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L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal
Publie le dimanche 17 décembre 2006 par Open-Publishing16 commentaires
L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal
Du point de vue des socialistes, une candidature de Marie-George Buffet serait de loin la perspective la plus gérable . François Hollande l’a dit sans faux-fuyants : « Elle a toujours été claire dans sa volonté de permettre à la gauche de gagner ». Autrement dit, elle se désistera en faveur de Ségolène Royal au deuxième tour si nécessaire. Le Premier secrétaire a expliqué son point de vue par des arguments très pragmatiques : « Moi je préfère faire confiance aux forces politiques, celles qui existent, celles qui ont des militants, des électeurs, plutôt qu’à des collectifs dont on voit bien qu’ils ne peuvent aboutir à une décision acceptée par tous ».
Ce soutien n’est pas forcément une si bonne nouvelle pour la secrétaire nationale du PCF car les relations avec le PS font partie des points de friction au sein du mouvement antilibéral, qui entend représenter une autre gauche. C’est d’ailleurs parce qu’il refuse toute entente électorale avec les socialistes qu’Olivier Besancenot, de la Ligue communiste révolutionnaire, a décidé de faire candidature à part. Dans ce contexte, il est difficile de savoir comment la gauche de la gauche va sortir de l’impasse actuelle. Mais une chose est sûre :
si elle n’en sortait pas, Ségolène Royal ne trouverait rien à y redire.
Messages
1. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 08:05
Comme des millions de gens de ce qu’il est convenu maintenant de nommer la gauche de la gauche.
Je ne suis militant d’aucun parti. Je ne suis pas aux collectifs.
Je ne suis pas possédé par mon propre discours, car je n’ai jamais fait de discours.
Je ne suis pas empêtré dans mes idées, car je réfléchis sur ce qu’on me dit et sur ce que je lis, plutôt que de réfléchir pour défendre mes idées.
Je ne suis pas emporté dans l’action, car je ne suis pas un responsable politique.
Je ne suis pas non plus un observateur politique, car je n’écris dans aucun journal.
Je ne suis membre d’aucune association, j’évite les délires et les réunions à dormir debout.
Je ne suis pourtant pas anarchiste.
Tout simplement comme des millions de gens et pour toutes sortes de raisons je n’y crois plus depuis des années.
Je reste tolérant pour ceux qui sont quelque chose moi qui ne suis rien, car je sais qu’on sacrifie un peu de soi à être quelque chose.
Je n’ai pas de hauts faits d’armes, de décorations, de titre de gloire, de titre politique.
Je respecte donc les autres.
Je ne crois pas aux collectifs, comme nouvelle organisation politique.
Je sais qu’on peut faire monter rapidement quelqu’un et le faire redescendre aussi vite.
Je sais que la ligue ne prendra jamais le pouvoir.
Je sais que le pc se débat depuis des années.
Je me suis toujours demandé ce qu’était lutte ouvrière. Un truc. Un machin.
Je sais que la CGT est devenue réformiste et je ne la distingue plus de la CFDT.
Je sais que sa direction peut trahir.
Et pourtant lors des manifestations je défile derrière son étendard pour ce qu’il représente encore.
Je sais que les collectifs sont une construction fantomatique surgit de la tête de je ne sais quel penseur embrumé du pc.
Je sais que le C U N, (ça s’écrit comme ça ?) ne représente rien.
Je n’en connais aucun membre.
Je ne connais que Buffet et Bové. Vu à la télé comme on dit dans la Pub.
Non rectification : Je ne les connais pas, mais je les ai vus et entendus
Je ne connais aucun des autres, mais apparemment ils se connaissent entre eux.
Je sais que les mots communiste ou extrême gauche font toujours peur.
Je sais que pour administrer, il faut des gens qui connaissent leur métier et qu’il y en a à la gauche de la gauche.
A la LCR au PC et dans deux ou trois petites organisations périphériques.
Je leur ferais confiance pour gouverner.
Je ne crois pas que demain il y aura une révolution.
Je ne crois qu’en une candidature de Bové pour faire contrepoids au PS.
Je sais que la LCR ET PC seraient contraint de s’unir momentanément et pourrait ainsi sauver leur trésorerie, C’est important aussi.
Je ne pense pas qu’il ait la moindre chance d’être élu
Je ne crois pas que s’il était élu, il ait le moindre pouvoir.
Je crois qu’alors il faudrait bien que les forces politiques de gauche s’entendent pour former un gouvernement.
Nécessité Fait loi.
Je ne crois pas qu’il y ait de grande réforme pour autant mais je préfère cela à ce qui risque de nous arriver : Un PS tout puissant qui ne ferait rien du tout. C’est le seul qui pourrait revenir sur le référendum et nous faire passer la pilule
Je me dis tout ça bêtement.
Je crois que nous sommes des millions à nous dire ce genre de choses simples.
Ps
Je me dis aussi qu’avec une gauche de la gauche forte, si le PS au gouvernement avait vraiment l’intention de faire un petit quelque chose, il pourrait s’appuyer sur cette excuse pour dire non aux grands groupes qui le soutiennent et donc il favoriserait cette cristallisation même s’il elle n’était qu’éphémère.
C’était l’intention de Fabius.
La déclaration de hollande nous indique le contraire. Un gouvernement socialiste avec un PC réduit à l’état de croupion et lui servant de caution morale.
1. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 08:55
Je me reconnais pleinement dans tout ce que tu as écrit, comme , j’en suis sûr, des milliers de personnes qui ont voté non au référendum sur la constitution européenne. Moi aussi, je continue inlassablement à défiler sous des banderoles de syndicats qui me paraissent bien démunis. Je ne peux que déplorer l’aspect parfois délirant des différents égos de la gauche de la gauche. Attérissez, les gars, réalisez une bonne fois que vous ne serez pas élus président de la république ! Alors qu’est-ce qui reste à faire ? Rassembler un maximum de suffrages à la gauche de la gauche pour peser pour la suite. Le problème n’est même pas de savoir si on soutient ou pas la candidature PS au second tour. A moins , une fois de plus de vouloir s’enfermer dans une posture paranoïaque et sectaire, la question ne se pose même pas. La Révolution, le Grand Soir, oubliez-les tout de suite, revenez parmi nous, les obscurs qui défilent ,font grève, se positionnent sans illusions, simplement, modestement, dans la REALITE.
Je précise : j’ai voté Besancenot en 2002, j’ai voté Juquin en 1988, j’ai voté Non à la constitution européenne, j’ai toujours une carte syndicale, je me suis fait casser la gueule par les crs à Malville en 1977 bien avant que Nicolas Hulot n’ait réalisé que son hélicoptère ne fonctionnait pas à l’eau, et si ça continue je serai obligé de voter pour la maman de la France. Vous ne trouvez pas que ça fait un peu beaucoup, que je mérite pas un peu mieux que ça ? C’est quand même pas la mer à boire d’arrêter de déconner, au moins une fois tous les 5 ans pour ne pas lâcher des gens que ne sont jamais représentés nulle part ! et qui en ont vraiment marre de vos conneries. Demain c’est quand même bien à l’assemblée nationale qu’il va se passer quelques chose , c’est pas dans les collectifs qu’on va décider ou non deconstruire des logements sociaux, de s’attaquer au problème des prisons, de maintenir des retraites par répartition, de garder ou pas des services publics, ...etc. En politique aussi, il doit exister un service après vente !
2. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 13:19
bon résumé de ce qu’on vécu des milliers de militants depuis 30 ans.. et des conclusions fausses qu’ils en tirent...
ben justement non, toute l’expérience de la gauche qui devait "changer la vie" nous montre au contraire que le problème n’est pas de "bien administrer". Certains ministres n’étaient pas si mauvais...
ben justement si ! c’est même ce que démontre l’expérience de la "bonne administration" (point précédent)... le monde du travail en a pris plein la gueule depuis les années 60, c’est vrai et c’est dur, et les partis de la "gauche de la gauche" ont progressivement accompagné le renoncement à la rupture révolutionnaire... ce n’est pas à la mode, ce n’est pas "politiquement correct" et le spectre du stalinisme est là pour repousser les éventuelles colères... et pourtant, rien n’est possible sans révolution (dont personne ne connait la forme ) !
d’autant que le monde bouge et que tout indique que la grande vague réactionnaire initiée par la trilatérale il y 40 ans se heurtent à des contradictions et des obstacles nouveaux...
regarde l’amérique du sud, l’asie... et le coût de l’impérialisme US qui le conduit à chercher des aménagements aux grands projets de Bush...
évidemment, je tire la conclusion exactement inverse, compte tenu des deux points précédents ! D’autant qu’on se fout du PS, et il est illusoire de lui faire contrepoids ou pire de le "tirer à gauche"... Il faut par contre le mettre en minorité dans le monde du travail... sauf que le risque actuel est que ce soit Le Pen qui le fasse..
c’est bien sûr puisqu’il écrit lui même qu’il faut changer le monde sans prendre le pouvoir !! Et le vrai pouvoir est celui de l’argent, c’est à dire du capital, de ceux qui détiennent réellement le capital.. et aucun atilibéral n’a jamais dit clairement qu’il faudrait exproprier une part des détenteurs de ce capital !
Or rien ne peut changer sans leur arracher le pouvoir, ce qui nécessitera une engagement populaire, pas seulement des couches moyennes, mais aussi et d’abord du monde du travail !
Bové est objectivement le représentant d’une couche sociale de petits propriétaires, qui peuvent s’allier avec le monde du travail, mais aussi avec les forces de l’argent si on leur organise un "circuit court" sans OGM pour alimenter les commerces de centre ville... pendant que les ED et autres discounts continuent de faire survivre les quartiers populaires...
sans ironie et amicalement, le jour ou une grande part de ces millions de gens retrouveront le chemin de la "conscience" comme on disait avant, ils se diront une chose simple... "décidément, c’est bien une révolution dont ce monde a besoin.. !" alors tout changera...
pam sur http://altercommunistes.org
3. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 23:01
En lisant ce texte, qui me parle, je pensais qu’il pouvait venir d’un militant de la LCR. Et non, c’est "altercommunisme"... Connais pas. Mais ça montre qu’il y a des convergences possibles. Tant mieux !
OC
4. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 19 décembre 2006, 08:05
Je pense qu’il faut être "évolutionnaire" et non" révolutionnaire".
Pourquoi toujours vouloir repartir à zero ? Il vaut mieux aller de l’avant et s’appuyer sur ce que
nos parents ont réalisé avec amour et intelligence. Le passé nous guide bien !
Ne cotisant dans aucun parti car ils se déchirent et manque de tolérance souvent:il vaut mieux s’aider les uns les autres que de critiquer sans cesse négativement . Pourquoi les français votent-ils moins ? Un pays est comme une famille:il faut des différences mais s’aider dans ces différences,s’aimer et comprendre pour être heureux ensemble:c’est cela une tolérance positive***Amitiés...
2. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 08:06
La boucle est bouclée . Comme je l’avais déjà écrit le PCF a un rôle histotique de contrôle des mouvements "révolutionnaires" soit il est capable de les contrôler et les remerciements du capital ne se font pas attendre via les alliances social-démocrates (députés et autres...) soit il les "casse" pour continuer à être le premier dans l’opposition et il négocie les renoncements avec le PS années de 1997 à 2002, beaucoup de bruit dans la rue mais des votes aux ordres de JOSPIN à l’assemblée nationale.. MGB : " la privatisation d’EDF c’est un peu d’oxygène pour l’Etat." La tentative d’OPA sur les collectifs a foiré l’heure est à ramener les étourdis au bercail, les alliances sonnantes et trébuchantes du 2ème tour pro-Ségolène ne saurait soffrir plus longtemps des errements "gauchistes". Les Jf. Gau et MGB pensent nous avoir amené assez loin pour nous foutre dans la merde organisationelle et bien ils se trompent et on va leur prouver. On va pouvoir exprimer des positions plus claires, que le consensus nous empêchait de formuler : sur l’environnement, les rapports Nord-sud, les problèmes d’armement, du nucléaire etc. Nous serons en mesure de rallier les suffrages des gens qui soupçonnaient, à raison le PCF de vouloir retourner à la soupe social-libérale. Le corps électoral vrai jugera qui a trahi encore une fois ses intérêts, pour se livrer à des caculs comptables de basse politique(PCF=MRC) . Bon courage les faits sont têtus, et votre isolement semble irrémédiable. Gilles
1. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 09:24
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi à part MG Buffet aucun autre candidat du rassemblement était élu député ? Tout simplement parcequ’au 1er tour il faut être le 1er à gauche et au second rassembler tous les électeurs de gauche pour battre la droite et l’ext droite.
C’est du concret, nous avons tous rêvé ensemble, honetement, sincerement. Et puis les réalités nous ont sauté à la figure. Les collectifs bien qu’ouverts à tous ne sont pas assez larges ? Facile:c’est la faute à la principale force de notre mouvement les cocos, les minoritaires de toutes les tendances, au lieu de gaspiller leur énergie suicidaire ne feraient ils pas mieux de convaincre dans leur parti respectif ? Nos collectifs ne sont pas assez larges ; n’est ce pas la preuve qu’il ne suffit pas de présenter sur une belle tribune tous nos "leaders" bras dessus bras dessous pour que la mayonnaise prenne ? est ce que ce n’est pas la démonstration que ce n’est pas un candidat providentiel qui nous fera gagner les électeurs de gauche au vote anti libéral ? Par contre la seule chose que l’on risque c’est bien de casser le début d’élan que nous constations, et de décourager la principale force de notre mouvement. Comment ne pas voir qu’un rassemblement qui ne repose pas sur sa principale force (quitte à la dépasser par la suite) ne peut s’élargir ? Car l’élargissement ne viendra pas tout seul, c’est tout l’enjeux de la bataille électorale, que nous gagnerons ensemble avec les collectifs locaux tels qu’ils sont, et non comme nous aurions aimé qu’ils soient. Dgé13
3. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 10:52
L’impasse chez les antilibéraux profite d’autant plus à Ségolène Royal ces jours-ci que François Hollande en rajoute une couche. Il doit très bien savoir, parce qu’il n’est pas idiot, qu’il n’y a pas d’un côté le pc et de l’autre les militants des collectifs non pc. Que ce n’est pas ainsi que les choses de déclinent. Que ce qui est en jeu pour ces derniers comme pour de nombreux militants du pc c’est de se situer clairement dans la gauche antilibérale, sans intérêts partidaires, ainsi que d’une autre manière de construire le monde. Pas de l’imaginer. Construire le monde pour le sortir de l’impasse meurtrière libérale.
Ce qui complique la nouvelle donne c’est que les membres des collectifs non encartés essaient en même temps de construire avec la méthode du consensus une autre forme de démocratie et que se faisant ils ont trop longtemps pensé que cela suffirait pour que ça marche en si peu de temps. Pour demain, ne pas oublier que si le grain de l’espoir devait mourir dans l’impasse où se trouve actuellement le mouvement unitaire, il renaîtrait et pas au profit de Ségolène Royal cette fois ni de quelque parti que ce soit qui dans l’intervalle se serait paré des plumes des mots de gauche anti-libérale.
Lucie
4. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 11:45
On reconnait bien dans la déclaration de François Hollande ce qui relève d’un aveuglement partitaire fort. Ne peuvent porter des projets politiques que ceux qui sont regroupés dans les partis. Le parti socialiste de préférence. Mais tant de déception depuis 1981 ne plaide pas pour une confiance à tout prix dans les partis traditionnels, surtout dans le PS si on y ajoute l’abandon par celui-ci des classes les plus pauvres de la société françaises au profit pour résumer d’un : plutôt le CAC 40 que les salariés.
Alors, que des forces qui se réunissent sous l’appellation de collecifs puissent faire pièce à une sociale démocratie très libérale en France serait plutôt une bonne nouvelle. Que le candidat que choisiront ces collectifs ne soit pas le leader d’un parti déjà existant coule de source quand on a pour mission de rassembler . Que Buffet pense déjà aux législatives est inquiétant pour l’union des antilibéraux. Le PC à 20% à la présidentielle de 1969 est tombé à 3% à celle de 2002. La faute à qui en partie ( mais pas seulement le PC a su œuvrer seul à son déclin) au PS qui l’a laminé. Il est donc indispensable que le PC cherche des forces et noue des alliances avec ceux qui se préoccupent des plus défavorisés, et tourne définitivement le dos aux libéraux. N’en déplaise à Hollande la vie politique n’est pas la seule propriété des partis représntés à l’assemblée nationale.
5. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 12:01
Deux points :
Anti-libéraux : en France un euro sur deux est dépensé par l’Etat, la puissance publique. Est-il bien judicieux d’y faire une critique du "libéralisme" ?
Marie-George : dans ma ville (Montreuil), la piscine s’appelle Maurice Thorez. Que les plus jeunes relisent leurs livres d’histoire. Ca parle d’un prénommé Joseph et de quelques 50 millions de morts...
1. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 12:37
A nos amis communistes.
Voilà enfin un vrai anticommuniste.
Il parle peut-être pour le PS aussi.
2. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 15:54
...et un vrai ultralibéral ennemi des services publics !
JC (28)
3. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 18 décembre 2006, 19:00
Ce que j’y lis, moi, c’est un point de vue d’un être humain sur des slogans qui peuvent être un peu vides de sens pour cell-eux qui ne mangent pas de la réunionite au moins 3 fois par semaine.
La position anti-libérale est un peu juste pour indiquer ne serait-ce qu’un programme qui pourraient sembler concret pour les seul-e-s personnes à considérer - en l’occurence : les électeur-rice-s !!!
Quelle garantie apporte-t-on aux citoyen-ne-s de l’origine et l’affectation du budget public aux différentes responsabilités que l’Etat assume selon les réultats électoraux... L’Etat est-il la référence ultime et indépassable pour conditionner une transparence et un contrôle par l’ensemble des citoyen-ne-s ?
Si vous pensez, comme je le pense, que peu importe qui représentera (ou pas) le courant de gauche anti-libérale, il-le ne sera jamais président-e de la république, peut-on demander plus d’Etat sans avoir aucun moyen (à part la rue...) de peser sur les priorités sociales que nous estimons devoir être remplies...
Par contre, toutes ces officines qui grenouillent autour du bénitier marxiste oublient de mentionner qu’elles ne sont qu’une partie émergée de l’histoire des mouvements ouvriers du XIXème et suivants...
Les mutuelles, les coopératives et les associations partagent cette histoire voire, précèdent certains courants de l’histoire politique de notre pays (communistes et trotskistes en particulier...).
J’ai lu une contribution qui les tendances contradictoires des "têtes" et des "bases" des partis (un peu comme ATTAC, d’ailleurs...), enferrées dans leurs stratégies de concurrence avec le PS. Ca n’a que peu de rapports avec l’antilibéralisme, auquel je préfère d’ailleurs l’anti-capitalisme !!!
Ce que beaucoup de gens sous-estiment chez Ségolène Royal, c’est sa capacité à donner l’illusion à une multitude de gens qu’il est possible de concilier les droits sociaux (le peu qu’il en reste...) avec le "jeu dans la cour des grand-e-s", la mondialisation. On peut lui reprocher de défendre une option idéologique déplorable, inique : bref, on peut ne pas être d’accord avec elle, mais ce position est cohérente d’un point de vue réformiste.
Le mensonge tient plus l’ordre du non-dit au PC ou à la LCR. Il semblerait que leur option n’est ni révolutionnaire ni libertaire, qu’elle est juste... anti-réformiste. L’échec des consultatiions des militant-e-s antilbéraux ne va pas plus loin... Il-le-s ont été pris-es en otage par des bureaucrates et j’espère qu’il-le-s s’en souveindront !!! La leçon est toujours instructive...
elmer
6. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 12:57
On peut savoir ce que c’est, cet article, un truc qui est passé sur RFI ?
7. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 15:57
JE VERSE CES QUESTIONS AU DEBAT
– INTRODUCTION : si les faits sont inexacts, veuillez m’en informer, je vous en remercie.
S’il n’y avait pas eu ce clash de Bové et ce déni des écris en commun, vos remarques auraient trouvé une écoute auprès des anti-libéraux.
Ce manque de respect a été aggravé par la méthode qu’on a utilisé pour sommer le PCF à retirer la candidature de MGB.
Hors présence du PCF, on décide et par voie de presse on vous somme.
La confiance en a pris un bon coup.
Ce sont des comportements d’irresponsables. Ca s’est passé le lendemain du meeting de Montpellier, 4000 personnes.
L’Humanité, en 1ère page, montrait Buffet au centre, bras dessus bras dessous avec Salesse et Bové. Très belle image. Rien à voir avec la 1ère page de Regards.
- QUESTION N°1 : consensus concernant les collectifs locaux
Tous les responsables avaient appelé et confié aux anti-libéraux la création à des collectifs locaux, pour s’organiser et participer au débat avant le vote pour la candidature.
Tous les responsables et les millions d’anti-libéraux avaient eu connaissance du fonctionnement de ces collectifs et des candidats.
Résultat du vote : Buffet, 63,84 / Salesse, 15,29 /Autain,14,53 / Bove, 1,63 / Braouezec, 0,16
Si les millions d’anti-libéraux n’auraient pas voulu de la candidature de MGB, ils se seraient manifestés. Il n’y a eu que 16000 votants. En admettant qu’il y a entre 2 et 3 millions d’anti-libéraux, vous pensez que si cette candidature avait été décriée comme vous le dites, que 0,5% des anti-libéraux ne se seraient pas déplacés ? Sans cela ça voudrait dire qu’il n’existe pas d’anti-libéraux. Les chiffres sont têtus.
Ceux qui se sont manifesté ont donné la préférence à MGB. Parmi ces anti-libéraux, si vous consultez les fiches des collectifs locaux, vous vous apercevrez qu’il y avait un grand nombre de gens qui n’étaient pas communistes, vérifiez les fiches, vous trouverez l’appartenance politique des votants.
Le PCF a-t-il manipulé les collectifs ? On peut estimer à 12 000 votants communistes.
PCF, présidentielle : Robert Hue, 900 000 voies, 1,3% de votants dans les collectifs.
PCF 130 000 adhérents, 9 % sont venus voter. Peut on le leur reprocher ?
Au vu de cette démonstration, la question que je pose est elle recevable ?
Avec un vote de 0,5% des anti-libéraux, MGB n’aurait pas été élue.
Démontrez, argumentez et apportez nous les preuves que les anti-libéraux ne veulent pas de MGB. Vous ne pouvez douter de ma sincérité, je voudrais comprendre pour croire en vos propos.
- QUESTION N°2 : Consensus concernant le CN
Lors des travaux, le consensus N° 1 n’a pas été pris en considération. Vous comprendrez facilement que pour les gens qui se sont investis à essayer de faire fonctionner ces collectifs et pour ceux qui ont voté, de ne pas être pris en considération, n’est pas acceptable.
Discussion, déroulement de la discussion, aucun des 3 candidats ne fait consensus.
Peut être, vous me direz que je manque de logique, l’argument développé était que MGB représentante du PCF, ne pouvait en aucun cas être candidate. Pourquoi ?
MGB a apporté toutes les garanties nécessaires à une candidature unitaire.
Si l’on fait un moment abstraction de son étiquette politique, MGB rempli tous les critères pour affronter cette bataille des présidentielles. Comparez et prononcez vous. On ne peut pas envoyer n’importe qui, n’importe quoi, par défaut.
Exemple, simulation : MGB 40%, SALESSE 30%, AUTAIN 28 %.avec un tel résultat, l argumentation de blocage aurait du sens, mais les électeurs potentiels qui se sont manifestes ont vote autrement .l avenir nous dira si vous avez fait le bon choix .j en doute ?
Pourquoi ce blocage ? On n’est pas à la recherche du meilleur candidat, mais chacun veux défendre son pré carré. Mars propose la candidature de Mélenchon, il a les compétences requises.
Le point de discussion serait qu’il a accepté le programme du PS et participé à la campagne désignant la candidature du PS. Je crois cette personne sincère dans sa démarche.
Les autres partis politiques : Sarko, Royal, Bayrou, Le pen, 3 de ces candidats sont présidents de leur parti, la 4ème par affiliation. Ce sont tous des personnages rompus à la vie politique, c’est leur métier, on n’improvise pas pour une présidentielle. Les débats télévisés vont être âpres, il faudra être au niveau, pour ne pas dire le meilleur.
Félix
Martelli et consorts, vous les intègres, nous attendons que vous condamniez fermement ce déni des écris en commun, sans cela vous n’êtes pas crédibles. J’attends.
C’est sans doute la faute du maquettiste. Excuse moi, je ne voulais pas polémiquer.
8. L’impasse chez les antilibéraux profite à Ségolène Royal, 17 décembre 2006, 18:06
la participation de MGB au gouvernement de jospin et leur politique de droite ont profité a la droite.
je l’ai sanctionné comme des millions de gens qui votaient pcf:hue 3,7% !!
MGB n’en tire aucune leçon,rien ,rien, rien !!
Vous serez à 1% que vous direz encore :on a raison !
mais sauvez 10 000 élus grâce au ps vous rendra heureux.