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Jour J pour les 92 salariés de Sodimatex

Publie le mercredi 7 avril 2010 par Open-Publishing
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de Antoine Marguet

salariés, direction et un médiateur négocient en ce moment les indemnités de départ

Les salariés réclament une prime extra-légale de licenciement de 21 000 euros, semblable à ce qu’avaient touché leurs collègues d’une autre usine Sodimatex, fermée en 2006.

Si à l’issue des négociations les salariés n’obtiennent pas ce qu’ils demandent ... ils menacent à nouveau de faire exploser une citerne de près de cinq mètres de long emplie de gaz, juste à côté de l’usine.

Le comité d’entreprise de l’usine Sodimatex de Crépy-en-Valois (60) a décidé mercredi d’user de son droit de d’alerte, devant l’absence de communication de leur propriétaire le groupe Trèves, depuis le 14 janvier dernier. Ce jour-là, la cour d’appel d’Amiens (80) a confirmé une décision de novembre 2009, rejetant le plan social annoncé huit mois plus tôt. La justice a imposé que direction et représentants du personnel reprennent les négociations.

Les 92 salariés se plaignent en outre d’un niveau de production exceptionnellement faible (ils parlent de 10% par rapport à l’activité normale).

Xavier Matthieu appelle Woerth

Le leader CGT des salariés de l’usine Continental de Clairoix (Oise), Xavier Mathieu, a appelé vendredi le ministre du Travail Eric Woerth à intervenir dans le conflit qui oppose les salariés de Sodimatex de Crépy-en-Valois à leur direction.

"Le ministre du Travail, c’est (Eric) Woerth, il est maire à 25 kilomètres d’ici, donc il pourrait peut-être descendre. Ce serait bien qu’il se rappelle qu’il est maire d’une ville de l’Oise depuis des années", a ironisé le leader des "Conti", alors qu’on lui rappelait que le ministre de l’Industrie Christian Estrosi a appelé à une réunion mardi prochain.

Estrosi condamne l’attitude "inacceptable"

De son coté, le ministre de l’Industrie Christian Estrosi a condamné vendredi "l’attitude inacceptable d’une minorité" de salariés.

Il appelle "l’ensemble des parties à reprendre le dialogue et à participer à une réunion de conciliation" mardi prochain, rappelant qu’un conciliateur a été nommé début mars par le tribunal de Senlis.

"Face à la situation si douloureuse de salariés confrontés à la fermeture de leur usine, seul le dialogue social permet d’obtenir des résultats, là où les menaces et la violence ne conduisent jamais que dans l’impasse", fait valoir M. Estrosi.

http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr/info/picardie/jour-j-pour-les-92-salaries-de-sodimatex-62266692.html

Messages

  • Les Sodimatex en colère renouvellent leurs menaces

    Ce mercredi soir, vers 19 heures, les ouvriers de Sodimatex à Crépy-en-Valois ont repris position dans leur usine de fabrication de moquette, en rallumant des feux et en menaçant de nouveau de faire exploser la citerne de propane. Ils entendent ainsi protester contre le piétinement des négociations entreprises dans l’après-midi à la sous-préfecture de Senlis, négociations au cours desquelles le groupe Trèves leur a proposé 3 200 euros de prime supra-légale alors qu’il demandent 21 000 euros d’indemnités supplémentaires pour la perte de leur emploi.
    La réunion se pousuivait à Senlis pendant ce temps.

    Source : http://www.leparisien.fr/oise-60/les-sodimatex-en-colere-renouvellent-leurs-menaces-07-04-2010-877549.php