….. (une affectation provisoire qui aura quand même durée 4 années dans ce bureau, exploitée dans une fonction de Chef d’Etablissement, notée sur des objectifs imposés comme un Chef d’Etablissement 2-2 et obligée d’assister à toutes les réunions de Chef d’Etablissement, touchant un salaire de 200 euros de moins qu’un C. E 2-2, habitant un logement de fonction en payant un loyer mensuel de 225 euros (65% du loyer que payait la Poste à la Mairie de P…..) en déduction de son salaire, alors qu’un C. E 2-2 était logé gratuitement), prouve par ses agissements qu’un sérieux problème subsiste à la Poste, en s’octroyant des prêts à 0 %, se servant, par des jeux d’écritures informatiques d’un compte décaissement pour pallier aux sollicitations et harcèlements de nombreuses Sociétés de crédit (situation de surendettement), au nez et à la barbe de cette administration et en effectuant toutes les opérations dans les formes (faits, remboursements et régularisations avec établissement de formulaires 1118 OP et SF35)
Bizarrement, pendant presque 3 années, personne ne s’aperçoit de rien et pourtant toutes ces opérations comptabilisées avec justificatifs sont envoyées régulièrement par transmission informatique et en fin de mois en courrier interne au Service Comptable de la Direction de la Poste du Loiret.
Alors est-ce qu’il y a eu, défaillance, manque de fiabilité du système informatique ou négligence et manque de sérieux de cette administration et de leur Direction…...
Le jour du « contrôle de bureau » effectué et vérifié par le service Comptable Départemental, Il ne manquait pas un centime en numéraire dans la caisse du bureau de poste de P….. (entre 3000 et 4000€).
Et pourtant, utilisant des procédés les plus déloyaux tels, fausses déclarations, faux et usages de faux sur documents avec intention de nuire, ces Hauts Fonctionnaires médiocres et bas se sont acharnés et ont réussis à faire révoquer (assassiner) cette petite fonctionnaire avec 25 années de bons services (bonnes notations) devant le Conseil de Discipline (déserté bizarrement ce jour là, par 2 personnes du Syndicat * représentant le personnel), à tromper les Tribunaux Administratifs et détruire et assassiner en même temps une famille entière déjà dans la précarité.
Est-ce normal, que des hauts fonctionnaires puissent écrire sur plusieurs documents dont le rapport soumis à l’examen du Conseil de Discipline, que l’existence de décaissement non justifié entre le 01/09/2002 et le 11/09/2002 (11 jours) soit de 30237euros, alors que le rapport de contrôle de bureau de la Direction comptable du Loiret estime la même somme entre le 01/01/2002 et le 11/ 09/2002 (soit 255 jours).
Est-ce normal, d’écrire sur documents, y compris le même rapport énuméré ci-dessus, que cette petite fonctionnaire a abusé de son autorité de Chefs d’Etablissement pour faire réaliser ces opérations irrégulières aux agents placés sous son autorité, alors que la Poste n’a jamais pu donner de nom et n’apporter aucune preuve de leur dire.
Est-ce normal, de déclarer et d’écrire de tels mensonges, suite à la convocation pour un entretien au préalable avec la DRH : « Le 28 octobre Mme L……… ne s’est pas présentée et n’a fourni aucune explication quand à son absence », alors que celle-ci était hospitalisée au Centre Hospitalier de Montargis (avec 24 de tension) depuis plusieurs jours et qu’ils avaient tous les papiers et les preuves de cette hospitalisation.
Depuis, Madame L……… est en traitement permanent d’Hypertension.
Est-ce normal, que Monsieur le Directeur de la Poste du Loiret à l’époque des faits, muté depuis en Gironde puisse faire cas sur motif d’inculpation, de « mauvais service » à l’encontre de Madame L………, alors qu’il lui a envoyé en date du 23/10/2002, une notification d’inscription au tableau d’avancement de grade ATG2, alors qu’elle était suspendue de ses fonctions depuis le 20/09/2002. Confirmation par courrier de Madame la Directrice des Ressources Humaines datée du 14/05/2003, (veille de passer devant le conseil de discipline),du rang 108 avec une note de 15/20 au tableau d’avancement 2002 au grade d’ATG2.
Trouvez vous humain et loyal, que des hauts fonctionnaires du Groupe la Poste, puisse faire de fausses déclarations, des écrits diffamatoires et calomnieux, pour charger au maximum une petite fonctionnaire devant le conseil de discipline, afin de la révoquer plus facilement au lieu de lui infliger une suspension de service, parce qu’elle a dérangé en trouvant des failles dans le système informatique et administratif de cette administration.
Madame L……… courant novembre 2002, avait choisi le syndicat CFDT, pour la représenter et la défendre devant la commission disciplinaire de la Poste du 15 mai 2003.
Quelques mois auparavant (courant février 2003), le représentant local de ce syndicat, annonçait à Madame L………, qu’il ne se sentait pas capable de la représenter devant cette commission car cette affaire paraissait trop complexe et qu’il n’avait personne d’autre de compétent sur le département pour l’assister et la défendre devant celle-ci (il évoquait que la seule personne qualifiée dans ce type d’affaire, venait de donner sa démission de la CFDT et reprenait des activités à la Poste ??? ).
Madame L………, abandonnée par un syndicat dans lequel elle avait mis toute sa confiance, n’ayant pas d’autre solution que de faire appel à un avocat pour sa défense, arrêtait de payer ses cotisations.
jour de la comparution de Madame L……… devant la commission de discipline de la Poste du 15 mai 2003, deux personnes de la commission paritaire (syndicat) sur quatre ne se présentaient pas ce jour là.
Quatre personnes de la Poste en face, le quorum était atteint. Madame L……… était révoquée
( non….je dirai plutôt…assassinée)
on ne sais toujours pas à quel(s) syndicat(s) appartenaient les personnes qui ont manqué à leur obligation et devoir ce jour là, mais pourtant, l’article 42 du décret n°94130 du 11 février 1994 relatif aux commissions administratives paritaire de la Poste précisait bien « Ils sont toutefois indemnisés de leurs frais de déplacement et de séjour dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur ».
De nombreux courriers ont été envoyés à tous les Syndicats de la Poste, leur demandant des explications à ce sujet. on a jamais eu de réponse.
*cette affaire depuis 2003 aura coûté la bagatelle d’environ 7000euros à la charge de Madame L……… devant les Tribunaux Administratifs (sans résultats) et de grande Instance (à cause des erreurs et du manque de sérieux de hauts fonctionnaires de cette Banque Postale, obligeant celle-ci à vendre ses meubles, ses bibelots, ses collections (dont près de 2000 pin’s de la Poste qu’elle avait recherché avec cœur depuis 1992) et de reculer au maximum ses indemnités de remboursements aux Sociétés de Crédit.
Moralité dans cette affaire, il ne faut pas déroger aux bons vieux règlements de cette Administration et surtout ne pas bousculer ces hauts Fonctionnaires du Groupe la Poste qui n’ont pas toujours que des bonnes idées et de bons concepts,mais pensent toujours qu’ils sont les meilleurs.
Messages
1. Injustices postales au quotidien : l’exemple d’une guichetière, 9 janvier 2009, 09:13, par Michel
c’était une voleuse en somme
1. Injustices postales au quotidien : l’exemple d’une guichetière, 9 février 2009, 19:57, par memel.45
Pour moi, je dirai plutôt une emprunteuse et une exploitée. Il faut lire de a à z, sinon le Tribunal Correctionnel ne lui aurait pas fait de cadeau.