Accueil > L’EUROPE LIBERALE AU SECOURS DES SIENS

L’EUROPE LIBERALE AU SECOURS DES SIENS

Publie le samedi 4 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

L’EUROPE LIBERALE AU SECOURS DES SIENS

Branle-bas de combat cet après midi à l’Elysée pour la réunion du directoire capitaliste de l’Europe.

Sarkozy recevait.

Il s’agissait de sauver les meubles de l’Europe du marché libre et non faussé et cacher cette bien triste affaire : des amis financiers libéraux américains et européens avaient fait les cons ; il fallait voir comment et par quels subterfuges on pouvait leur sauver la mise et faire payer la note à tous les prolétaires européens.

Il y avait la chancelière Angela Merkel, Silvio Berlusconi, Gordon Brown pour un mini-sommet surnommé « G4 » et le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso.

Tous ceux qui nous ont mis dans ce merdier.

Ce G4 a bien travaillé pour ce monde de requins (il est permis de penser que nos banquiers, après une petite remontrance, on leur réduira leurs parachutes dorés, iront certainement prendre à partir d’une république bananière) pourront continuer à vaquer à leurs occupations favorites, la spéculation, puisque les contribuables mettront la main à la poche pour payer leurs frasques.

Sarkozy, toujours en délire avec l’argent public (voir sont train de vie à l’Elysée), lui qui accusait les banquiers de sa vindicte, ne voulait plus voir qu’un capitalisme d’entrepreneur.

Comme si que le capitalisme est entrepreneur, il est avant tout profiteur.
Notre « sauveur » a ainsi tronqué le capitalisme moralisateur de sa harangue de Toulon pour celui d’entrepreneurial.

Le capitalisme peut donc dormir sur ses deux oreilles, les mousquetaires européens ne lui a donné qu’une pichenette ; « surtout ne recommencez plus ».

Et puis, nous avons comme clou de l’après midi, le prestigieux directeur du FMI venu porter son diagnostic et sa feuille de soin à l’Elysée ; « arrangez vous et coordonnez vous pour le marché » ; le soldat US Strauss-Kahn, le socialiste pourvu, ne pouvait faire autrement que de lécher les bottes de ses maitres qui l’avaient désigné pour ce poste mirifique et bien payé.

Et après une petite larme pour les épargnants, le tour était joué : chaque état mettra de l’argent pour renflouer les banquiers libéraux.
Mais qui va alors payer la facture !

Pas les actionnaires.

Et si les épargnants, les gros certainement, ont eu toutes les délicatesses du G4, il n’en sera pas de même pour les salariés et les retraités européens à qui on demande de la sueur et des larmes et de ranger au placard toute revendications.

Avec Sarkozy et les pékins du G4 une nouvelle formule a vu le jour : travaillez plus pour gagner moins pour renflouer les actionnaires et les banquiers

Le 7 octobre doit être une journée de lutte pour que partout dans le monde les travailleurs se dressent contre ce capitalisme destructeur.

babeuf42

Messages

  • Que des minables !!!

    Notre guignol assure qu’il ne laissera pas tombé les banques ( entendre ses amis financiers ), que les épargnants ( entendre ses amis actionnaires) ne perdront pas un euro .... et les salariés qui perdent leur boulot, les saisis et ceux qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts ... Qu’est-ce qui leur dit ? Rien Rien Rien ou sinon bandes de fainéants, de profiteurs... circulez ! y-a rien à voir et Fermez-la !!! Car nous allons vous faire les poches !
    Babeuf a raison : même si la journée du 7 octobre est bien mal préparée et n’a rien de très révolutionnaire profitons en pour leur dire : Nous ne sommes pas vos cons, ni vos bons. Nous nous ne laisserons pas faire !

    Boris XX°

  • Il y a certes le flou et la faible implication des salariés, mais c’est l’une des premières manifestations mondiales de ce genre. En ce sens elle m’interesse. On ne peut sans cesse hurler à l’internationalisme quand ça se passe en Bolivie ou ailleurs et rejeter une initiative qui tente concrètement de réunir ceux qui luttent.
    De plus la "dignité" au travail, derrière l’approximatif du mot recouvre tout ce qui est détruit durant cette période pour faire du travail un acte de réalisation de soi. A charge pour chacun d’en préciser le contenu.
    Léon