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L’ASN DEMANTELE LES DEMANTELEMENTS !

Publie le vendredi 14 novembre 2008 par Open-Publishing

Droit : Vivement Lundi FR3 Ouest

PARIS - Les centrales nucléaires doivent être démantelées dès leur mise à l’arrêt, alors que leur assainissement peut prendre plusieurs décennies, selon l’Autorité de sûreté nucléaire qui a formulé jeudi des recommandations sur sujet concernant à terme les 58 réacteurs du parc français.

Lorsqu’une unité nucléaire est arrêtée parce qu’elle n’est plus assez sûre ou rentable, les éléments radioactifs peuvent être soit démantelés immédiatement, soit confinés ou démantelés plus tard, pour profiter de la baisse de la radioactivité au fil des ans, selon trois stratégies définies par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le démantèlement immédiat, retenu par l’exploitant français EDF, permet de profiter de la mémoire du personnel des centrales, a souligné André-Claude Lacoste, le président de l’ASN, au cours d’une conférence de presse.

Le but affiché est d’atteindre une dénucléarisation complète des sites, afin de les libérer pour d’autres usages.

Le coût est d’environ 250 millions d’euros par réacteur, ou 15% du prix de sa construction. Depuis la loi TSN sur la transparence et la sécurité nucléaire de 2006, ces sommes doivent être provisionnées par l’opérateur dès la mise en chantier de la centrale.

Sont actuellement programmés le démantèlement du seul réacteur de la filière à eau lourde, à Brennilis, ceux de 6 réacteurs d’ancienne génération (filière graphite/gaz) à Bugey, Saint-Laurent et Chinon, du réacteur à eau sous pression à Chooz, ainsi que celui du réacteur à neutrons rapides Superphénix.

Alors que la majorité des centrales nucléaires françaises datent des années 1970-80, le démantèlement "a pris ces dernières années une ampleur véritablement industrielle", a souligné Jérôme Rieu, directeur des installations de recherche et des déchets de l’ASN.

Démarrée en 1997, la première déconstruction de centrale, à Brennilis (Finistère), a connu de nombreux déboires. Engagée d’abord avec trop d’acteurs sous une "forme compliquée", selon M. Lacoste, elle a été interrompue l’an dernier, le Conseil d’Etat ayant annulé l’arrêt de démantèlement pour manque d’information du public.

Il va maintenant falloir "de 18 mois à deux ans pour instruire le décret" permettant de démanteler le réacteur, "plus une dizaine d’années" avant d’arriver à une dénucléarisation du site, a indiqué M. Lacoste.


«  Le coût est d’environ 250 millions d’euros par réacteur  »

La Cour des Comptes a estimé à 482 millions d’euros pour le seul réacteur de Brennilis, seul réacteur à eau lourde et qui a été pris comme modèle pour les réacteurs PWR !

Non seulement, les installations ne sont pas de la mème technologie , mais encore ce réacteur de Brennilis d’une puissance de 70 MW n’a rien à voir avec les enceintes des réacteurs de 450, 900 et 1300 MW.

Soit l’ASN ne tient strictement pas compte des magistrats de la Cour des Comptes, soit ces Magistrats sont de très mauvais comptables. Depuis quand l’ASN a cette mission de chiffrer les démantèlements !

Leur role n’est pas plutot de vèrifier les procédures, la méthodologie ?

DU FOUTAGE DE GUEULE.