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L’appauvrissement généralisé : qui va en profiter ?

Publie le lundi 20 octobre 2008 par Open-Publishing
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En France, dans les années qui viennent, nous allons connaître l’appauvrissement généralisé.

Quelles sont les organisations qui vont profiter de cette paupérisation générale ?

Quelles sont les organisations qui vont profiter de cette augmentation de la misère ?

Réponse :

Michel Camdessus : Du FMI à l’Opus Dei.

Michel Camdessus n’est pas un nouveau venu dans les cercles restreints des « décideurs » et des experts libéraux. Ce catholique fervent et père de 6 enfants a fait, après être passé par l’ENA, une partie de sa carrière dans l’administration des Finances, naviguant entre Paris et Bruxelles, avant de se hisser à la tête du Fonds monétaire international, dont il a été directeur général entre 1987 et 2000. Chez cet ancien gouverneur de la Banque de France et président du Comité monétaire de la Communauté économique européenne sous l’ère Mitterrand, la frontière entre social-libéralisme et libéralisme est mouvante. Il est en tout cas convaincu que des nations comme la France « ne pourront plus supporter des niveaux de protection sociale supérieurs à ceux des pays avec lesquels ils sont en concurrence ». Nommé par le Vatican conseiller au sein de la commission pontificale « Justice et Paix » après son départ du FMI, il est passé des plans d’ajustements structurels aux interrogations « morales » sur la dette des pays du tiers-monde. Cette « dette extérieure » fait aussi l’objet de conférences destinées à la formation des chefs d’entreprise qu’il donne à ses heures perdues pour le compte de l’Opus Dei. Aujourd’hui président des Semaines sociales de France, une fondation catholique, il aime à répéter son attachement à une « mondialisation à visage humain »…

Rosa Moussaoui.

http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=447536

Un membre de l’Opus Dei, organisation catholique conservatrice, nommé cet été pour la première fois dans une paroisse en France, a célébré, dimanche 19 octobre 2008, sa première messe dans une église de Toulouse devant quelque 500 fidèles.

"Je ne suis dans ce diocèse qu’un curé de plus parmi tant d’autres", a déclaré l’abbé Franck Touzet, 66 ans, à la sortie de la messe en l’église Notre-Dame de Dalbade, au centre de Toulouse. Membre de l’Opus Dei depuis 1962, l’abbé Touzet a précisé que " l’Opus Dei n’a rien demandé, elle a pris ce qu’on lui a donné ".

" Ce prêtre de l’Opus Dei n’a pas la charge d’une paroisse de l’Opus Dei, mais celle du diocèse ", a indiqué l’archevêque de Toulouse Robert Le Gall, qui a procédé début juillet à cette nomination, "et nous allons travailler tous ensemble avec toutes les autres communautés chrétiennes du diocèse". Selon l’archevêque, pour lequel " les médias véhiculent une image faussée de l’Opus Dei, le travail que va faire l’Opus Dei sera un travail de paix, j’y veillerai personnellement ", a-t-il dit.

Cette nomination durant l’été avait suscité diverses réactions, notamment celle du maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, qui s’était dit " indigné " en raison du passé pro-franquiste de l’organisation catholique et du nombre de réfugiés espagnols que compte la ville.

"L’Opus Dei n’a jamais eu de lien avec le franquisme en tant qu’institution de l’Eglise", a réfuté l’abbé Touzet, "ce sont des fidèles de l’Opus Dei sous leur propre responsabilité qui ont collaboré".

Dans une lettre adressée à Mgr Le Gall, des membres de l’association Partenia 31, proche de Mgr Jacques Gaillot, s’étaient dits "profondément scandalisés" par cette nomination. "Vous ne pouvez pas ignorer les liens que les évêques de l’Opus Dei ont avec les dirigeants les plus réactionnaires en Amérique du sud et en Europe", ont écrit 32 co-signataires.

Une trentaine de manifestants ont par ailleurs perturbé par des cris l’arrivée de paroissiens venus assister à la messe. Selon un tract distribué sur place, " l’Opus Dei cherche à noyauter toutes les institutions sociales et politiques en vue d’instaurer un nouvel ordre catholique, ses préférences pour les partis d’extrême droite sont connues ".

Fondée en 1928 par l’Espagnol José Maria Escriva de Balaguer, canonisé en 2002 par le pape Jean Paul II, l’Opus Dei, très implantée dans les hautes sphères politico-économiques de l’Espagne, a joué un rôle politique important sous la dictature de Franco. Elle compte près de 80 000 membres à travers le monde, dont quelque 1.600 fidèles et 28 prêtres en France. Des paroisses ont déjà été confiées à des prêtres de l’Opus Dei dans de nombreux pays, dont l’Italie, l’Espagne, la Grande-Bretagne et l’Allemagne.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/10/19/pour-la-premiere-fois-en-france-un-pretre-de-l-opus-dei-a-celebre-une-messe_1108641_3224.html

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