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Jean Luc Mélenchon propose sa candidature aux Collectifs anti-libéraux

Publie le jeudi 30 novembre 2006 par Open-Publishing
14 commentaires

http://laurentfabius2007.over-blog.com

Publié dans "Salade Niçoise"

Jean-Luc MELENCHON a choisi le journal POLITIS pour annoncer à son tour qu’il était disponible pour être le candidat des Collectifs pour une candidature Unitaire. La nouvelle devrait faire un certain effet dans ces Collectifs, alors que les débats pour parvenir à un choix de candidature « par consensus » battent son plein. Alors surtout, que le mouvement traverse sa première crise, avec le retrait de candidature de José BOVE Cette annonce du leader alter-mondialiste a été suivi par l’appel de 34 membres du Collectif Unitaire à signer une pétition allant dans le même sens que lui. Même si par désir d’unité ces 34 membres ont ensuite demandé que l’on enléve set appel.

Nul doute que si Jean-Luc MELENCHON propose sa candidature, c’est qu’il pense que celle-ci peut être une solution à la crise qui traverse le mouvement depuis quelques semaines.

Tout le monde se rappelle en effet la façon dont il faisait vibrer les tribunes durant la campagne sur le "non" au réfrendum sur la Constitution Européenne. Le PRS sa tendance au sein du Parti Socialiste participe d’ailleurs singulièrement aux travaux du Collectif national alors que lui même était le principal soutien de Laurent Fabius lors de la campagne interne pour la désignation du candidat de ce parti.

Jean-Luc Mélenchon a le mérite de ne pas être le "porte parole" d’un parti politique. C’est en effet la condition qu’émettent la totalité des composantes du Collectif, si l’on excepte le PCF, pour pouvoir être candidat.

Hier soir, j’ai informé les militants du Collectif de Saint Roch à qui cela avait été caché, comme dans la plupart des autres collectifs et j’ai ajouté que « le Collectif allait éclater si la démarche de Marie-George BUFFET allait jusqu’au bout ». A la fin de la réunion, Bob INJEY, le premier secrétaire du PCF dans le 06, m’a reproché sans animosité de « ne pas dire la vérité » en effet m’a-t-il appris le PRS, la tendance de MELENCHON, ne s’est pas associée à cette motion lors de la fameuse réunion de Nanterre.

Je profite de l’occasion pour lui faire remarquer que le meilleur moyen pour que je puisse ne pas me tromper, c’est que le PCF lève le "véto" qu’il a posé sur la publication du "procès verbal" de cette réunion. Mais d’autre part je lui dit ce que je ne pouvais lui dire hier soir, puisque j’avais promis à Politis de garder le secret jusqu’à sa publication. Si le PRS ne s’est pas associé à la démarche des autres composantes, c’est probablement par diplomatie vis à vis du PCF sachant que Jean-Luc MELENCHON envisageait de présenter sa candidature.

Jean-Luc MELENCHON est en ce moment en mission au Vénézuela, n’a pas pu être interviewé par nous, pour qu’il apporte plus de précision.

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Messages

  • C’est déjà compliqué de travailler en restant dans le projet du collectif, donc de continuer à vouloir le modifier est suicidaire.
    Les candidatures à la candidature sont closes depuis pas mal de temps, des gens se mobilisent depuis le début pour essayer d’avancer, ouvrir la porte à d’autre candidature n’est pas logique, c’est remettre en question le projet. Continuons la démarche consensuelle.
    Drôle de Coco

  • Hé lamothe faut pas aller plus vite que la musique...

    « Je serai là où le devoir commande », un entretien avec Jean-Luc Mélenchon

    Denis Sieffert et Michel Soudais

    Sévère sur la victoire de Ségolène Royal et l’évolution du PS, l’ancien ministre Jean- Luc Mélenchon soutient la tentative d’union de la gauche antilibérale, à laquelle travaillent déjà ses amis de PRS au sein des collectifs. Peut-il être le candidat qui incarnera ce rassemblement en 2007 ? S’il ne dit pas « oui », le sénateur de l’Essonne n’exclut pas non plus cette hypothèse.

    La désignation de Ségolène Royal est-elle un événement banal dans l’histoire de la social-démocratie française ou marque-t-elle un changement de nature ?

    Jean-Luc Mélenchon : C’est un changement d’époque. Aucune formation politique ne pourra l’ignorer. Car cela découle de changements fondamentaux dans le champ politique lui-même. Le cadre de la Ve République a changé avec le quinquennat. C’est plus que jamais autour de l’élection présidentielle que la vie politique s’organise, et cette exagération est l’antichambre de toutes les dictatures. Celle de l’opinion des sondés, celle de la personnalisation de la politique et ainsi de suite. Surtout, la France est en état d’urgence politique. Le décrochage de la représentation politique est criant. Depuis le référendum, nous sommes à un paroxysme. Chirac a réussi ce tour de force de dire au peuple français : ce que vous décidez n’a aucune espèce de conséquence, ni pour moi ni pour le monde. Il n’a pas retiré la signature de la France au bas du traité ; il est resté et a nommé un autre Premier ministre, qui a approfondi un cours libéral en contradiction absolue avec le vote du suffrage universel. Dès lors, tout le reste suit : une volonté irrépressible de renouveau. Parfois pauvre en contenu. C’est le cas de l’idée qui voudrait que le renouvellement passe par le changement de sexe à la tête de l’État. Enfin, la forme de la désignation tourne aussi une page interne parce que si, au bout du compte, l’affrontement des idées se concentre sur les personnes au moment de l’investiture, à quoi servent les congrès ? Quelle est la signification des anciens courants ? Ils sont allés en quelque sorte au bout d’eux-mêmes. Ce n’est pas l’écurie qui fait le cheval, mais le cheval qui fait l’écurie.

    Est-ce qu’on peut charger cette désignation d’un contenu politique dans le sens de plus de libéralisme ?

    Absolument. Qu’ils le veuillent ou non, les vainqueurs participent d’un processus politique qui renforce les bases du libéralisme : peu pour la loi, tout pour le contrat ; adieu la République une et indivisible, vive les régions ! Les corps représentatifs ne sont plus pertinents pour exprimer l’intérêt général, des jurys y suffisent ; la démocratie de délégation est un frein, mieux vaut la démocratie de l’instantané, convocable à tout moment sous forme de panels. Certes, tout moyen qui explose les corps représentatifs pour raccourcir la distance à celui qui veut parler peut donner l’apparence d’une plus grande transparence et d’une plus grande efficacité. En réalité, c’est une dépossession du pouvoir citoyen : le pouvoir de prendre une décision tous ensemble et de la voir s’appliquer à tous.

    Le schisme au sein de la gauche française entre une gauche qui se veut encore antilibérale et le parti socialiste ne s’est-il pas aggravé ?

    C’est le risque majeur du moment. Il existe au PS des gens dont la stratégie toujours pensée, jamais dite, consiste à organiser un partage des rôles entre une gauche de gestion et une gauche de protestation. La gauche de gestion se trouvant incapable à elle seule d’atteindre la majorité, il lui faudra alors trouver des alliés disponibles ailleurs. Pour cela, il faut en face un autre pôle de gauche qui accepte cette coupure et joue le rôle de la protestation impuissante. Il faut absolument empêcher cela. C’est la raison pour laquelle je me suis battu pour l’union des gauches sans exclusive. J’ai compris chemin faisant que l’union serait déséquilibrée avec un PS tout puissant et une poussière de partis autour. Il faut donc une candidature commune de l’autre gauche.

    Cette évolution laisse-t-elle encore une place au PS à des gens qui, comme vous, considèrent que le « non » est un acte fondateur ?

    Le PS a tendance à régler la contradiction entre le « non » et le « oui » de manière nombriliste. Il s’agirait de la dépasser entre gens de bonne compagnie comme si c’était une querelle de bornage de territoire. C’est risible. Il y a une décision du peuple français. Comment prendre en compte son vote et s’appuyer dessus pour modifier la donne dans toute l’Europe ? Si on ne le fait pas, la course de vitesse avec l’extrême droite sera perdue. Dans tous les pays d’Europe, l’extrême droite est en progression. Ce n’est pas un débat abstrait. Une catastrophe politique concrète est en marche. Est-ce que des gens comme moi ont leur place au PS ? Apparemment, oui. Tout le monde peut acheter une carte au PS. Soixante-dix mille personnes ont adhéré au PS et sont venues voter. Personne ne n’est soucié de les former ni de leur donner un vocabulaire de référence commun. On a vérifié leur identité, pas leurs convictions. Ce parti est devenu tellement froid ! Depuis trois ans, je n’ai jamais eu de rencontre avec le Premier secrétaire autrement qu’à ma demande, même aux pires moments de conflit. Des entretiens toujours courtois, amicaux, souvent plaisants, mais n’ayant aucune espèce de conséquence politique particulière. Tout est rapport de force. Voyez Ségolène Royal après sa victoire. Dans le discours officiel : « Aidez-moi, j’ai besoin de vous. » Aux médias, le message à transmettre aux perdants, qui ont attendu cinq jours sa réponse à leur coup de fil, cette phrase incroyable : « Avec ce résultat, il n’y a pas besoin de réconciliation. Il n’y a besoin de négocier avec personne. » C’est en effet une autre façon de faire de la politique.

    Vous avez été le seul au PS à garder le contact avec cette « autre gauche ». Comment en percevez-vous l’évolution ? Cette autre gauche s’est extraordinairement homogénéisée, sans que pour autant les groupes qui la composent se soient dilués. Elle a des référents communs, avec des mots qui sont souvent les mêmes concernant la critique du libéralisme ou du nouvel âge du capitalisme, avec aussi quelques fondamentaux de ce que pourrait être une politique alternative. Elle s’est également homogénéisée sur l’idée que c’est dans une synthèse qu’elle pourrait jouer la grande partie. Jusqu’au référendum, elle doutait d’elle-même et, au fond, s’accommodait d’un rôle de témoignage d’autant plus sympathiquement accueilli qu’il était impuissant. Avec le référendum du 29 mai, cette autre gauche a goûté à la victoire et découvert qu’elle était aussi capable de l’emporter. Il lui reste à accomplir une rupture culturelle : accepter l’idée qu’une synthèse entre ses composantes n’est pas déshonorante, qu’elle peut accéder au pouvoir et doit s’y préparer.

    Y a-t-il un avenir possible au sein de cette « autre gauche » pour des socialistes comme vous ?

    J’y ai toujours été bien accueilli, parce que mon raisonnement est d’une pièce. Et je demande que chacune de ses étapes soit examinée et discutée au lieu qu’il soit raillé sottement, comme le font certains dans les deux gauches. Un seul parti peut-il gagner seul contre la droite ? Non. Dès lors, comment faire gagner la gauche ? Jusqu’à présent, et sauf avis contraire, la clé, c’est le rassemblement. De toute la gauche. Donc le PS et l’autre gauche. Mais il ne s’agit pas seulement d’additionner des patrimoines électoraux, mais de créer une dynamique. Pour cela, il faut que l’autre gauche parvienne à une candidature unique. Raison pour laquelle il n’y a pas de contradiction à dire qu’on veut l’union de toute la gauche sans exclusive et que l’on est partisan de l’union de toute l’autre gauche autour d’une candidature commune. C’est ce que j’appelle l’union dans l’union. Allons plus loin : l’idéal, c’est un gouvernement de toute la gauche. Mais, au minimum, c’est un accord général de désistement. Donc une forme de compétition électorale qui le rende possible. Dans les deux sens, bien sûr. Ensuite, un groupe parlementaire a beaucoup de cordes à son arc pour agir. Le choix n’est pas aussi binaire que le croit la LCR. Il ne se limite pas au soutien sans condition ou à l’opposition sans discussion. Bref : voici ma ligne d’action. Au PS, je mène la bataille contre ceux qui ne veulent pas d’une union sans exclusive à gauche. Et pour un programme de gauche comme l’a présenté Laurent Fabius. Dans les collectifs, mes amis qui s’y trouvent essaient d’être des facilitateurs pour la candidature commune sans a priori. Et leur culture les conduit à travailler pour que le programme reste un programme de gouvernement, un programme qu’on soit capable d’appliquer s’il est majoritaire. En fait, nous ne sommes candidats à rien d’autre qu’à être utiles.

  • Stop ça suffit, des règles ont été faites, certains voudraient passer au dessus....Stop trop de dégats...Mais à qui donc profite d’attiser le feu, voir la haine.....???
    Bruon.C

    • Stop ça suffit, des règles ont été faites, certains voudraient passer au dessus....Stop trop de dégats...Mais à qui donc profite d’attiser le feu, voir la haine.....???
      Bruon.C

      Quelle règle ?

      Il y a pas us d’accord avec la LCR, Jean Luc Mélenchon était la aussi contre le non, Bovai est pas en phase, faut signé des vrai accord, et revoir la copie il y a un problème inutile de joué l’autruche.

      Ça va pas et tout le monde est mal alaise, des militent de la LCR, au militent du PCF, en passent par les mondialiste, il y a un problème.

      Retourné a la table des négociation sinon on pourra pas faire campagne sereinement pour le collectif unitaire.

      Rebelle

  • Que J L Mélenchon soit au Vénézuela est une bonne chose vat-il en revenir avec de

    bonnes percpectives ? et que l’on cesse le tango deux pas en avant un en arrière ,allez

    donc sur le cite de Grigny-citoyenne.org pour vous faire une idée d’une municipalité

    qui fonctionne gauche anti-libérale son maire a lui aussi fait un séjour au Vénézuela

    écouter cet Homme ,plein d’humanisme ,de bon sens "oeil de bison" est d’alleurs étonné

    que personne parle de cette commune ( département du Rhône)

    mais au fait pourquoi pas J.L .MELENCHON pour mettre tout le monde d’accord

    GAGNER IL FAUT IMPERATIVEMENT GAGNER et porter haut ce mouvement en qui un

    nombre imprèssionnant de français ont mis tous leurs espoir

    oeil de bison

    • Il aurait été plus sain et plus crédible, et même digne de confiance, si Mélanchon avait annoncé la couleur d’entrée. Il a attendu l’élection interne pour choisir son chemin. Ca fait pas sérieux de vouloir proposer sa candidature maintenant que le train est parti. Ca une connotation légèrement opportuniste qui ne m’inspire pas confiance. Faudrait arrêter de prendre les gens de gauche pour des niais, ou de doux rêveurs sans cervelle !

    • Comment ça le train est parti ?
      j’suis désolé il n’est pas parti il est encore en gare, on a le plan mais pas le chauffeur.

      Et je te rappelle que nous sommes dans le même train, que nous sommes présent dans les collectifs et finalement depuis sa création lorsqu’il était embryonnaire (référendum !).

      Si c’est le cas il n’est pas opportuniste, il y avait quelque choses à faire au PS, cette choses est maintenant faite ! Maintenant il y a autre choses à faire, l’union antilibéral, uniquement ça !

      Raskolnikov

    • Comment ça le train est parti ?
      j’suis désolé il n’est pas parti il est encore en gare, on a le plan mais pas le chauffeur.

      Salopards de cheminots.
      Toujours en grève à défendre leurs droits de privilégiés !

      Jean-Michel (PCF)

    • ouai c’est vrai ça, avec la prime au charbon et tout !

      Salaud de grèviste ils vont finir par nous en faire une générale ;-)

      raskolnikov

    • faut lire ... mélenchon est pas un candidat de plus, il rappelle juste que lui, et ses camarades de PRS, mais aussi , j’en suis de plus en plus persuadé, bien des camarades de la gauche du PS, seront là ou ils auront le sentiment d’être utiles ... Je pense qu’ils sont clairs ... alors pas de procés ici , ils auront déjà assez de mal à faire face aux attaques des ségolatres ...
      Je le rappelle, il y a une tradition de parti ouvrier au PS, enfin dans celui qui descendait dans la rue en 34 - 36, dans celui qui s’est impliqué dans le programme du CNR ... alors stop ... on aura besoin de tout le monde, y compris des militants et des électeurs Socialistes qui se positionnent vraiment à gauche ...

    • Allez donc faire un tour sur le site de G.Filoche et consorts ! democratie et socialisme.

      Roger Haute Provence

    • Vu !

      Cher(e) s camarades,

      Ségolène Royal est maintenant la candidate de notre parti. Nous devons tout faire pour qu’elle gagne en 2007 face à Sarkozy ou tout autre candidat de droite.

      Nous savons tous, en effet, ce que seraient les conséquences d’une défaite de la gauche pour le salariat de notre pays : le droit de grève serait vidé de son contenu et le patronat et la droite auraient les mains libres pour mettre à mal tout ce qui reste de nos acquis sociaux (assurance maladie, retraite, sécurité sociale, assurance chômage, allocations familiales, droit du travail..) et de nos services publics.

      Nous devons tout faire, aussi, pour que nos candidats aux législatives puissent l’emporter et remplacer cette majorité UMP-UDF qui pendant cinq longues années se sera attaquée à notre modèle social et fait reculer la démocratie en maintenant en place des premiers ministres rejetés massivement par les urnes ou les mobilisations sociales.

      Au point où ils en sont, les Filoche & Co, ils nous seront aussi utiles que des pneus rechapés.

      Jean-Michel (PCF)

    • Ah oui, j’ai continué à lire ce chemin plein d’orties pour les ceusses qui prônent l’ancrage du PS à gauche

      Et l’inénarrable Gééérard balance :

      Le gros problème c’est que pour rassembler la gauche, ca ne peut se faire que sur des propositions de gauche, et là, il va y avoir un gap".GF

      Merci Gérard !

      J’aime bien aussi ça :
      A un internaute écrivant : "Mes camarades rejoignez les forces de gauche antilibérales."

      Le Gégé il a répondu :

      Camarades, restez à votre place, à votre poste, c’est là que vous serez le plus utile pour l’avenir, GF

      Jean-Michel (PCF)