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L’épouvantail de l’ "ultralibéralisme" et le cynisme de Chirac

Publie le vendredi 27 mai 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Pas étonnant, mais bon... De Chirac aux chapelles "vertes" pro-OUI en passant par la Hollandie, on agite l’épouvantail de l’ "ultralibéralisme", comme si Jospin n’avait pas battu des récords de privatisations, comme si Chirac et Jospin n’avaient pas signé ensemble les accords de Barcelone, comme si la politique de Raffarin était une politique "sociale", etc...

Et à nouveau de chantage des "élites" : "vous ne voulez pas celui-ci, alors on va vous en filer un de pire"... Mais après tout, pourquoi aurait-on besoin d’un quelconque traité européen ? Ils sont tous plus antisociaux et antidémocratiques les uns que les autres ! La réalité est qu’il ne peut pas y avoir de "bonne Europe" avec une société dominée par les multinationales et les milieux financiers.

Votons NON d’abord et mobilisons-nous ensuite pour faire dénoncer les traités réactionnaires déjà signés.

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jeudi 26 mai 2005, 20h12

"Le rejet du traité serait vécu par les Européens comme un non à l’Europe", avertit Jacques Chirac

PARIS (AP) - "Le rejet du traité serait vécu par les Européens comme un non à l’Europe", a averti jeudi le président Jacques Chirac, soulignant que cela "ouvrirait une période de divisions, de doutes, d’incertitudes" en Europe.

"A l’heure de la décision, il est de mon devoir de vous dire les conséquences d’un non pour l’Europe et pour la France", a-t-il expliqué dans une "déclaration aux Français" radio-télévisée, diffusée depuis l’Elysée.

"C’est une illusion de croire que l’Europe repartirait de plus belle avec un autre projet. Car il n’y a pas d’autre projet", a souligné Jacques Chirac. "L’Europe serait en panne, à la recherche d’un impossible consensus" et "le monde, lui, continuerait à avancer d’une manière accélérée".

"Et quelle responsabilité face à l’Histoire, si la patrie des droits de l’Homme empêchait l’entrée en vigueur de la Charte des droits fondamentaux !", s’est-il exclamé. "Quelle responsabilité si la France, pays fondateur de l’Europe, prenait le risque de briser l’union de notre continent !".

"Si la France est affaiblie, si le couple franco-allemand est affaibli, si l’Europe se divise, ceux qui ont une conception ultralibérale de l’Europe prendront la main", a-t-il affirmé. "Ils le feront pour nous amener vers une Europe sans ambition politique, sans esprit d’indépendance, une Europe réduite à une simple zone de libre-échange. Et, ne nous y trompons pas, ce sont les plus vulnérables qui en souffriront le plus".

Par ailleurs, "la France serait moins forte pour défendre ses intérêts", a-t-il affirmé. "Bien sûr, nous continuerions à nous battre. Mais croyez-vous vraiment que nous pourrions défendre avec la même force nos intérêts économiques, sociaux, régionaux ou de sécurité ? Croyez-vous que nous pourrions défendre avec la même influence la politique agricole commune ?" et "croyez-vous que nous pourrions défendre avec le même poids notre modèle social ou notre exception culturelle ?". AP

Messages

  • bof. Facile :
    il suffit de faire une pétition d’un million de français qui dit "j’ai voté NON, non pas à l’Europe, mais à ce texte malhonnête. Je suis profondément européen et j’aspire à bâtir une meilleure société."

    et que ce soit dans la constitution ou pas, la pétition aura toujours le même poids. celui du nombre de signatures, et celui que les médias veulent bien lui accorder. point barre.