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L’affaire DSK, et le problème du "cul" qui nous gouverne (zaz)

Publie le lundi 20 octobre 2008 par Open-Publishing
26 commentaires

Avertissement :

Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière d’écrire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans l’analyse politique.

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Abstract

Il y a parmi nos concitoyens des gens qui ne mesurent pas encore pleinement l’ampleur du sexe aujourd’hui dans nos affaires politiques, publiques, professionnelles... Certes des lois contre les abus, notamment le harcèlement sexuel, ont été très judicieusement adoptées ces dix ou vingt dernières années, mais ces lois mêmes semblent en fait totalement masquer la vraie réalité. Le sexe dans le boulot notamment est loin d’être réductible à la contrainte, il est en réalité une manière d’être collective largement consentie, les victimes si victimes il y a, ce qui n’est pas, sont ultra-volontaires. Nous voulons souligner, ci-après, que la France a pris de très mauvaises habitudes, si mauvaises qu’elles ne sont plus perçues. Les Etats-Unis loin d’être seulement rigoristes, coincés comme on le dit communément dans nos blogs hexagonaux, les Etats-Unis risquent en vérité d’être très fort en avance sur ce plan.

 1. DSK, l’affaire qui gonfle et qui les gonfle
 2. Les "politiques", la "fesse" et les réserves putassières de la République
 3. L’institutionnel du cul en France, et comment casser la loi non-dite habituelle ?

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1. DSK, l’affaire qui gonfle et qui les gonfle

On a commencé la mi-semaine avec la douloureuse affaire de DSK au FMI, tout le monde en connaît maintenant les éléments premiers : la partie profonde avec Piroska Nagy qui n’était pas douloureuse sur le coup, en janvier de l’année, l’est devenue maintenant 9 ou 10 mois après. DSK a-t-il fait preuve de népotisme en faveur de sa momentanée maîtresse ? (les humoristes du FMI posent même la question trognon de savoir s’il ne lui a pas fait du tort, sic ! nous on adore. Bref, ce qui compte visiblement en tout cas c’est qu’il ait fait quelque chose question pressions morales ou physiques, question pognon (pognon surtout !). Le cul ça, rien à dire, c’est de jure autorisé (la constitution américaine le permet, même si le FMI voit quand même les choses d’un mauvais oeil.), ce sont les à-côtés qui ne sont pas autorisés (les pirochki, le champagne, le caviar, le "blé" en liasses de billets verts payés sur la trésorie du FMI).

Devant l’importance pressentie de cet étonnant bouzingue, nous nous sommes réunis à l’Ocséna : quatre hypothèses stratégiques s’ouvraient à nous. 1°/ On soutient DSK, parce que normalement on est pour les baiseuses et les baiseurs. On constitue même un comité de soutien Strauss Kahnien. 2°/ Bon ben le deuxièmement on a oublié, considérons provisoirement qu’on s’en fout. 3°/ Troisio. On tourne le pouce vers le bas. On dit, quel ton ! mais vraiment quel ton ce DSK ! Comme s’il ne savait pas ce qui était arrivé à Wolfowitz le précédent directeur ... Et puis enfin bon dieu ! c’est quoi ? Draguer une nana dans sa propre boite, alors qu’on les sait hyper-nerveux et très spéciaux là-bas ! Il pouvait pas faire comme tout le monde, Strauss Kahn, descendre dans la rue et se taper chais pas moi ! une Roumaine même mineure (on retire pour mineure !). Une mexicaine, majeure ! Et puis, si c’était pas classe assez, il avait qu’à aller draguer la directrice de la banque privée le bloc plus loin, il disait seulement c’est moi Dominique, je suis le Français mimi du FMI, et blablabla . Donc le scénario 3, option brutale, était finalement (je sais que c’est pas sympa !) : qu’il crève, Strauss Kahn, il est vraiment trop... inconsé... quont.

Ah oui la 2°, v’la ça nous revient, c’était l’hypothèse de l’attente. L’attente de l’enquête à rendre par je ne sais plus quel cabinet. On verra bien ce qu’ils diront. Ils sont très compétonts eux. Cette solution-là, très faux-derche pour des Français qui ne croient en aucun cas au sérieux des expertises américaines, cette hypothèse 2, disais-je, devait certainement s’imposer comme la voie de la sagesse, de la raison garder.

Pfuitt ! La journée d’aujourd’hui a été la journée DSK torride. Au moins 7 ou 800 déclarations ! Les PS strausskahniens, le PS anti SK mais solidaire sur ce combat, le PS sympa, le PS royaliste, peilloniste, le PS delanoiste, le PS auryste, etc. , l’UMP, le porte-parole du bouvernement, le Président soi-même (le président de la république française), la femme de Strauss Kahn, Trichet de la Banque européenne, etc.

Jusque là ca allait, depuis ça gonfle quoi. On vous l’a déjà fait remarquer en une autre occasion, quand le médiatique c’est trop, ça peut même arriver à les gonfler. Mais bon restons objectifs. Le point !

Le point à cette heure "h" c’est :

 DSK est un mec super finalement, si on néglige bien sûr le cul.
 C’est peut-être un tireur de gonzesses mais en tout cas pas un népotiste capable de les favoriser.
 De l’enquête officielle qui ne peut être qu’en sa faveur (multi repetita placent), bien qu’elle soit une connerie typiquement ricaine, on verra bien ce qu’on peut tirer.
 Le FMI a voulu déstabiliser Strauss Kahn. En quoi ? Pourquoi ? Qui ?
 Sa femme l’aime, à juste titre, comme au premier jour. Parfait !

D’où le synopsis à attendre encore . La France devra, doit démontrer, fait grave, en quoi il y a, il y a eu manoeuvre intentionnelle de déstabilisation de Strauss Kahn, mais avant elle doit attendre le rapport du Cabinet chargé de l’enquête qui sera bon ou mauvais ou mi-figue mi raisin. Dans le cas où le rapport est mauvais, DSK aura démissioné avant. Dans le cas où il est bon, il devra démissioner après (il peut pas moins faire). Il n’aura pas à démissionner si le rapport est très mi-figue mi raison, s’il est tombé dans l’eau du caniveau, si on l’a égaré dans un bureau, etc. Bien sûr, selon notre avis, on l’aura forcément égaré s’il est prouvé très vite qu’on a voulu le déstabiliser ainsi que la France, son peuple, son gouvernement, son président qui est aussi, je le rappelle, président de l’Union Européenne.

Dans tous les cas, d’après les calculs, Strauss Kahn a 75 chances sur cent d’être fini, le FMI à 85 chances sur cent de convaincre qu’il est en très mauvais état et viscéralement très mal barré, que la France à 95 chances sur cent de prouver qu’elle ne compte pas et que tout le monde exactement s’en tape.

En résumé, l’affaire DSK est une des plus mauvaises que nous ayons connue depuis Fachoda, l’attentat du petit Clamart et l’affaire complètement montée par un certain journal du soir concernant les godasses du malheureux Dumas.

On va maintenant vous prouver que la malchance de DSK est une opportunité réflexive pour la France.

2. Les "politiques", la "fesse" et les réserves putassières de la République

Dans les années 70, un livre qui fut assurément remarqué, fut, comme on sait, le bouquin de Pierre Rentchnick et Pierre Accoce : "Ces malades qui nous gouvernent". Les auteurs avaient été tout de même très-très discrets sur les aspects sexuels mortifères de nos grands dirigeants. Le livre eût pu s ’ils l’avaient voulu s’intituler pourtant sans forcer "Ces grands malades du cul qui nous gouvernent". Le mal a été réparé en partie depuis par Alexandre Wickham et Sophie Coignard avec leurs divers bouquins sur la Nomenklature, l’Omerta française, bref la mafia chic. On vous renvoie à eux si vous voulez des noms, nous éviterons pour notre part d’être nominatifs, nous n’avons pas les moyens de nous offrir des procès et je présume le présent site non plus. En tout cas, tout est sur la place publique ou presque.

En deux mots, depuis Henri IV, nos ex-présidents (vous avez noté le "ex" qui exclut donc ici l’actualité actuelle), nos ex-présidents ont été fortement portés sur la chose, à l’exception du Général de Gaulle, exception qui constitue d’ailleurs un vrai mystère.

Certains êtres de premier plan ont commencé leur carrière sur le plan allongé, c’est la fesse cachée de leur carrière. Si on fait divers comptes, le vivier sexuel de nos ministres est à la télé et dans les rédactions des principaux journaux. On se rappelle la difficulté que Mitterrand eût une certaine année à trouver des intervieweuses pas suspectes de coucher avec des membres de son gouvernement.

En dehors des plus en vue, les politiques plus petits sont également soignés, par le financement des partis politiques, par les règles de rémunération et d’avantages des principales assemblées de la nation. Un député a des assistantes et assistants parlementaires en assez grand nombres pour vivre son plein bonheur. Idem les sénateurs plus amortis qui placent leurs nièces et leurs petites filles.

On n’a certes plus guère d’affaires de ballets roses Le Troquer, plus guère de madames Claude, plus guère d’enfants légitimes faits sous le manteau. Mais c’est parce que les choses se sont rodées ou que Bertrand qu’on accuse de tout à cause de ses carnets n’a pas poussé jusqu’au bout le sacerdoce qui constituait son éminent boulot.

Dans les grands cinglés du cul en France et à l’étranger, paix à leur âme ! outre Henri IV toujours dans la galantine verte, on a eu JFK, on a Clingtong avec sa pipe rose. Clingtong s’en est bien tiré, ce n’est pas le cas de Henri ou de John Fitzgerald. Un point quasiment sûr et qui rassure c’est que quoi qu’il arrive, DSK s’en tirera mieux que JFK.

Le système français repose sur la tolérance, le silence, et le raisonnement. Deux arguments principaux : ils travaillent beucoup et doivent bien se détendre. Ils ne rencontrent finalement tous que des journalistes et des présentatrices parce que c’est ce qu’ils ont juste le temps compté de fréquenter. C’est vrai que si j’étudie scientifiquement, sociologiquement, le cinéma français d’un point de vue féminin sans être spécialement bobo-bourgeois, tout est très ciblé, j’ai statistiquement mille chances de tomber sur un avocat, un gynéco (normal), un chef de PME, un chef d’orchestre, un écrivain caché, un photographe américain, un grand reporter affilié à RSF... (Bon vous le savez le cinéma français curieusement se vend très mal... Je vous arrête ! les rencontres sont exactement les mêmes dans le cinéma américain.). Il faut s’appeler Obama (c’est son génie !) pour rencontrer un plombier américain. Dans un film il y a quinze ans, l’héroine rencontrait un peintre en batiment. bon ben quand même à ses heures perdues, le jeune beau gars jouait du Rachmaninoff, Sergueï. Moi j’ai rien à dire je me prénomme moi-même Sergueï. Mais t’imagines, tu t’appelles Gérard ! tu passes plus au cinéma ! Tiens Luchini, il n’a pu garder Robert il s’est fait appeler Fabrice.

Va pour les puissants, et les demi-puissants !

Passons aux autres maintenant, la France "normale".

-3. L’institutionnel du cul en France, et comment casser la loi non-dite habituelle ?

Dans un article où il y a quelque temps nous évoquions joyeusement les problèmes du cul comme distorsions singulières du marché de l’emploi français, perte de compétivité probable, perte d’efficacité, perte de rationalité, un aimable lecteur, comme c’était son droit le plus absolu, nous faisait part de son désaccord. D’où sortions-nous ce curieux fantasme ? de quelles statistiques ?

Là-dessus, on restait évidemment cois, pas de statistiques INSEE ou de qui que ce soit. Nous pourrions indiquer comment élaborer les précieux agrégats, mais jusqu’à présent on ne nous a rien demandé sur l’évaluation des méfaits du cul dans l’entreprise en général et l’administration en particulier. On ne nous a rien demandé non plus sur notre version qualitative de la chose question démocratie.

Ces "data" relèvent sans doute principalement, pour le moment, du champ perso de l’expérience, il nous semble toutefois que le constat populaire est loin d’être "out". La "promotion canapé" est un mot qui fait partie du dico, c’est dire !

Un autre argument commun oppososable à notre position est le suivant : Le cul relève d’un libre droit inaliénable de notre vie privée.

Et aussi, dans le boulot : chaque homme est libre de coucher avec qui il veut, si elle le veut bien (elle pouvant être il.)

A priori, nous, nous disons NON !

Carrément non !
Si en France tous les connards gras du bide et pleins de pouvoir ayant un rapport de supériorité étaient interdits de coucher avec des filles qui "le veulent bien", dans les administrations et les entreprises privées, la France serait plus compétente et se porterait mieux.

Je crois que beaucoup d’entre nous à leur bienveillance naturelle ne mesurent pas encore l’ampleur catastrophique du problème. L’ignorance collective ou l’aveuglement nous semble terriblement crasse, les yankees ne sont pas aussi commodément qu’on le prétend des coincés des méninges et du machin, leur défiance quant à la relation avec "the subordinate" nous paraît une avancée morale et pratique.

Note que tout peut se discuter bien sûr, c’est peut-être ça aussi le tout du "dynamisme" français pour ceux qui en sont les thuriféraires inconditionnels. Bon bref, le dynamisme s’il existe est l’affaire directe, personnelle, du PDG, ou du DG adjoint avec le service de la communication. S’il n’y a qu’une personne au service de la comm cherche pas c’est elle qui baise.

4. Au final

Nous pensons qu’avec l’affaire DSK qui attire judicieusement notre attention de manière favorable puisque dans cette affaire, DSK est unanimement sympathique à toute la collectivité française, nous avons en tout cas un problème posé et une juste législation à mettre en oeuvre.

D’ailleurs DSK quand il sera viré, c’est à dire quand il aura démissionné, DSK à qui on devra beaucoup dans la prise de conscience, à qui on devra tout, DSK devrait être affecté à une mission ambitieuse sur les problèmes du sexe. Nous on est pour qu’à son retour DSK soit nommé président de la Cour des comptes avec plus particulièrement une mission pointue sur les comptes du cul.

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien !

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Les Pensées zaz de l’Ocséna

Ocsena, Organisation contre le système-ENA... et pour la démocratie avancée
 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Le pouvoir est un "cul" où il n’y a qu’un seul spermatozoïde qui trouve le bonheur ..........Exemple Sarko après Napoléon 1 et 3 et du temps de la royauté tous les rois......Pour coucher avec DSK il faut avoir faim ou aimer le "pognon "......

    le Serpenseur

    • DSK blanchi ! tu vois les âneries que peut débiter la presse ! En réalité, compte tenu du fichu pétrin dans lequel le FMI s’était mis, c’est DSK qui sauve et blanchit le FMI. D’ailleurs en 48h jamais le FMI n’a filé autant de pognon à des pays qui n’en reviennent pas : la Géorgie, la Hongrie, l’Ukraine, l’Islande, le Pakistan, divers pays de l’Est, l’Afrique, etc.

      Le FMI a impérativement besoin de DSK disaient ces supporters les plus fanas. Nous en sommes à présent nous-mêmes convaincus. Pour achever à fond sa réforme de l’institution, DSK doit tirer encore un coup !

      Jojo

  • Suis tout à fait d’accord avec Ocséna (qui m’a fait bien rire )

    il vaut mieux un con pétant qu’un con sentant (quoi qu’on peut être les deux mais quand même) --- :-)

    LL

  • Dans les affaires de cul,le plus difficile ,c’est le trou (de mémoire).momo11

    • Sommet "Q"

      Après l’exécution déjà programmée de DSK là-bas à Washington, exécution relative dont on ne peut pas dire qu’il y ait pas mis du sien, l’énergumène turgescent, l’affaire va faire comme on peut le prévoir un flasque rataplat : la moindre des choses serait qu’on en sache exhaustivement plus sur la partie jouée par chacun des joueurs, l’Egyptien, le Russe, l’Américain.

      Ne rêvons pas ! ce combat-là certes paraît perdu d’avance.

      On doit cependant pouvoir tirer collectivement profit de la leçon en général. Toutes les crises justifient des sommets en ce moment pour cette raison

      Un sommet de la prise de risque internationale dans le sexe mal géré pourrait être organisée par Sarkozy : on y inviterait des compétences : DSK, Wolfowitz, Klingtong, les ex-dirigeants de Volkswagen, on y rajouterait le sénateur américain de l’Idaho, Larry Craig, quelques MP anglais dont j’ai oublié les noms, on pourrait faire venir Jacob Zuma d’Afrique du Sud.

  • C’est tout le système politique français qu’il faut purger :
    des caciques qui font 40 ans de carrière, enchaînant népotisme,
    favoritisme, copinages et abus de pouvoir ...
    baisant,baffrant, détournant jusqu’à plus soif pour en arriver à ce triste
    spectacle ...
    Le monde de l’entreprise par mimétisme est aussi gangréné par ce mal
    français, qui tue notre crédibilité et notre croissance...
    La morale de l’histoire, c’est que ce petit monde est puni par où il a pêché
    Léotard celui qui ouvrait plus souvent sa braguette que ses dossiers : infarctus.
    Maurice Faure et d’autres...
    DSK est out ! tant mieux...

    • erratum : c’est félix Faure qui est mort en grande pompe...
      excuses-moi Maurice

    • La très lente et laborieuse conscientisation du sexe

      Au départ tu vois, la notion même de sexe et plus exactement de viol pour être précis, n’était pas claire, tous les historiens te le diront.

      On baisait "naturel" quoi ! un peu comme ça venait, personne n’avait le sentiment très net des bonnes manières.

      Regarde ! les Romains enlèvent les Sabines : dans le tableau de Poussin, tu vois leurs gueules, elles sont ravies.

      OK ! y a le contre-exemple de Lucrèce, mais Lucrèce était un peu excessive, miltante, en avance sur son temps.

      Toute l’antiquité ne raffine aucunement sur le sujet. Après un long siège, la soldatesque avait pour récompense un bon gros sac : ca détendait, ils se faisaient toutes les femmes de 7 à 77 ans, ça ne choquait personne. C’est seulement bien plus tard qu’on découvre des principes. Avec Marguerite d’Angoulème et l’Heptaméron, les baiseurs profonds apprennent qu’il faut dire please avant et merci après.

      C’est long long encore ensuite. Ce qui améliore le comportement collectif ce n’est pas qu’il y a des limites sportives à respecter, c’est ce que quand même non, on défonce pas dans les églises.

      Bon ben là les Français sont un peu longs, même si elle super-consentante tu ne baises pas une fille dans ton entreprise si t’es d’un grade plus élevé qu’elle. C’est long à faire rentrer. On espère qu’il faudra moins d’un demi-millénaire cette fois-ci.

      T’as du mal à piger ?! ça s’appelle prise illégale d’intérêt, retiens seulement que c’est pas bien !

  • Ca me dégoute ce délire, ici, sur ce truc.
    Pourquoi que les femmes serait elles seulement des baisées. Pourquoi sont-ils au pouvoir. Tous des baiseurs, femme ou homme.
    Parce-que nous sommes tout’e’s des baisé’e’s. Allez riez encore !!!

  • DSK à dit " Elle est une économiste talentueuse et une professionnelle avérée ", Et comment ? un ptit coup avec le Patron et les millions de dollars tombent . Ce n’est pas du talent et du professionalisme ça ?.

    Encore faut il la dédommager la petite Hongroise, il paraît qu’elle est choquée.

    Décidément, ils sont nombreux . Ils pourront faire une association, pour pouvoir défendre leurs intérêts sexuels et éventuellement organiser des soirées sous l’égide de l’ONU.

    Il a aussi dit " j’ai commis une erreur de jugement" ;Il débloque complétement, il est temps qu’il rentre en France.Il va falloir lui payer son billet retour en plus.
    r

    • Dans ces questions, je crois qu’il faut être prudent et toujours très nuancé.

      Prenons une hypothèse de travail (c’est une hypothèse !).

      On me dit par exemple : la carrière de Christine Lagarde doit pas mal au cul

      -Bon ben dans ce cas, faut quand même souligner son grand mérite.

      Shiva

    • Question, si DSK avait été un factotum du FMI , est-ce que la gonze aurait couché avec ?

      Bien sur que non !

      Ces lacards ont un vrai problème d’égo et en plus ils sont stupides .

      Les dirigeants un peu lucides savent qu’il ne faut jamais mettre le cul dans son assiette , ceux qui le font sont des ânes !

      CQFD, DSK ne sera jamais président , sauf si ceux qui tirent les ficelles le décident !

    • Moi je l’ai bien noté :

      Quand t’es préposé à la photocopieuse tu te tapes pas souvent de gonzesses.

    • Le FMI enquête sur un deuxième abus de pouvoir de DSK (Le Monde, 21 10 08)

      "Ce week-end, alors qu’éclatait l’"affaire Piroska Nagy", ... les sources proches du dossier évoquaient à demi-mot l’existence d’une deuxième affaire, laquelle concernerait cette fois une stagiaire française et recouvrirait une dimension plus politique que sexuelle."

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      - Vindiou ! ou ils en font trop ou ils veulent vraiment sa peau.

      Voir :-http://www.lemonde.fr/organisations...

      *************************

      Bon ! là, il doit démissionner au plus tard dès demain ou dès après-demain.

    • (De Bilbo le blaireau)

      Chefs d’oeuvre d’acuité politique enregistrés pour vous :

      1° DSK : Montebourg pointe les Etats-Unis et la Russie (Nouvelobs 23 octobre)
      "Les histoires de corne-cul et d’alcôve ne sont pas à l’échelle de ce que l’on doit attendre de grands pays", a jugé le député PS.

      ***************

      Corne-cul est une connotation littéraire élégante et voir la main de la Russie dans le complot n’est pas du tout idiot. Le premier à en avoir parlé très fortement est "le Courrier international.

      Subject : FMI . Vivement l’après-Strauss-Kahn

      -http://www.courrierinternational.co...

      Extrait

      "Pour le quotidien russe Vremia Novostieï, c’est avant tout l’incompétence professionnelle du directeur du Fonds monétaire international que permet de dévoiler le scandale actuel. Et au-delà, l’aberration que constitue le système d’élection des candidats à ce poste."

      Nous ne croyons pas du tout à l’incompétence de Dominique Strauss-Kahn, mais pour rester dans la littérature avec Montebourg : voyez l’article concerné. Quel talent ces Russkoffs ! mais quel talent !

      *********************

      « Dominique Strauss-Kahn a une tâche difficile aujourd’hui : il mérite notre soutien. » (Le Parisien 21 octobre)

      "Manuel Valls, ancien premier adjoint d’Argenteuil devenu depuis député-maire d’Evry, s’est ainsi adressé aux militants socialistes rassemblés lundi soir, salle Jean-Vilar, pour la présentation de la motion de Ségolène Royal. Il a ensuite fait applaudir DSK ."

      On ne peut pas en vouloir à Valls qui cherche sans doute à attirer des adhérents nouveaux massivement au Parti socialiste. Mais Valls dont l’enfance s’est faite ailleurs, en Espagne, a peut-être une lacune sur les fables de La Fontaine. Je ne serais pas étonné qu’il s’entende dire un jour prochain :
      -Que faisiez-vous à l’automne dernier ?
       J’applaudissais DSK, ne vous déplaise
       Eh bien dansez maintenant !

      ************************************

      ET TOUJOURS CET INCROYABLE SILENCE DE NOS FEMINISTES DE SERVICE !

    • Note que nous on trouve le gouvernement français quand même mou du genou et pas très réactif.

      Mais bref ! Maintenant que l’enquête en cours sur DSK est quasiment terminée par le Cabinet mandaté pour ce faire, ce serait la moindre des choses que la France mandate à son tour un autre cabinet pour répondre à la question cruciale suivante : y a-t-il eu une tentative de déstabilisation politique du Directeur français du FMI et conjointement une tentative de déstabilisation de la France ?

      Un deuxième expertise pourrait répondre à la même question mais appliquée à l’action particulière du Wall Street Journal.

    • Lu sur internet : "DSK victime de lui-même ou d’une opération de déstabilisation ?"

      Tu trouves d’étranges questions paralogiques sur le web ! : Mais les deux mon colonel ! (Le "ou" exclusif, je vois, leur joue encore des tours.)

      Que cette affaire soit notamment une affaire de déstabilisation minable pour des enjeux perso ne pose guère de doutes.

      A-t-il couché ? n’est pas la question puisqu’on sait qu’il a couché et que ceci n’est pas en cause. A-t-il fait preuve de népotisme ? à part la bouteille de champagne et le bouquet de fleurs, que veux-tu qu’il lui ait offert ! Une Lamborghini ? Dans l’affaire Strauss kahn, Strauss Kahn au fond n’est pas l’affaire, Strauss Kahn n’est surtout que le nom et la honte désignant l’affaire.

      Donc les futés du FMI se sont inconsidérément risqué beaucoup a priori. La vague de limogeages et/ou de démissions ne se limitera en aucun cas à DSK. Là, à l’heure qu’il est, ils aimeraient autant le garder, revenir au bonheur anté. On sent que tout ça va devoir se négocier pour limiter la casse, et si on veut échapper aux sépuku partout, au sang ruisselant dans les couloirs de l’imbécile institution.

      Mais que le FMI soit le repère d’une bande de crétins n’exclut nullement que le directeur soit sur ce plan largement le meilleur. Oui, DSK est aussi victime de lui-même, l’Histoire l’a déjà placé dans le guiness de la spécialité.