Accueil > L’expert et la porte-parole
Un spectre hante les collectifs antilibéraux, le spectre de la candidature d’Yves Salesse. Yves Salesse serait l’oiseau rare ! Ancien militant de l’UEC, ancien militant de la LCR, ancien syndicaliste, ancien membre du cabinet de Jean-Claude Gayssot ayant démissioné au début des privatisations, ancien président du comité de soutien à la candidature de Marie-George Buffet aux régionales de 2004, il réussirait le miracle de l’unité. Un consensus se dessine, un nom émerge : Yves Salesse !
Mais que signifierait la candidature d’Yves Salesse ?
Le message implicite de cette candidature serait :la politique est une affaire d’expert. C’est parce qu’il a été responsable syndical, énarque et président de la fondation Copernic qu’Yves Salesse est compétent.
Il ne parlerait pas en tant que porte-parole, mais parce que sa parole aurait plus de valeur que les autres, parce qu’elle serait plus informée, plus sage.
En cas de victoire, il n’aurait pas été porté au pouvoir en tant que représentant, mais en tant qu’expert, mieux à même de l’exercer que beaucoup d’autres.
Mettre en avant un candidat qui se caractérise par son haut niveau d’expertise et sa compétence, c’est dire, au fond, que nous ne sommes pas égaux devant le pouvoir. C’est dire que le pouvoir ne doit pas être partagé entre tous, puisqu’il doit être réservé à ceux qui sont capables de l’exercer.
Ce qui est en jeu, c’est donc la conception du pouvoir que portera le rassemblement.
Voulons-nous d’un porte-parole, d’un élu, d’un représentant ? De quelqu’un qui parle pour nous et qui parle pour tous ceux qui n’ont pas la parole ? De quelqu’un qui semble dire, à chacune de ses interventions : « Je vous donne la parole » ?
Ou bien voulons-nous de quelqu’un qui semble dire, à chacune de ses interventions : « Je sais ce qui est bon pour vous » ?
L’expert, ou la porte-parole. C’est peut-être le choix qu’il faudra faire les 9 et 10 décembre prochains.
Messages
1. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 20:47
on y arrive doucement mais on y arrive
le 10 decembre c’est demain, mais assez pour que nous trouvions tous ensemble la meme candidature , disons a 95 pour cent des membres des collectifs ...
de jour en jour, les deux candidatures bové/et buffet perdre un peu/ beaucoup, la possibilité d’etre choisis...
on voit poindre nettement depuis quelques temps, les candidatures de Y.SALESSE et de clémentine AUTAIN ..
Ces deux personnalités émergent du fait, des blocages et des guerres de tranchées entre partisants de l’un et de l’autre, au milieu o.BESANCENNOT de l’exterieur aiguise lui aussi par son chantage exerce une certaine influence ...
reste donc yves et clémentine, pour essayer de clore, c’est lutte fracticide .. et beaucoup commence a y réfléchir sur ces deux candidats pour tirer vers le haut l’unité la plus large possible, meme au’delà de notre mouvement ...
alors a ce niveau, je n’ais qu’une candidature sur les deux a choisir ...
alors pour moi, pour l’instant, a ce niveau de reflexion perso , je pense que clémentine doit etre la candidate de notre mouvement, pour la simple raison, que c’est une élection présidentiellement féminine , avec un macho au milieu sarko..
hum, un débat ségo/clémentine je m’en régale déjà, là les femmes de gauche, n’auront pas trop de mal, a trouver celle qui représente le mieux, justement la femme de gauche ..
oui en face de ségo, si nous voulons gagner le premier tour, désignons clémentine AUTAIN
Juste mon point de vue perso
1. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:06
Dans les 2 comités de mon coin c’est juste le contraire qui se passe
2. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 20:56
Je crois pourtant que l’expérience de la vie nous enseigne au moins une chose c’est le sens de nos limites ; il est dommage qu’une société ne reconnaisse plus la valeur d’une intelligence et qui plus est dans le cas d’ Yves Salesse de la modestie. Nous apprenons de l’expérience de l’autre à condition qu’il accepte de nous transmettre ses connaissances en toute simplicité ; ce qui n’exclue pas la valeur des porte-parole qui portent la parole du peuple en l’occurence,à condition que le peuple soit uni. Ne brulons pas nos richesses sous le feu de l’urgence. Ce n’est plus la lutte de classe mais la lutte des places ! Je ne peux me résoudre à voir ce mouvement unitaire figurer aux post-scriptum de l’histoire. France
1. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:09
Et pourtant le risque est énorme tant les EGOS ou les a prioris sont démesurés Allez lire les interviews que les uns et les autres ont donnés au journal l’Humanité c’est plus qu’édifiant
3. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:14
hacun de nous est expert dans le domaine de sa production. Lorsque nous nous engageons dans l’exécution d’un travail ou d’un art, nous le réalisons. Ce sont nos qualités qui s’expriment et donne à notre un sens à notre existence.
Si « la politique est une affaire d’expert », alors nous avons affaire à des professionnels, rémunérés pour servir un parti. Dis moi qui te paye, je te dirai pour qui tu travailles !
La politique est une affaire de citoyens ! Alors et alors seulement, Les experts serons là pour les servir et non pas pour les exploiter.
Stelios
1. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:19
tous feront de bons candidats. l’essentiel n’est pas là ; il réside dans notre capacité à croire joyeusement à notre force et à le justice de notre action, et surtout à faire plus que nous respecter mutuellement, à nous aimer comme des camarades ayant une montagne à gravir.
2. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:25
Oui, nous sommes prêts à faire entendre notre voix, à porter enfin le rêve vers la réalité, celle de jours meilleurs... Ne nous laissons pas, nous, tous les sans-grade, voler ce rêve pour des questions "claniques"... Oui, soyons vrais, intelligents politiquement et humainement, personne ne peut contester à MGB la solidité de ses convictions, mais qui peut contester également qu’elle n’est pas la candidate qu’il nous faut... Trop "marquée", pas assez lisible pour tous ceux qui veulent que ça change... J’aurais voté pour MGB s’il n’y avait pas eu ce grand espoir que fait naître une candidature vraiment à gauche avec une grande charte et un vrai programme... Face à Ségolène Royal, Clémentine Autin me paraît être la seule à porter cet espoir et faire qu’il devienne réalité... Oui, soyons intelligents, je ne comprendrais pas, et nous serions nombreux, que ce rêve n’aboutisse pas pour des raisons "idéologiques"... Ne nous volez pas notre rêve...
evasol
3. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:26
pendant ce pendant ce temps là dans le 20ème...
"Le vote qui a lieu aujourd’hui est important. Nous souhaitons tout d’abord rappeler que notre collectif avait voté début septembre un amendement qui stipulait « Notre candidat commun à l’élection présidentielle ne devra pas être le représentant d’une des forces politiques du rassemblement. ». Le vote d’aujourd’hui devrait déterminer la position du collectif 20ème sur la question de la candidature la mieux à même d’incarner le rassemblement antilibéral à la présidentielle de 2007. Pourtant, il se passe dans le 20ème ce qui se passe à maints endroits, comme viennent de le souligner, chacun à leur façon, Raoul-Marc Jennar, José Bové et les membres non PCF du collectif national. Nous avons de l’estime pour les militant(e)s du PC avec qui nous avons travaillé ces dernières années dans les collectifs unitaires du 20ème. Mais, l’afflux en masse de militants du PC de l’arrondissement, dont beaucoup ne sont pas empreints d’esprit unitaire, n’a eu pour seul objectif que d’imposer un vote majoritaire pour Marie George Buffet. Déjà, il a permis la semaine dernière d’imposer des modalités de vote contraires à ce qui se passe dans de nombreux collectifs. Une composante se trouve ainsi sur-représentée. L’issue du vote ne fait aucun doute et ne sera pas représentative de notre collectif et de son esprit d’ouverture. Nous refusons de cautionner cette mascarade et nous ne prendrons donc pas part au vote."
Déclarations de militants du 20ème Paris 20ème le 27/11/2006
et à Cachan
"Je suis militant du collectif Cachan, sans parti. Nous avons publié sur le site alternativeunitaire2007.org une adresse au CUIN et aux candidats.
Je veux juste donner un exemple datant d’hier qui corrobore, hélas, les faits que tu dénonces. Dans notre circonscrition (3 communes : Arcueil + Cachan + Villejuif), il y avait 2 collectifs ; le notre qui a pris la suite du 29 mai, et un à Arcueil crée un peu plus tard par des jeunes ; à noter que le maire d’Arcueil, gauche sans étiquette, avait signé l’appel aux candidatures unitaires dès le début. Villejuif, municipalté PCF : pas de signature, pas de son, pas d’image pendant un an... Voici 10 jours la fédé94 du PCF nous envoie une circulaire, après avoir choisi ses candidats députés dans le 94 et va les proposer aux collectifs. Nous en débattons entre nous (à Cachan) et concluons qu’il faut respecter la procédure du CUIN : les collectifs de la circonscription choisissent leur candidat, le national arbitre les éventuels désaccords et pondère le poids des composantes pour respecter l’équité. BIen sûr nous ne faisons pas mystère de notre position avec les camarades unitaires du PCF et les autres anti-libéraux du département. Hier soir, nous apprenons le création d’un collectif à Villejuif crée par la maire (candidate député de la fédé PCF94) entourée de son staff ...Ceux ne qui participaient à rien, revendiquent l’investiture et déboulent en force pour peser sur le choix de notre candidat, que je n’ose plus dire "commun" !
Le comportement grossier dont je donne l’exemple ne peut pas être celui de militants qui veulent construire quelque chose de nouveau avec nous, mais plutôt celui d’un appareil qui se sent menacé et ne craint pas de faire exploser le rassemblement, faute de pouvoir le caporaliser. Peut-être sont-ils opposants, en interne PCF, à MGB ? Je ne crois pas. En tout état de cause, MGB les défend, les soutient par ses déclarations, en fait les encourage malgré les appels, notamment des unitaires sincères du PCF : elle fait le choix de l’unité du PCF en priorité, sur celle du rassemblement. Je ne suis pas sûr pour autant que l’unité du PCF y résistera, mais faute de l’avoir fait avant, en raison d’une unité factice que MGB a voulu maintenir coûte que coûte (le virus du présidentialisme a-t’il encore fait une victime ?) pour mobiliser derrière sa candidature le maximum de forces du PCF,les courants du PCF s’affrontent DANS notre mouvement, réalisant volens nolens les tâches de nos adversaires, droite, socio-libéraux et staliniens : nous étouffer.
Nous pensons pour la plupart d’entre nous dans le collectif que la balle est dans le camp du PCF. Va t’il enfin choisir : se bunkériser ou s’engager à fond dans le mouvement unitaire ? Renoncera t’il à toute action en fraction, intégrant les leçons de son histoire mais aussi de ce qui a émergé de nouveau et prometteur dans la société ? Notamment l’altermondialisme : - on "peut faire de la politique sans parti" comme pour le referendum (il n’ y a que MGB pour croire que c’est la mobilisatiion du PCF qui a fait la différence : ce sont les débats sur le terrain, appuyés sur les arguments d’ATTAC et d’experts populaires comme Jennar qui nous ont fait gagner) ou les mobilisations contre l’OMC ; - on peut aller au pouvoir "en association avec les partis" : c’est le sens de l’engagement de Bove dans le rassemblement, marquant un progrès CONSIDERABLE d’une partie de la mouvance alter-mondialisme, d’ailleurs accueilli avec réticence par presque toutes les composantes, notamment partidaires, du mouvement unitaire ; - mais jamais "sous leur domination".
Seul le PCF peut répondre, et pour cela admettre que si les partis ont encore une utilité et sont même une nécessité comme "intellectuels collectifs", assurant la mémoire et le bilan des exprériences passées, leur hégémonie est définitivement rejetée, dans l’exercice du pouvoir comme dans la lutte pour sa conquête. Même Ségolène, non sans opportunisme, l’a compris ! Admettre cela, c’est au minimum retirer la candidature MGB."
Amicalement,
Guy BARBIN
4. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:27
Le week-end prochain à St-Ouen, soyons la gauche la plus intelligente du monde.
Sommes nous piégés par une certaine culture de la défaite obligatoire ? J’ai l’impression de me trouver dans l’un de ces rêves vaguement cauchemardesques où l’on essaye de courir le plus vite possible en n’étant capable que d’effectuer un ralenti dans la choucroute, en attendant de se réveiller au moment d’être rattrapé par le grand méchant loup.
Dans les collectifs nous sommes des milliers de personnes qui savons pourquoi nous nous y trouvons. Nous avons une énergie jamais vue dans une campagne électorale, des milliers de petites graines en train de germer, porteuses de la volonté, de la capacité à gagner. Nous voulons nous débarrasser du capitalisme sauvage, assassin, guerrier, dégueulasse.
Et nous nous retrouvons avec, comme toujours, des conflits d’ordre clanique, sans aucun rapport avec le contenu de notre programme, lequel a été rédigé avant tout, rappelons-le, par les niais membres des collectifs, qui pensaient que cette fois on allait faire de la politique ensemble, nous ensemble, la multitude des petits qui se serait transformée en grande et réelle démocratie.
Las, on dirait que ça ne sera pas pour cette fois. Comme d’hab.
Sauf que cette fois, c’est vital. Moi je le sais que 99% des gens que nous sommes ne veulent pas se faire dépouiller de leur rêve.
On est d’accord, MGB a le plus d’expérience, elle a fait ministre, c’est la plus compétente techniquement. Mais tout ça n’en fait pas, au vu des circonstances, la meilleure candidate. Il faut se faire une raison. On veut gagner oui ou non ? Reste Yves et Clémentine, merci José d’avoir décanté la fiole au bon moment. Le même problème est sur la table. On a un type brillant, un des principaux intellectuels de notre mouvement, mais un peu grisonnant et au charisme peu élevé selon l’échelle du média moderne. Alors qu’est ce qui nous reste pour faire la révolution, la vraie, pas la royale, la populaire ? Une petite blonde vers qui toutes les caméras du monde ne manqueront pas de se tourner dès qu’on l’aura un peu poussée dans le dos. Exactement ce qu’il nous faut. Issue de notre mouvement. Qui n’aura pas à dépenser toute son énergie de campagne à expliquer que le parti communiste et elle, c’est pas la même chose.
Laissant la porte ouverte à José et Olivier, sans qui nous n’avons aucune chance. Qui s’empressera d’appliquer le programme, donc de s’autodétruire en tant qu’impératrice élue au suffrage universel, laissant peut-être ainsi la place à nos petits dinosaures à nous. Tout ce qu’on demande, c’est de gagner, gagner vraiment. On n’est pas là pour dépasser les 5%. On est là pour renverser le capitalisme mondial, alors un petit soupçon de cynisme, à la Diogène, une pincée de stoïcisme, à la Sénèque, et on y est presque.
Dépassons-nous nous-mêmes. Nous avons le choix entre devenir la risée d’un petit peuple d’Europe occidentale, et porter haut les espoirs du peuple agonisant de la planète. On fait quoi, camarade ? Soyons la gauche la plus intelligente du monde.
Eric Woljung, membre d’un collectif rural, qui ne portera pas forcément à Paris en tant que délégué ce qu’il écrit ici, et c’est comme ça qu’on va gagner !
5. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:27
C’est ainsi que nous pourrons ensembles diriger tous les experts, pour qu’à jamais tout un chacun, dispose des moyens pour accomplir ses besoins.
Stelios
6. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 21:35
Dites Mr Barbin expliquez moi comment cela se fait que dans le"collectif" du 20eme se font des réunions uniquement réservé aux anti-MGB.Des membres des "collectifs qui font des réunions réservées aux anti-MGB vous trouver pas ça bizarre vous ?
Jean Claude des Landes
7. > L’expert et la porte-parole, 30 novembre 2006, 23:10
Si nous pouvons être experts dans notre domaine nul n’est expert en tout ; Il est certain qu l’évolution de nos sociétés ces 20 dernières années a ignoré pour ne pas dire méprisé les analyses politiques des citoyens sur les équilibres nécessaires à l’exercice d’une démocratie. Nous devons poursuivre notre compréhension de l’évolution très rapide des forces en présence
et exprimer par tous les moyens notre volonté de ne pas être dépossédés de notre capacité de décision en dehors des grands messes électorales. Mais pouvons nous nous priver de ceux qui nous offrent les outils de plus juste analyse venant enrichir le débat et surtout l’apaiser et lui donner un espace de raison pour ne pas sombrer dans l’espace des passions.....le ferment de la haine comme celui de l’amour. France
8. > L’expert et la porte-parole, 1er décembre 2006, 13:55
Nous ne pourrons jamais nous passer d’outils, pour réaliser la démocratie la plus large possible et progresser socialement. Mais dans une société mercantile, les outils proposés sont souvent pipés et n’intéressent que leurs vendeurs. Les outils dont nous avons besoins existent, ils sont à la portée de tous, nous les employons pour nous combattre les uns les autres. Il nous suffit de les employer pour nous rassembler, nous unir en un parti plus tôt que de prendre celui qui nous convient le mieux.
Stelios
4. > L’expert et la porte-parole, 5 décembre 2006, 18:54
C’est quand même étonnant de voir comme le présidentialisme de la 5ème république est prégnant même dans les collectifs ou ceux qui naviguent aux alentours.
Plus de discussion sur le programme mais sur les personnes pas assez ci, trop ça. Le but c’est quoi : avoir une belle cravate ou une jupe juste assez longue ou courte, être diplomé ou pas, jeune ou vieux, etc ou de réussir à trouver un concensus à peu près convenable pour portrer nos propositions. Le processus est enclenché depuis assez longtemps pour qu’un illustre inconnu ou mieux, une illustre, présenté(e) par un collectif (pas trop PCF, pas trop écolo, pas trop mino LCR pas trop écolo, pas trop marqué mais quand même assez marqué) nous dise qu’il ou elle est candidat ou candidate. C’est étonnant, mais je n’ai rien vu passé.
Alors les récriminations des "il n’y a qu’à, faut qu’on" sont lassantes, usantes et n’aide en rien à sortir par le haut de cette désignation qui ne doit finalement qu’être porte parole (avec d’autres et surtout nous) de notre volonté de changer cette société.
JMarc cheminot membre du collectif Cergy (95)