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L’UNEF regrette l’absence de grâce présidentielle pour les manifestants anti-CPE condamnés

Publie le mercredi 12 juillet 2006 par Open-Publishing
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L’UNEF regrette que malgré sa demande et celle de plusieurs autres organisations syndicales, le président de la République Jacques Chirac n’ait décidé d’aucune mesure de grâce présidentielle pour les jeunes condamnés après les incidents des manifestations contre le contrat première embauche (CPE).

Dans un communiqué diffusé mercredi, l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) "regrette qu’aucune mesure" de grâce "n’ait été prise à l’égard des jeunes qui se sont mobilisés contre le CPE et qui sont aujourd’hui traduits devant les tribunaux".

"L’UNEF attendait du président de la République qu’il s’engage résolument dans la voie de la réconciliation avec les jeunes de ce pays en décidant de mesures fortes" de grâce, ajoute la première organisation syndicale étudiante.

Elle rappelle que "pendant le mouvement social contre le CPE, ce sont plus de 5.000 individus qui ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Un nombre important d’entre eux est passé en comparution immédiate devant les juridictions pénales et des poursuites sont encore en cours d’examen".

Le syndicat étudiant "déplore la disproportionnalité des peines prononcées à l’encontre des jeunes et notamment de mineurs : travaux d’intérêt général, privation de droits civiques pendant plusieurs années, peines de prison avec sursis et peines de prison fermes de plusieurs mois parfois".

L’UNEF "rappelle son soutien aux jeunes poursuivis par la justice dans le cadre de la mobilisation contre le CPE", et demande une nouvelle fois à Jacques Chirac "de prendre des mesures fortes à l’égard de ces jeunes".

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