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Intermittents du spectacle : tout n’était pas si beau...

Publie le vendredi 2 juillet 2004 par Open-Publishing
2 commentaires


30 juin 2004

Bonjour à chacun et à chacune,

Hier, je suis passée en bas du MEDEF.
Non pas pour soutenir la lutte de ceux et celles que l’Etat a épinglé
facilement pour mieux les reconnaître du sigle "intermittents du spectacle".

Je ne crois plus, aujourd’hui, en cette coordination, en son organisation
trop organisée et qui se gargarise d’une des notions les plus stupides que
je connaisse : LE SECRET. Un secret bien évidemment détenus par une poignée
de spécialistes de la lutte. UN SECRET bien gardé et qui fait de tous les
autres des moutons au mieux, de la chair aux matraques, aux bombes lacrimo
ou balles perdues au pire.

Je ne crois plus en cette coordination bien que parmi les hommes et surtout
les femmes qui les accompagnent, il y ai des personnes de belle volonté et
surtout de beaux esprits courageux.

Je n’y crois plus et cependant je continuerais à être présente dans leurs
lieux de combats pour voir , entendre et témoigner de la violence. Cette
violence que la police de "notre" beau pays des droits de l’Homme exerce
aujourd’hui, sans scrupule, sur ceux et celles qui demandent un peu plus de
droit et de justice dans ce pays.

Les choses se dégradent, on le sait.
La brèche entre riches et pauvres s’élargit.
Et pourtant le silence demeure...
Mais...A quoi jouons nous ?

La répression de l’état par ses polices (des polices qui trouvent tout
naturel d’emmener des armes à la maison pour les nettoyer et qui tuent des
enfants. Des polices qui voudraient nous faire croire au naturel de cette
barbarie là !!!), oui, cette répression se fait de plus en plus vive, de plus
en plus immédiate et brusque...

MAis...A quoi jouent-ils ?

Nous n’avons pas trouver autre chose que de parler.
En espérant que les voix singulières s’élèvent partout pour que les échos du
temps de notre belle planète bleue diffère...

Voici une voix singulière.
Je vous envoie un texte qui date d’un an mais peut importe ce temps là.
Le temps des auteurs n’est pas vraiment le temps des vivants.
Je vous envoie un texte écrit par MAHAMED ROUABHI, il y a un an.
Lors des grandes et belles Assemblées sous le péristyle de la Villette, un
texte écrit lors des premières heures de Spontanéité.
Un texte écrit non sous le saut du secret et que vous pouvez faire largement
circuler. Il est long. Prenez un temps pour le lire.

Sincèrement et amicalement
Barbara Bouley

Messages

  • Effectivement les communiqués de presse sont repeints en arc en ciel. En
    réalité, on a pas été spécialement efficace en bas.

    Il y aurait eu
    l’occasion de faire des actions ou des interventions de tout type. En fait
    la coord des intermittents/précaires a bien tenu une courte AG le samedi,
    et des tours de parole ont été organisés mais le sujet n’a pas été mis sur
    le tapis.

    Après on pourra toujours arguer qu’on était pris de court etc. mais bon en
    trois jours...

    Il y a eu les rassemblements, des slogans ou quelques prises de paroles
    "convergentes" (sur le RMA etc. si on est pas sourd) mais on aurait dû
    faire mieux et plus fort.

    raf’

    • Quoi qu’il en soit la censure des médiarques aux ordres et a la botte a parfaitement fonctioné mention spéciale a Rance 2 qui dés le premier soir d’occupation l’annoncait comme terminée , et bien sur a Libérachions le " journal " des bobos et des start eupes qui n’a pas semblé trouvé le sujet comme une " actualité " social

      Il est vrai que le lendemain de la fin de l’occupation Libérachions consacré la couverture et deux pages de fumeux " articles " au démaguogue social boorlo lui cirant les pompes aussi bien que l’aurait fait le figacollabo , sans bien sur ne faire dans ce même numéro un seul article sur notre action

      Précisons je ne suis pas de la coordination cip idf mais un militant de la base et que d’ailleurs je ne suis pas forcément d’accord avec toutes les positions de la cip idf

      Je suis venu soutenir cette action pendant les quatres jours en bas par solidarité un point c’est tout , j’ai essayé de prévenir par internet un maximum de gens , pour venir soutenir les occupant(es) du toit du Medef depuis l’avenue bosquet en bas , malgré toutes les menaces , les pressions , et les harcélements des milices villepistes que nous avons eus a subir .

      Le seul constat que je puisse faire c’est que peu de gens des orgas , syndicats , ou de certaines associations ne sont venus nous soutenir , ni n’ont beaucoup manifesté d’appel a relayer la solidarité et ça , ça a été d’une connerie monstre

      Est ce que c’est parce que bon nombre de bureaucrates de ces syndicats , orgas , ou associations ont trouvé cette action comme trop radicale [ on s’attaquait la quand même a un symbole avec les toits du Medef ] ou trop spontannée a leurs yeux , toujours est t’ils que bon nombre de gens et de camarades qui furent présentent sur les toits comme en bas pendant ces quatres jours se sont posé(es) cette question

      [merci quand même a tout(es) ceux et celles qui se sont déplacé(es) pour nous soutenir ]

      Cette action je la définis non seulement comme ayant été des plus légitime [ n’en déplaise aux bureaucrates syndicaux ] mais comme ayant été absolument nécéssaire

      Ce n’est pas avec le " réformisme " mou que l’on fait bouger les choses

      Mais par l’action et les luttes