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Journée de solidarité dans l’éducation : la FSU rejette les propositions du comité d’évaluation
Publie le mardi 19 juillet 2005 par Open-Publishing1 commentaire
Les propositions du comité d’évaluation pour assouplir l’application de la journée de solidarité dans l’Education nationale sont "un mauvais bricolage", a dénoncé mardi le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU) Gérard Aschieri.
Opposé à une application trop rigide de la journée de solidarité dans l’Education nationale, le comité d’évaluation propose dans son rapport de faire travailler les enseignants deux demi-journées, lesquelles seraient consacrées au projet d’établissement. Ils pourraient également assurer sept heures de soutien aux élèves en difficulté.
"Rajouter deux demi-journées comme ça, je ne sais pas à quoi ça sert et ce que ça va apporter au système éducatif", a réagi Gérard Aschieri sur RTL. Pour lui, la proposition de faire du soutien scolaire "oublie simplement ce qu’est la réalité du travail enseignant" : "une heure d’enseignement, (...) c’est beaucoup plus qu’une heure de travail", a-t-il fait valoir.
Sur le fond, "on allonge le temps de travail au nom de la solidarité et on fait peser cette solidarité sur les seuls salariés. Ca n’est pas juste", a répété Gérard Aschieri, pour qui le système prévu "relève du travail forcé". PARIS (AP)
Messages
1. > Journée de solidarité dans l’éducation : la FSU rejette les propositions du comité d’évaluation, 26 juillet 2005, 15:21
LA FSU rejette...OK.
Mais la FSU en prônant une "concertation" accrue entre enseignants (que ces derniers ne demandent en aucun cas, la réunionite, ils ne connaissent que trop !), en ne dénonçant pas la mascarade que constitue le pseudo projet d’établissement, la FSU a donné des armes au gouvernement !