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Invasion du territoire de Kahemba, en RDC, par l’Angola.

Publie le mercredi 14 mars 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Invasion du Congo par l’Angola :
La confirmation

Déclaration politique relative à l’invasion et à l’occupation d’une portion de la RDC dans le territoire de Kahemba, district de Kwango, province du Bandundu

Nous, Députés Nationaux, originaires du District du Kwango, rappelons à l’attention de l’Opinion Nationale et Internationale que depuis le début du mois de février de cette année, des Informations persistantes font état de la présence sur le sol congolais des personnes, lourdement armées, en provenance de la République sœur d’Angola.

En effet, depuis le 29 janvier 2007, ces personnes ont envahi et occupé une portion du territoire congolais, plus précisément onze villages du territoire de Kahemba, dans le District du Kwango, Province de Bandundu et cela au mépris des lois, us et coutumes internationales, sans respect de la personne humaine ainsi que des principes de bon voisinage et de fraternité qui existent entre nos deux pays !

Cette triste et révoltante occupation des villages de Kahemba est d’autant plus surprenante que la République sœur d’Angola œuvre inlassablement pour le rétablissement de la paix et de la sécurité en RDC et qu’à ce moment crucial, notre pays a franchement besoin de la coopération des pays voisins pour asseoir sa démocratie naissante.

Pour vérifier la réalité de ces faits, quatre députés nationaux originaires du District du Kwango ont fait partie d’une mission conjointe avec le Gouvernement. Cette mission est allée à Dundo, chef-lieu de la province de Lunda Norte en Angola pour s’enquérir de cette situation et s’est ensuite rendue dans le territoire de Kahemba sur le site concerné par les événements.

Au terme de cette mission, les députés concernés, après en avoir fait rapport à la hiérarchie parlementaire, ont rapporté six éléments d’informations ci-après à même d’édifier notre population et de l’assurer de l’attention que portent sur elle, les institutions de la République.

 Premier élément : les villages occupés sont Shakadiata ; Shahono ; Shahingi ; Kabengele ; Shamufuka ; Kambangunzi ; Tshakala ; Shayimbwanda ; Shahidi ; Kalumbandi et Shashindingi.

 Deuxième élément : des éléments lourdement armés de la police angolaise y sont présents avec des matériels militaires de transmission autour des bivouacs militaires également à côté d’une borne datée de 1972 ;

 Troisième élément : une piste d’atterrissage pour hélicoptères y est aménagée et le drapeau angolais est hissé ;

 Quatrième élément : Le terrain en lui-même offre le spectacle d’avoir été le théâtre d’intenses activités et de grands travaux de déblayage récents ;

 Cinquième élément : Les occupants des villages susévoqués ont été déplacés de force pour être repoussés davantage à l’intérieur du territoire congolais, abandonnant derrière eux leurs biens et en s’exposant à la famine, à des maladies diverses, à la déperdition scolaire et à toutes sortes de calamités dans la brousse ou la forêt où ils vivent apeurés ;

 Sixième élément : Des hommes et des femmes déplacés de leurs villages sont sorties de brousse pour se confier à la mission conjointe et ont déclaré :

a) ils sont et ont été de tous les temps des Congolais et la portion du territoire où sont implantés leurs villages d’où ils ont été déplacés de force, est également Congolaise ;

b) La borne observée sur le site était implantée seulement en 1972 par un géologue américain dans le seul but des recherches minières.

c) Toutes ces informations ont été corroborées par les services publics congolais sur terrain dont le Commandant local de la police et le Chef de poste d’encadrement administratif qui, comme les autres habitants ont été déplacés et errent dans la brousse.

Face à cette situation déplorable, nous, députés nationaux originaires du District du Kwango, conscients de notre devoir d’élus et de défenseurs d’intérêts des populations, forts de l’Article 1er de notre Constitution qui dispose que « la République Démocratique du Congo est, dans ses frontières du 30 juin 1960, un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et Indivisible. .. »

 Primo : dénonçons et condamnons cette occupation des villages de Kahemba et le déplacement des populations au sein de leur pays, les obligeant à vivre dans des conditions infrahumaines ;

 Secundo : exigeons du Gouvernement congolais : premièrement, de prendre, sans délai, toutes les mesures que requiert la situation en vue de libérer cette portion du territoire national et d’éviter la récidive de pareille situation ; deuxièmement, d’arrêter toute tentative d’exploitation illégale des ressources naturelles du Kwango, donc de la République Démocratique du Congo ;

 Tertio : sollicitons de la Communauté nationale et internationale : a) à se mobiliser en conséquence pour assister les populations déplacées en vue de leur prise en charge et b) d’œuvrer pour l’intangibilité des frontières fixées en 1885 à la Conférence de Berlin et le retour des populations dans leurs villages respectifs ;

 Quarto : Nous nous engageons à soutenir le Gouvernement de la République dans toute initiative en faveur de la solution rapide et heureuse à ce problème ;

 Quinto : Remercions la hiérarchie de l’Assemblée Nationale pour la dextérité avec laquelle elle a autorisé et facilité le déplacement de la délégation et l’invitons à suivre attentivement l’évolution de cette situation conformément aux mécanismes parlementaires.

Fait à Kinshasa, le 10 mars 2007
Les Députés Nationaux originaires du District du Kwango, les Honorables :
 
1. Bata Kiala Ngangu Séraphin
2. Bieto Kutoma Silumbanza Royaume
3. Fono Makiasi Fulgence
4. Kaditanga Kikwanza Toussaint
5. Kutekala Kaawa Albert
6. Kutonda Kolami Kiala
7. Masala Loka Mutombo Hubert
8. Mavungu Mbunga André
9. Mazunda Zanda Marcel
10. Mbemba Fundu Di Luyindu Théophile
11. Mboso N’Kodia Pwanga Christophe
12. Mbuya Mukiewa Daniel
13. Mitendo Mwadi Yinda Luseela
14. Nkenda Kaslema Célestin
15. Pasi Za Pamba Buka Jean Pierre

Messages

  • Honorables députés,
    Chers compatriotes,

    C’est triste de voir ce qui arrive à votre circonsription... ou plutôt à notre pays, la RDC. Mais tout Congolais, tout fils et toute fille de la RDC, où qu’il soit, dans n’importe quel coin du globle, doit réagir contre ce genre de comportement ignoble de nos voisins.
    Il est grand temps pour que nous nous levions tous, comme une seule personne, pour défendre notre territoire. Tous les moyens utilisés seraient bons s’ils nous menent à la victoire, à la libération de la moindre portion occupée de notre territoire.
    Excusez-moi de vous le dire, honorables députés et chers compatriotes, mais seule la force peut nous rendre ces territoires occupés par nos ex-frères ingrats de l’Angola. Ces ex-frères que nous avons recueillis, nourris, logés et vêtis. Ces ingrats à qui nous avons tout donné pour qu’ils menent la lutte de leur indépendance, souvent au détriment de nos concitoyens, ont tout oublié... La base de Kinkuzu ne leur dit plus rien. Le sang des fils du Congo versé sur le sol angolais, pour ’indépendance de l’Angola, ne compte plus.
    Vous devez compendre que les Angolais se sont permis de s’installer chez nous, parce qu’ils nous jugent faibles et incapables de les y déloger. Si nous n’usons pas des armes, comme ils l’ont fait pour occuper Kahemba, ils ne s’en iront pas.
    Je comprends votre douleur. Mais j’ai du mal à réaliser que vous considérer encore l’Angola comme une république soeur. L’angola n’est plus une soeur du Congo. L’Angola n’est même plus une cousine éloignée de notre cher Congo. L’Angola est désormais notre ENNEMI.
    Notre devoir de patriote est de la combattre avec toute notre énergie. Comme le Rwnda ; comme le Burundi ; comme l’Ouganda, qui ont osé violer notre souveraineté nationale, nous devons leur opposer une résistance farouche. Quitte à verser le sang s’il le faut...
    Notre combativité face à l’ennemi angolais est une occasion pour faire comprendre à nos voisins que nous n’accepterons plus qu’un autre agisse comme l’a fait monsieur kagame.
    Ouvrons les yeux. Arrêtons de faire semblant de ne rien voir. L’histoire nous jugera. Notre descendance notre condamnera si nous laissons nos voisins, l’un après l’autre, nous dépouiller de nos terres sans réagir.
    Néanmoins, nous devons pousser notre raisonnement un peu plus loin, si nous ne voulons pas être la dinde de la farce de façon répétitive. Posons-nous la question de savoir pourquoi tout le monde se croit permis de faire ce qu’il veut au Congo... Les Belges, les Rwandais, les Libanais, les Ndingaris, les Ougandais, les Burundais et maintenant les Angolais se pemettent tout au Congo. Purquoi ?
    Soyons sérieux. Nous devons aimer notre pays, au lieu d’être toujours à la quête du pouvoir et de l’argent. Privilégions d’abord l’intérêt de la communauté au lieu de notre intérêt personnel, ou ceux de notre famille et nos amis.
    Vous qui avez des mandats du peuple congolais, vous devez d’abord être prêts à le défendre, au lieu de passer votre temps dans les ngandas, auprès de nombreuses femmes, qui courrent après vos titres de noblesse et vos pauvres petits dollars. Ne faites plus alliance aux étrangers, quelles que soient leurs origines. A quelque niveau de pouvoir que ce soit.
    Je vais m’arrêter là. Il y a tellement des choses à dire que je pourrais passer des jours devant mon ordinateur...
    S’il vous plaît, aimons le Congo et défendons-la. Que chacun fasse son boulot, et agisse comme un enfant digne du Congo. Vous le hommes politiques en premier. Sinon démissionnez et laissez la place à ceux qu’il faut.

    Vive le Congo.

    • Il est de ma responsabilité individuelle en tant que congolais, dis-je "Vrai Congolais", de pencher mon coeur sur la situation qui prévaut dans notre cher et beau pays LE CONGO nous legué par nos ancêtres. Car, dit-on : "Qui ne dit mot consent". D’aucuns ignorent qu’aucun africain vivant ou actuellement dans le séjour des morts n’eut participé au façonnage des limites politiques de nos Etats actuels. Cfr la conférence de Berlin de 1885. Partant la période où le Congo (RDC actuel) comme propriété du Roi à barbe blanche, Léopold II, jusqu’au 30 Juin 1960, nous n’étions jamais au parfum qu’il y eut encore des problèmes des limites non traités par des colonisateurs européens (belges, français, portugais et j’en passe) et qu’il appartiendrait avec le temps aux jeunes Etats africains indépendants de les résoudre dans la mesure du possible. Ceci doit nous interpeller tous, congolais et angolais épris de paix. Rien de nouveau ne se fait sous les cieux. Les politiques africains doivent savoir se ressourcer dans l’histoire des nations. C’est de là que nous pourrons tirer la sagesse en vue de mieux gérer le présent de nos communautés afin de léguer à nos descendants la paix et leur permettre à garder jalousement cette culture de paix. La Bible nous dit en substance : "Personne ne peut déplacer les bornes placées". Et celui qui le fera sera frappé de malédictions.
      De 1960 alors que la RDC indépendante jusqu’au 11 novembre 1975 alors que l’Angola accèdait à son indépendance, il ne s’est jamais posé aucun problème des limites. La cohabitation entre Congolais, Portugais et Angolais était pacifique. Même du temps fort du régime fasciste du Maréchal, le Congo ne s’est jamais permis de révendiquer aucun centimètre de terre aux différents pays voisins et frères. Rappelons-nous encore de ce dicton zaïrois ou congolais : NOTRE HOSPITALITE LEGENDAIRE. Rappelons-nous également la place de nos forces armées du temps fort du Maréchal alors que le Colonel Kaddafi aurait envié notre armée pour d’autres ambitions hégémonistes. Mais le Congo n’avait envié des terres de nos voisins.
      Ceci revient à dire que nos actuelles autorités doivent faire preuve que nous sommes un grand peuple sage, instruit et clairvoyant en dépit de difficultés conjoncturelles de divers ordres que nous sommes entrain de traverser. Ne soyez pas dupes. Ce sont des douleurs d’enfantement mais vous ne devez en aucune occasion brader notre souveraineté chèrement acquise au prix de nos nombreux sacrifices de nos compatriotes, pères de l’indépendance. En passant, nous citons Papa Simon Kimbangu, Kasa-Vubu, Lumumba, Andula, Tshombe, Bolikango, ... et aussi du Patriarche Antoine GIZENGA encore dans la scène politique actuelle. Vous devez toujours vous rappeler que le Congo n’est pas votre oeuvre, n’est pas non plus votre colonie. Le Congo appartient à tous les congolais (vieux, adultes et enfants). Ne perdez pas de vue que vous pourrez nous prendre en otage avec vos compères de l’occident. Rappelez-vous la place de choix qu’avait le feu Maréchal et tous ces géants qu’il a servi pendant des décennies. Mais au moment "M", ils l’ont déclaré, je cite : "Qu’il appartient à l’histoire". Soyez responsables chacun dans sa portion d’autorité car les mêmes causes produisent les mêmes effets.
      Faisons un pas en arrière lorsque le Projet de Constitution était soumis au référendum, plus d’une voix s’étaient soulevées pour contester une disposition constitutionnelle qui dit en substance : Que la RDC peut concéder une partie de souveraineté territoriale en vue de préserver la paix avec ses voisins. La question à vous poser, vous autorités politiques de notre pays, Président, Gouvernement et Parlement, ne serait-ce pas au nom de cette disposition constitutionnelle que vous avez délibéré ceder lâchement ce territoire de Kahemba ? Le prochain tour ? Masisi ? Walikale ? Muanda ? Kimpangu ? Zongo à l’Equateur ? Kasumbalesa ?
      Au demeurant, l’eouvre humaine n’a jamais été parfaite mais vous devez vous resaisir ; il n’est pas trop tard. Le peuple congolais attend beaucoup de vous. Et vous leur avez produit "merveils".

      Jean BABALU
      Kinshasa/Gombe

  • Chers compatriotes,
    C’est avec stupeur et beaucoup de tristesse que j’ai appris la nouvelle de l’invasion du territoire de Kahemba, dans la region du Bandundu, par la l’Angola. Une fois de plus, notre cher Pays est en proie a la convoitise de la part de l’un de nos voisins du fait des richesses geologiques que regeorge cette partie du territoire national. Rien d’etonnant a cela dans la mesure ou l’on sait que Kahemba, en RDC, est synonyme de Diamants. Ce qui est etonnant, c’est l’abscence de reaction du gouvernement congolais face a cette flagrante agression de la souverainete nationale par un pays voisin. Ni la presidence de la Republique,ni son Gouvernement,nouvellement investi, ni le parlement, bref aucune institution de la Republique ne semble vouloir denoncer cette grave situation .
    A un moment ou notre Pays semble avoir perdu sa souverainete du fait des succesives invasions de son territoire par l’Ouganda et l’Angola, l’opposition a l’imperieux devoir de se mobiliser, en oubliant ses differences, pour interpeller le Gouvernement afin qu’il agisse dans l’interet superieur de la Nation en boutant dehors ces envahisseurs.
    La demeure est en danger, reagissez maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

    Louison Mosengo Ngongo.
    Journaliste independant. Londres

  • Bonjour chers Congolais,

    Je suis aussi de la nationalité congolaise et fier de l’être. Mais il se fait que je ne suis pas tout à fait contant de tout ce qui se passe dans mon pays.

    Nous savons tous que notre pays est tellement vaste qu’il est envié par d’autres pays sur tous les plans le constituant. Mais que cela ne nous laisse pas passifs pour garder le pays entre nos mains. Si nous n’y pensons pas en union, dans quelques années nous verrons de près les congolais nos frères et soeurs étrangers dans notre propre pays.

    Personne n’ignore que le territoire de Kahemba appartient à la RDC. Et ce sont nos frères qui y vivent. Qui peut accepter dans sa propre parcelle qu’il y ait, au milieu, un étranger qui y est entré parce qu’il a escaladé les mur et que pour le mettre dehors il faut des négociations. Jamais. A des cas pareils il faut le chasser avec force parce que intrus dans la parcelle. Pourquopi ne pas le faire aussi pour toute aggression. Pourquoi vivre ensemble avec le peuple qui nous tue comme il entend. Pourquoi ne pas utiliser nos armes aussi pour le mettre dehors.

    Johnny

  • KABUYA NORBERT MAITRE D’HOTEL A LA CITE DE L’O.U.A
    PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU ZAIRE, QUI A RECU, à son Hotel l’equipage de apolo onze en leur tourné au Zaire.