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L’extrême-droite Colombienne et la conspiration contre Evo morales

Publie le samedi 2 mai 2009 par Open-Publishing

L’extrême-droite Colombienne et la conspiration contre Evo morales

L’extrême-droite Colombienne serait liée à la conspiration contre Evo Morales
"(source : Booltxe 30/04/09, traduction Futur Rouge)

Les recherches réalisée par le gouvernement bolivien autour de l’assassinat éventuel contre son président Evo Morales a mis en évidence le lien d’un réseau international qui inclut des mercenaires européens, d’ex-putschistes militaires argentins et une toile d’araignée d’ONG et de fondations de d’extrême-droite ayant leur siège en Colombie.

Le vice-président de la Bolivie Álvaro García Linera a demandé la collaboration du gouvernement argentin pour chercher d’ex-militaires « carapintadas » (1) de la dictature qui seraient liés au groupe qui a tenté de tuer le président bolivien, Evo Morales, et qui a été dérangée après un affrontement à Santa Cruz, qui s’est soldé par trois morts.

Ce lieu, connu comme Media Luna, est l’épicentre permanent exercice et de coups et d’actions violentes de l’extrême-droite bolivienne contre le Gouvernement, mais là subsistent aussi d’ex-militaires, ex-policiers, paramilitaires et les entrepreneurs liés aux dictatures de l’Argentine, du Chili, du Paraguay et du Brésil, qui vivent avec des nazis allemands et croates. À partir des investigations boliviennes sur l’active extrême-droite de Media Luna, le lien va vers des fugitifs hongrois et au moins deux ex-militaires argentins, l’un desquels, avec des papiers africains, est arrivé en Bolivie depuis l’Hongrie.

Les autorités boliviennes soulignent que l’un des mentionnés ex-« carapintadas », Jorge Mones Ruiz, a maintenu des contacts avec Eduardo Rózsa, un ex-combattant du régime fasciste de la Croatie dans la guerre de l’Yougoslavie, où ont aussi participé de nombreux ex-militaires de la dictature argentine dans l’extermination de serbes et d’antifascistes, avalisée par la communauté internationale avec en tête l’Allemagne et les États-Unis.

Rózsa, mort dans un affrontement avec la police bolivienne, á côté du Roumain Mayarosi Ariad et l’irlandais Duayer Michel Martin, aurait été celui qui était en tête du groupe d’action ; et Mones Ruiz est arrivé en Bolivie comme délégué de la Fondation UnoAmérica, façonnée en Colombie en décembre avec le plus grenu de la droite régionale. UnoAmérica est lié à la Fondation Heritage des EU et à tout le lattis de groupes similaires qui dépendent de CIA.

UnoAmérica est composé en Colombie par des organisations comme la Fundación Defensa Patria,, joint à la Quatrième Brigade et fondée pour ” aider le soldat dans les domaines de la protection sociale, mais aussi dans les soins pour sa famille contre les ravages de la vie de soldat”, selon le brigadier général Juan Pablo Rodríguez Barragán ; et la Federación Verdad Colombia dont l’origine remonte à 1995, quand les Forces Militaires ont créé l’ONG Centre d’Analyses Politico-sociales pour contrerr les plaintes des organisations de droits de l’homme. À partir de cette initiative, d’autres institutions qui partageaient le même intérêt ont fusionné autour de la FVC qui est présidé par Miguel Posada Samper, un grand dirigeant du groupe financier Bolivar, qui est aussi conseiller dans les domaines de sécurité auprés du président Álvaro Uribe Vélez.

UnoAmérica à été formé au cours d’une réunion réalisée à Bogotá entre les 12 13 et 14 décembre 2008 pendant laquelle s’était donné rendez-vous “des délégations de divers pays latino-américains”.

Après avoir révisé les fondations associées à UnoAmérica, surgit, l’évidence de que toutes dépendent des “centrales” comme l’Agence Internationale pour le Développement (USAID, initiales en anglais) ou le National Endowment Foundation (NED) - qui apparaît entre nous comme destinée à “financer” la démocratie - et les autres similaires avec siège aux États-Unis et en Europe. Ces deux dernières sont connues comme “le visage social de la CIA” et dès les années 80 ils travaillent dans toute la région en finançant des projets, des mouvements et des oppositions qu’on suppose “démocratiques”.

UnoAmérica est associé à l’”Heritage Foundation”, la même dont les membres ont rédigé les Documents de Santa Fe un, deux, trois et quatre, entre autres, ont eu des conséquences néfastes pour l’Amérique Latine

D’autres liens d’UnoAmérica nous emmènent à la Fondation d’extrême droite pour l’Analyse Économique Sociale (Faes) que l’ex-président de l’Espagne José Marie Aznar dirige et à la Fondation Internationale pour la Liberté présidée par l’écrivain, Péruvien - espagnol, Mario Vargas Llosa, qui a une activité connue contre les gouvernements vraiment démocratiques de la région.

Pour les créateurs de ce nouveau monstre, “l’Amérique Latine est dans un danger” parce qu’ils existent “14 pays latino-américains, dont les gouvernements appartiennent ou sont liés au Forum de Sao Paulo, et bien qu’ils soient arrivés au pouvoir par la voie démocratique, plusieurs d’entre eux détruisent la démocratie et limitent la liberté, comme c’est le cas de Hugo Chávez, d’Evo Morales, de Rafael Correa, de Cristina Kirchner et de Daniel Ortega”.

Avec l’argument que UnoAmérica a été créé pour faire face au Forum de Sao Paulo, ils se sont proposés de fournir “aux secteurs démocratiques de l’Amérique un mécanisme d’échange d’information, de coordination permanente et d’appui mutuel”, une version rafraîchie de l’Opération Condor, la coordinatrice des dictatures militaires des années 70 créée pour affronter ce qu’ils nommaient une “insurrection supranationale”.

Bruno Matapay

(1) Carapintadas (en espagnol : « visages peints » parce qu’ils se noircissaient le visage) étaient un groupe de militaires argentins d’extrême droite qui se sont soulevés à plusieurs reprises entre 1987 et 1990 sous la présidence de Raúl Alfonsín puis de Carlos Menem, dans des tentatives infructueuses de putsch contre le régime civil et afin de forcer l’Etat à abandonner toute velléité de poursuites judiciaires contre les militaires impliqués dans des violations des droits de l’homme lors de la « guerre sale » des années 1970."

http://futurrouge.wordpress.com/2009/05/01/lextreme-droite-colombienne-liee-a-la-conspiration-contre-evo-morales/