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L’innovateur incontinent Meirieu tombe le masque, et le coeur serré, se fait collabo

Publie le vendredi 11 février 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

Dans le Parisien du 10-2, Meirieu estime "prohibitif" le coût du baccalauréat(1), en pleine harmonie avec B. Magliulo, inspecteur académique, s’exprimant dans le même numéro. Il ajoute que le ministre " a un certain courage de vouloir s’attaquer à cette réforme du bac" (2), et se dit "favorable" au contrôle continu.

Lui d’ordinaire si attentif aux opinions des "jeunes" est-il atteint à son tour par l’épidémie de surdité d’origine gouvernementale ?
Pourtant, 100 000 lycéens dans la rue, ça s’entend.
Une autre hypothèse peut donc être avancée : Notre pédagogue sait que ses théories fumeuses ont désormais du pomb dans l’aile.
Dans une logique de survie, le pieux directeur de l’IUFM de Lyon n’hésite plus à faire la démonstration que les "opinions" des élèves lui importent aussi peu que sa première hostie.

(1) 35 millions d’euros selon le quotidien. A comparer, par exemple, aux 20 milliards de cadeaux fiscaux accordés chaque année aux entreprises.

(2) Fillon "courageux"...? Libre à Meirieu de croire cela. Les propos obsessionnels émanant du ministère concernant le coût de l’examen nous font plutôt penser que la destuction programmée du "bac" a été imposée a Fillon pour raisons budgétaires et dans une recherche de conformité avec l’idéal de l’Ue de casse des diplômes et qualifications nationaux.

Messages

  • manque de bol pour meirieu...il a pas vu venir la "grogne" lycéenne—comme disent les médias aux ordres .
    il a pas vu venir non plus la débandade de fillon !

  • "Notre pédagogue sait que ses théories fumeuses ont désormais du pomb dans l’aile"

    anti collabos peut il nous expliquer les theories fumeuses de meirieu ou est il fumeux sur le sujet ?

    • Question à anticollabo : est-ce que les théories de Merieu sont fumeuses depuis qu’il est collabo ou bien est-ce qu’elles sont fumeuses depuis toujours ? Dans ce cas pourquoi s’interesser à lui ?(ne sont collabo que des gens qui à un moment donné nous ont été proches)

    • "ne sont collabo que des gens qui à un moment donné nous ont été proches" ...!

      Le moins qu’on puisse dire est que ce propos manque de clarté.

      Tout le monde ne peut se targuer de connaître la période de l’Occupation en France aussi bien qu’une Annie Lacroix-Riz...

      Mais il existe quand même un certain nombre de gens qui savent que la collaboration s’y est notamment traduite par la rédaction de millions de lettres anonymes, de dénonciations ayant conduit des dizaines de milliers d’individus à la mort, dont il est peu probable qu’ils aient tous été "proches" de leur délateurs...

      Il a en outre bien été mis en évidence qu’une politique de collaboration fut menée, décidée en particulier par Pétain et Laval, à laquelle ont participé dès sa naissance la grande majorité des parlementaires, dont beaucoup de députés socialistes (dont le parti s’appelait alors Section Française de l’Internationale Ouvrière, SFIO). Devraient peut-être méditer sur ces faits, ceux qui croient que la "démocratie" est une sorte d’assurance-vie...
      Cette politique fut relayée par l’administration de manière souvent active, notamment celle de la police sous Bousquet. Pendant très lontemps, la Résistance est demeurée très limitée.
      Il y eut donc un système collaborationniste, que la société française a globalement accepté.

    • Les théories de Meirieu sont connues :

      L’élève est un "apprenant", l’établissement un "lieu de vie", l’enseignant est une "personne-ressource" qui en sait beaucoup trop dans sa discipline pour faire la garderie que Meirieu tente depuis trente ans d’imposer à la place de la transmission des savoirs, et le ballon, un "reférentiel bondissant".

      Le problème pour Meirieu, c’est que commencent aussi à être connues les effets de ces théories :

      58 % des élèves de Seconde obtiennent 0 à la dictée du brevet...