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Inscrire la solidarité avec le peuple palestinien dans une perspective altermondialiste pour la région.

Publie le mercredi 31 décembre 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

Inscrire la solidarité avec le peuple palestinien dans une perspective altermondialiste pour la région.

Christian Delarue

La lutte contre l’agression d’Israël sur Gaza et la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien ne doit pas aboutir à l’effacement de la perspective altermondialiste pour cette région du monde.

Contester fermement l’offensive d’Israël et être solidaire du peuple palestinien, ne saurait pour autant s’inscrire dans un campisme radical (1), bloc contre bloc totalement acritique sur le Hamas qui n’est pas une organisation à défendre naïvement notamment au regard de son islam radical non respectueux des droits des femmes et de la laïcité.

La suite de l’article sur amitie-entre-les-peuples.org

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article530

Messages

  • tu accuses le Hamas de quoi
    on a l’impression d’entendre un journaliste ou un politique

  • C’est le peuple palestinien dans ses droits les plus élémentaires, comme par exemple celui de vivre , d’être libre et de n’être point affamé qu’on défend, pas le Hamas.

    Ce sont les actes qui font avancer qu’il faut défendre, la mobilisation pour se défendre, pour ouvrir la frontière au Sud que les gouvernements israéliens et égyptiens tiennent fermés comme larrons en foire pour étrangler les gens de Gaza.

    La solidarité élémentaire s’impose (maintenant ce n’est pas se mettre en rangs serrés derrière le Hamas qui est un mouvement contre-révolutionnaire, se nourrissant de l’agression sioniste).

    Au proche et au Moyen-Orient, comme tout le tour de la Méditerranée, le développement du prolétariat, au sens large du terme, change profondément la donne et va peser de plus en plus sur les conflits purement nationalistes . L’urbanisation a été galopante avec son cortège de prolétaires précaires et pauvres. Partout dans le monde.

    C’est bien loin de l’imagerie sur un "tiers monde" seulement agricole mais.... Ce monde change profondément et change le sens des combats nationaux, politiques et sociaux.

    Ce qui est en jeu sur gaza, comme dans le reste de la Palestine d’ailleurs, c’est un partage ethnique du prolétariat, pour séparer un prolétariat sans droits et précaire, embauché à la journée et vivant en townships, d’un prolétariat urbain attaché aux dominants.

    Gaza, par sa concentration urbaine, par son enfermement derrière des grilles et des murs bétonnés, le feu et l’acier qui s’abat sur elle, est un symbole éclatant d’une situation qu’on retrouve ailleurs sur la planète, avec souvent une plus basse tension.

    Ce qui se passe à Gaza s’inscrit dans les batailles provoquées par les exacerbations de la crise du capitalisme.

    Gaza est un morceau du prolétariat mondial de 1 million et demi d’habitants sur une surface extrêmement réduite qui subit toute la tension du capitalisme mondial, ethniciste et anti-social.

    Il y a une bataille dans la bataille au niveau politique entre cette conception et la conception du Hamas. Celle-ci ne peut se mener que dans le combat commun en défense du peuple. Sa survie (du peuple palestinien) physique (arrêt de l’étranglement, arrêt des bombardements et des canonnades), comme sa survie économique (ouverture des frontières, port en eau profonde, développement des infrastructures sanitaires et sociales, développement du pouvoir populaire), comme sa survie comme peuple libre (libertés des hommes et des femmes, batailles pour l’égalité des droits, etc) est déterminante dans le combat politique en faveur du socialisme et l’arrêt de la violence de l’état sioniste.

    Maintenant vouloir absolument utiliser un dialecte utilisant le mot "altermondialiste" pour décrire ces processus est toujours assez compliqué. Sans vouloir abuser mon ami, on a tous tendance à avoir des mots et expressions fétiches qui nécessitent quand on les lit, de mettre, énervés, le bon logiciel de traduction dans le vélo pour y comprendre goutte (je ne suis pas le dernier sur la novlangue tant pour en produire que pour en recevoir).