Accueil > L’IMPOSTURE DE SARKOZY

Le « 11 septembre français » à Toulon se glorifiait un commis de l’Elysée avec le discours du président de la république.
Rien ne sera plus comme avant, nous disent, d’un grand élan, les experts économiques de la bourgeoisie, qui niaient hier que la France puisse être touchée par cette crise financière.
Nous avions connu le communisme, depuis le mur de Berlin le libéralisme, et maintenant nous aurons un capitalisme vertueux s’exclamaient ces individus.
Une espèce de révolution copernicienne.
D’une chaine à l’autre de la télévision, l’on passait de Wall-Street à la City, avec incursion à Toulon où Sarkozy avait invité personnellement 5000 supporters du nouveau capitalisme pur auquel Sarkozy feint de croire.
Le capitalisme moral voilà la nouvelle recette. Le « 11 septembre français » à Toulon se glorifiait un commis de l’Elysée avec le discours du président de la république.
Rien ne sera plus comme avant, nous disent, d’un grand élan, les experts économiques de la bourgeoisie, qui niaient hier que la France puisse être touchée par cette crise financière.
Nous avions connu le communisme, depuis le mur de Berlin le libéralisme, et maintenant nous aurons un capitalisme vertueux s’exclamaient ces individus.
Une espèce de révolution copernicienne.
D’une chaine à l’autre de la télévision, l’on passait de Wall-Street à la City, avec incursion à Toulon où Sarkozy avait invité personnellement 5000 supporters du nouveau capitalisme pur auquel Sarkozy feint de croire.
Le capitalisme moral voilà la nouvelle recette.
Nous étions à deux doigts de la catastrophe nous dit-il ; et pour rassurer, de dévoiler que si la crise aura un impact en France et en Europe, il n’est nullement question de mettre en place une politique d’austérité et de nouveaux impôts. Fermez le ban…
Menteur, c’est déjà en cours.
Baisse des salaires et des retraites, licenciements massifs, refus de prêts bancaires etc.
Et la main sur le cœur, d’invoquer qu’il avait promis de rendre du pouvoir d’achat et non d’en prendre. De la blague…
Et pour moraliser, de nous dire qu’il mettrait bon ordre en revoyant le système des parachutes dorées et là, Madame Parisot, du Medef, de s’époumoner sur les vertus d’un capitalisme entrepreneur avec comme première tâche la modération des rémunérations ; « chassez le naturel il revient au galop ».
Bref un 11 septembre, une stratégie de choc, la fin d’un monde et le début d’un autre, capitaliste soit dit en passant, parce que ces gens là, en aucune façon ils n’envisagent son dépassement.
Bref utiliser le choc produit par l’état de crise pour faire passer le message du gendarme américain : la crise financière ne peut se résorber que si le capital est débarrassé de ses actions pourries et pour cela il faut que dans le monde entier les travailleurs payent l’addition.
Et l’addition est lourde, certainement plus de 1000 milliards de dollars aux Etats-Unis et combien pour l’Europe ?
La France : il faudrait la calculer la perte… A voir la déclaration grave de Sarkozy, la grosse pochette surprise nous attend.
On sait déjà que les contribuables américains vont payer 3000 dollars chacun pour sauver les multinationales US.
Sarkozy s’est déplacé à New-York, soi-disant à l’ONU, le week-end dernier ; c’était pour aller prendre les ordres chez le maitre américain.
De son discours de ce soir, retenons que le capitalisme est en crise durable et que sa parade c’est de la faire payer aux travailleurs et aux retraités salariés.
Quand Sarkozy insiste, l’air compassionné, avec une fausse gravité, que c’est une crise qui aura des conséquences sur la croissance, le chômage, le pouvoir d’achat, il ordonne pour les travailleurs de se serrer la ceinture pour redonner aux actionnaires les dividendes et rentes perdues.
Pour enrober la pilule, il nous dit, que l’Etat interviendra, que personne ne verra son compte bancaire remis en cause.
Parole de « bonimenteur », quand on sait que l’argent placée pour les retraites dans le fond de réserves s’est dévalué de plus de 30% et que les caisses complémentaires, qui elles aussi ont acheté des actions pourries, feront boire le breuvage de l’austérité aux retraités en projetant pour l’année 2009 et plus des reculs nouveaux sur les prestations retraites et les droits des futurs retraités.
Un expert, ce soir, glorifiait la force du verbe du chevalier blanc Sarkozy qui conduirait une croisade contre le capitalisme voyou.
Mascarade.
Le capitalisme, c’est le vol, disait un révolutionnaire ; le moraliser est une tartuferie de plus de Sarkozy pour de cacher la réalité : celle d’un capitalisme inamendable.
Sarkozy trompe les gens car c’est toute la stratégie néolibérale qui est en cause, il l’a défendue au niveau de l’Europe en bafouant le « vote non » des français concernant la constitution Européenne.
Sarkozy, en fait, veut profiter de la crise du système pour en remettre une louche à la déconstruction sociale qu’il met en œuvre avec la MEDEF.
Imposture et canaillerie certainement.
Comme le disait Marie George Buffet à la fête de l’humanité, c’est bien une bataille de fond entre le capital et le travail, entre le salarié et l’actionnaire.
Une bataille de classe quoi.
Le 27septembre, premier rendez-vous pour les salaires et les retraites du Medef à l’Elysée, soyons nombreux.
Nous étions à deux doigts de la catastrophe nous dit-il ; et pour rassurer, de dévoiler que si la crise aura un impact en France et en Europe, il n’est nullement question de mettre en place une politique d’austérité et de nouveaux impôts. Fermez le ban…
Menteur, c’est déjà en cours.
Baisse des salaires et des retraites, licenciements massifs, refus de prêts bancaires etc.
Et la main sur le cœur, d’invoquer qu’il avait promis de rendre du pouvoir d’achat et non d’en prendre. De la blague…
Et pour moraliser, de nous dire qu’il mettrait bon ordre en revoyant le système des parachutes dorées et là, Madame Parisot, du Medef, de s’époumoner sur les vertus d’un capitalisme entrepreneur avec comme première tâche la modération des rémunérations ; « chassez le naturel il revient au galop ».
Bref un 11 septembre, une stratégie de choc, la fin d’un monde et le début d’un autre, capitaliste soit dit en passant, parce que ces gens là, en aucune façon ils n’envisagent son dépassement.
Bref utiliser le choc produit par l’état de crise pour faire passer le message du gendarme américain : la crise financière ne peut se résorber que si le capital est débarrassé de ses actions pourries et pour cela il faut que dans le monde entier les travailleurs payent l’addition.
Et l’addition est lourde, certainement plus de 1000 milliards de dollars aux Etats-Unis et combien pour l’Europe ?
La France : il faudrait la calculer la perte… A voir la déclaration grave de Sarkozy, la grosse pochette surprise nous attend.
On sait déjà que les contribuables américains vont payer 3000 dollars chacun pour sauver les multinationales US.
Sarkozy s’est déplacé à New-York, soi-disant à l’ONU, le week-end dernier ; c’était pour aller prendre les ordres chez le maitre américain.
De son discours de ce soir, retenons que le capitalisme est en crise durable et que sa parade c’est de la faire payer aux travailleurs et aux retraités salariés.
Quand Sarkozy insiste, l’air compassionné, avec une fausse gravité, que c’est une crise qui aura des conséquences sur la croissance, le chômage, le pouvoir d’achat, il ordonne pour les travailleurs de se serrer la ceinture pour redonner aux actionnaires les dividendes et rentes perdues.
Pour enrober la pilule, il nous dit, que l’Etat interviendra, que personne ne verra son compte bancaire remis en cause.
Parole de « bonimenteur », quand on sait que l’argent placée pour les retraites dans le fond de réserves s’est dévalué de plus de 30% et que les caisses complémentaires, qui elles aussi ont acheté des actions pourries, feront boire le breuvage de l’austérité aux retraités en projetant pour l’année 2009 et plus des reculs nouveaux sur les prestations retraites et les droits des futurs retraités.
Un expert, ce soir, glorifiait la force du verbe du chevalier blanc Sarkozy qui conduirait une croisade contre le capitalisme voyou.
Mascarade.
Le capitalisme, c’est le vol, disait un révolutionnaire ; le moraliser est une tartuferie de plus de Sarkozy pour de cacher la réalité : celle d’un capitalisme inamendable.
Sarkozy trompe les gens car c’est toute la stratégie néolibérale qui est en cause, il l’a défendue au niveau de l’Europe en bafouant le « vote non » des français concernant la constitution Européenne.
Sarkozy, en fait, veut profiter de la crise du système pour en remettre une louche à la déconstruction sociale qu’il met en œuvre avec la MEDEF.
Imposture et canaillerie certainement.
Comme le disait Marie George Buffet à la fête de l’humanité, c’est bien une bataille de fond entre le capital et le travail, entre le salarié et l’actionnaire.
Une bataille de classe quoi.
Le 27septembre, premier rendez-vous pour les salaires et les retraites du Medef à l’Elysée, soyons nombreux.
Messages
1. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 25 septembre 2008, 23:24, par Brutus
Imposture et canaillerie : bien vu. Mais bon, il y en a pas mal qui se sont fait prendre au "gauchisme" de Chirac, ça pourrait bien encore marcher avec celui de "Sarko l’Américain". On parie ?
2. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 07:27
Veuillez m’excuser pour les doublons au début du texte ; j’ai dû faire une fausse manoeuvre.
Quand à l’utopie chez Sarkozy c’est celle de servir les comptes en banque des riches et son discours c’est du sang et des larmes pour les salariés et du réconfort pour les actionnaires qui ne seront pas abandonnés si la bourse venait à s’écrouler.
L’idée de "pas touche à mes actions" est la trame de son discours quand il dit par exemple que les épargnants ne doivent pas en être les victimes, les gros épargnants assurément.
Babeuf42
3. le capitalisme est finie, 26 septembre 2008, 07:32
la fin du pétrole bon marché va anéantir ce système et c’était prévisible
la démondialisation va commencer, les multi nationale vont peu à petit à petit disparaitre
4. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 08:11, par karkjooris
vive la décroissance ou vivre et penser autrement...c’est la fin du mythe de Babbit ou les néobarbares. à lire les cahiers de L’IEESDS....FEU GORZ avait bigrement raison (consulter le site décroissance)
1. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 09:45
le systeme ne peut changer sinon à diviser par 5 la valeur de la bourse , à peine la bourse petait qu’ils speculaient sur le petrole comme un affamé cherche de la bouffe , + 20 dollars en quelques secondes alors que la consomation s’écroule
2. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 10:15
l’idee de garantir chaque euro boursicoté, est une manière de dire : allez y , je vous couvre, juridiquement ça peux se monnayer style, ma maison est pourrie, mon boulot est pourri , il nous prend pour des cons, y-a-t’il eu grand messe sur l’emploi ?,la sécu ?, l’école ? non , voila le vrai visage des pays dit riches : la bourse
3. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 10:16, par JP
Le capitalisme peut perdurer et se renforcer avec une politique de décroissance car ce qui est rare est cher dans la pénurie ... et le capitalisme aime la pénurie et la chèreté des choses. VOyez comment les légumes et les fruits sont détruits pour maintenir les cours. La décroissance est une invention alternative des capitalistes. au lieu de décroissance il vaudrait mieux parler de répartition des richesses produites ce serait plus malin.
4. L’IMPOSTURE DE SARKOZY, 26 septembre 2008, 22:41, par JdesP
Il va nous péter plus vite la Sécu, privatiser encore plus vite nos derniers services publics, supprimer les maternelles pour "réduire la dette" et nous faire payer toujours plus, s’acharner encore plus sur les chômeurs, les retraités, les jeunes : Sarkozy est un nuisible.