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L’IMMIGRATION : UN SUJET TABOU ?

Publie le lundi 14 janvier 2008 par Open-Publishing
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Depuis 25 ans, la question de l’immigration obnubile les politiques français. D’aucuns en ont fait leur fond de commerce électoral, non sans succès d’ailleurs.

Curieusement, on peut dire sans risquer d’être démenti que le Président Sarkozy doit sa victoire électorale à des propos, sur ce thème, qui ont séduit une partie de l’élection traditionnellement acquise aux idées du FN.

La gauche réformiste ne s’est pas prononcée clairement sur cette question sauf sur un registre humanitariste. Quant à la gauche radicale, elle n’a pas fait mystère de la vocation de la France à accueillir le Monde entier au mépris du réalisme.

Les questions économiques, sociales et culturelles posées par les populations immigrées sont taboues dans ces deux dernières formations alors qu’elles sont démagogiquement exploitées par la droite et l’extrême droite à l’occasion des rendez-vous électoraux.

Comment un pays comme la France dans lequel nous savons tous que chaque année des emplois détruits ne sont que partiellement remplacés par de nouveaux emplois.

Que conjugués aux délocalisations le chômage de masse s’accroit et qu’il est de très loin supérieur aux statistiques officielles.

Les Français défavorisés et immigrés installés légalement en France sont les premières victimes de cette catastrophe économique et sociale. D’où vient-il alors que l’on continue une politique d’immigration dont on a pu voir les résultats depuis 1976. Si je prends cette date, c’est à dessein : VGE et son 1er ministre firent voter une loi sur le regroupement familial.

On en connaît aujourd’hui le résultat : guettoisation de quartiers, dégradation des habitations principalement en raison du fait que ces populations provenaient de vieilles sociétés agraires, développement d’une économie souterraine (il faut bien se sustenter) et progressivement, chose inédite dans ce vieux pays centralisateur sous les monarchies mais davantage chez les jacobins, naissance de "territoires perdus de la République".

Résurgence en France des religions avec signes ostentatoires d’appartenance religieuse à laquelle le Président de la rupture ne cache pas sa sympathie. Pêle mèle, il nous parle de racines chrétiennes de notre pays mais aussi crée une sorte de conseil représentatif des musulmans de France et les lieux cultuels fleurissent un peu partout en France bientôt financés par l’Etat. Que cherche-t-on quand la double voir la triple nationalité est complaisamment accordée ?

L’intégration, l’assimilation ? La tribalisation plus certainement. Un Etat utilitaire et une patrie d’affection rendant schizophrène ces populations piégées. L’aide au tiers monde est une nécessité à laquelle la France et l’Europe des peuples doivent s’atteler prioritairement pour éviter le déracinement et un avenir problématique en Europe.

Messages

  • Lecteur assidu de bellacio, je me risque à l’écris ( Désolé pour l’ortho) car enfin un sujet tabou est ici abordé. Il n’y a pas de vérité officielle mais uniquement la constance des faits.
    L’immigration est une réalité, l’avoir nier par méprit idéologique est la principale cause de désaffection des classes populaire envers les partis d’extrêmes gauches ! La seule idée juste de Michel Rocard, résumée ici => "La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part", surtout dans le contexte économique d’aujourd’hui ; est d’une logique implacable. Il faut être aveugle (politiquement) comme le fut la science officielle soviétique sur la génétique (par idéologie négation des lois de Mendel) pour refuser la logique quand elle ne colle pas au dogme. Lorsque les partis dit de "gauche" ne se moqueront plus du populo, peut-être qu’alors ils retrouveront L’Élysée. Evidement nous devons accueillir les réfugies politiques mais absolument pas les économiques ! L’ingérence de nos gouvernements (La Franceàfric) est à l’origine de cette misère et du déferlement voulu en main-d’œuvre bon marchés. Le patronat européen (français encore plus) ainsi que les dictatures du tiers-monde (instiguaient par nos dirigeants !) ont tout avantagent aux flux migratoires. Cela diminue ici les coûts de productions et cela évite de s’occuper des gueux là bas. En cessant notre parasitisme du sud (pillage économique et humain) ainsi qu’en promouvant des états démocratiques nous feront mieux que de soulager la pseudo conscience humanitaire du blanc avec du riz ou en rapt de faux orphelins ! Ceci uniquement non à force de dons ou belle paroles mais en votant pour une gauche logique ; ce qui ne fut jamais l’apanage des Socialistes ni des mes camarades Internationalistes. Nous vivons sur le dos du monde, soyons réaliste et la planète mangera à sa faim ! Arno l’anar de province. AAP