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LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE
Publie le jeudi 7 décembre 2006 par Open-Publishing6 commentaires
—> Matière à réflexion
lu sur endehors.org
Ce qui se passe à la « gauche de la gauche », chez les antilibéraux est absolument affligeant. Ce qui l’est tout autant c’est la naïveté et l’obstination des militant-e-s, organisé-e-s et/ou inorganisé-e-s qui trépignent d’impatience devant une situation qui leur échapper complètement. Toute journée qui passe enfonce un peu plus les antilibéraux dans la confusion à leurs propres yeux, mais aussi aux yeux d’une opinion publique incrédule.
LA MAL DONNE
Tout est parti pourtant d’un constat exact : la Gauche, telle qu’on l’a connu jusqu’à présent, n’existe plus en tant qu’alternative, si tant est qu’elle ai jamais existé en tant que telle, mais aujourd’hui le constat est général, évident et les conclusions inévitables. Ainsi naquit la « gauche de la gauche », avec ses organisations traditionnelles, ses nouvelles organisations altermondialistes, et toute une nuée de citoyens-nes syndiqués ou en rupture avec des organisations qui se reconnaissent dans un « mouvement social » aux contours et aux objectifs mal définis
Après une longue série d’échecs dans les luttes sociales dans une situation économique et sociale qui voit partir en fumée la plupart des « acquis sociaux », la victoire coup sur coup sur le TCE et le CPE (Contrat Première Embauche) a joué le rôle d’un électro choc. Nombreuses et nombreux ont été celles et ceux qui ont vu là un signe de la reprise de l’offensive contre le système.
Le Non au référendum sur l’Europe au printemps 2006 a fait perdre complètement la tête aux antilibéraux, il a agi sur eux comme une drogue hallucinogène. Ils ont vu là une sorte de « Renaissance » d’une gauche radicale susceptible d’effacer les frustrations passées et de conduire une offensive générale et décisive. C’était hélas sans compter sur des facteurs déterminants qui faussent tout jugement hâtif et superficiel. Ces facteurs, quels sont-ils ?
la victoire du NON lors du référendum qui n’est certainement pas ce que l’on croit : hétérogénéité des NON (comprenant entre autre l’extrême droite),... Aucune conséquence notable sur le développement de l’Europe libérale qui poursuit son « petit bonhomme de chemin »...
la victoire sur le CPE qui n’a été qu’un feu de paille (sympa mais feu de paille tout de même) Comme pour les retraites, le gouvernement (de droite ou de gauche) remettra ça à la prochaine occasion et sous une autre forme,
les intérêts partisans des organisations qui, dans une élections, jouent leur notoriété, leur image et d’une certaine manière leur existence politique,
les discours, promesses, programmes et autres chartes et candidatures qui ne s’appuient sur aucune réalité sociale alternative,...
L’absence d’une conscience claire de ces facteurs a entraîné la partie la plus militante et la plus engagée du « mouvement social » dans des spéculations qui tournent aujourd’hui au tragique. Rajoutez à cela l’appétit médiatico narcissique ou narcissico médiatique de quelques personnes... et vous aurez le tableau peu reluisant de l’état de la « gauche de la gauche » aujourd’hui.
LE QUANTITATIF ET LE QUALITATIF
La plupart des militants politiques aujourd’hui, et depuis quelque temps, a complètement perdu les repères essentiels. On peut l’admettre de la part des militants des organisations qui ont pour objectif la gestion du système... ce que leur raconte leurs chefs leur suffit largement pour leur « bonheur politique ».
C’est moins admissible pour des militant-e-s qui ont pour objectif de changer les rapports sociaux. Or, à première vue, ils se comportent à peu prés comme les précédents, sinon dans le contenu de leurs propositions du moins dans leur manière d’agir.
C’est là qu’est l’erreur fondamentale.
L’action politique est réduite au strict minimum décidé par le système que l’on remet en question, autrement dit on rentre dans la problématique du système lui-même et l’on s’étonne de ne pas aboutir ( ?)
L’exemple des collectifs antilibéraux est révélatrice de ce qui se passe : ces collectifs, qui ne sont de fait que des sortes de « comités électoraux » sont - malgré la présence de militants sincères - le théâtre de toutes les manipulations pour la désignation du ou de la candidate. Foire d’empoigne d’où rien n’en sort, quoique certaines discussions soient fort intéressantes, et rien n’en sortira... tout le monde sera dégoûté. Lieu d’expression purement « théorique », toutes les surenchères y sont possibles, lieu de discussion d’un « programme » qui ne s’appui sur rien de concret, sur aucune pratique sociale alternative.
L’importance de l’opération est évaluée en fonction du nombre de personnes qui se déplacent dans ces « collectifs » et des participants aux « meetings antilibéraux » qui ne sont, comme toutes les autres réunions publiques, que des « grandes messes », des lieux d’extase et d’auto excitation en présences des chefs... bref rien de nouveau par rapport à ce que nous offre le spectacle affligeant de la politique.
Tout cela, c’est confondre le quantitatif et le qualitatif. C’est se laisser impressionner, berner, influencer par l’apparence des choses. C’est oublier ce qu’est l’essentiel dans l’évolution des sociétés : la pratique sociale, l’organisation de rapports sociaux alternatifs.
L’IMPASSE
A trop vouloir imiter ceux qui ont le pouvoir on fini par prendre leurs habitudes et leurs pratiques, avec une différence cependant, c’est que c’est eux qui ont le pouvoir et qu’ils ont mis en place tout un arsenal de règles, dites démocratiques, pour le garder... et que l’on croit naïvement que c’est en passant par elles que l’on changera la situation.
Cette démarche a toujours conduit, à plus ou moins long terme à une impasse. Une fois de plus celles et ceux qui souhaitent « changer » s’y sont précipité tête baissée.
On croit encore naïvement que c’est en prenant ou en accédant au pouvoir que l’on peut changer la société... il n’y a rien de plus faux et toutes les expériences de « renversement du capitalisme » au 20e siècle sont là pour en donner la preuve.
Il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence, pour expliquer ces échecs, il ne s’agit pas d’erreurs ou de concours de circonstances malheureux... il s’agit essentiellement d’une erreur stratégique majeure, une incompréhension de la dynamique de l’Histoire.
Celles et ceux qui, aujourd’hui, veulent changer le système, transformer les rapports sociaux, mettent ou remettent pesamment leurs pas dans les traces de celles et ceux qui ont irrémédiablement chuté dans leurs entreprises de transformation. Ils appellent ça de la fidélité, j’appelle cela de l’obsession et de l’aveuglement.
Les élucubrations médiatico bureaucratiques des leaders de l’altermondialisme et de l’antilibéralisme nous font faire du « sur-place » et finissent de désespérer les plus décidés et ce ne sont pas les déclarations délirantes du style « on a de grandes chances d’être au 2e tour » ( ?) qui peuvent changer les choses.
Leur échec n’est pas possible, il est évident... une fois encore ils ont conduit l’espoir du changement dans une impasse. Les trépignements d’impatience, les déclarations enflammées et les prêches dans le désert des consciences saturées de slogans alléchants ne changeront rien.
On aurait pu se scandaliser du traitement par les médias, qui ignorent superbement les antilibéraux,... on fini par être satisfait de leur attitude qui permet finalement, par leur silence, d’éviter le ridicule qui tue à celles et ceux qui avaient la prétention de « faire de la politique autrement ».
Au delà de cet épisode affligeant, après le cirque électoral, il va bien falloir reposer les vrais questions, prendre à bras le corps les vrais problème, éviter de recommencer une fois encore à reconstruire un édifice politico électoral bancal et tout à fait stérile. Mettre en congé les bureaucrates (faut-il citer des noms ?), chefs d’un « orchestre cacophonique », à défaut de « symphonique », spécialistes de la méthode Coué qui ne trouvent leur bonheur médiatiques, et leurs intérêts matériels, que dans la répétition mortifère de situations d’échec. Patrick MIGNARD
voir également les articles sur endehors.org :
« DE L’ELECTORALISME EN POLITIQUE »
LES « MACHINES A PERDRE »
« QUO VADIS »
Messages
1. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 7 décembre 2006, 21:28
"Et pourtant,elle tourne" répondrait Galilée face à cette diatribe truffée de méconnaissances ! France
2. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 7 décembre 2006, 23:31
> On croit encore naïvement que c’est en prenant ou en accédant au pouvoir que l’on peut changer la société... il n’y a rien de plus faux et toutes les expériences de « renversement du capitalisme » au 20e siècle sont là pour en donner la preuve.
Pourtant, regardons l’exemple de Chavez au Venezuela : après avoir échouer à prendre le pouvoir par un coup d’état (en 92), il a réussi à le prendre par les urnes ! Et à appliquer un certain nombre de "changement".
3. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 7 décembre 2006, 23:57
Nouvel appel d’AC le feu pour l’inscription sur les listes électorales avant la fin 2006.
Candidats à voter
Par Stéphanie BINET
QUOTIDIEN : jeudi 7 décembre 2006
« Vous voulez qu’on prenne nos cartes électorales ? Pour voter pour qui ? Qui nous représente ? » avait demandé Boris aux vedettes venues à Clichy-sous-Bois l’an passé pour inciter les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales. C’était aux lendemains des violences urbaines de novembre 2005. Organisé par l’association AC le feu et Devoirs de Mémoires, dont JoeyStarr, Jamel Debbouze ou Lilian Thuram sont les parrains, cet appel au civisme avait été entendu par une quarantaine de jeunes, qui s’étaient alors inscrits. Suivis par mille autres dans les dix derniers jours de 2005. L’initiative a été relayée par nombre d’associations (Libération du 16 octobre). Alors que, depuis septembre, près de 900 nouveaux Clichois se sont inscrits, l’association AC le feu, créée après la mort de Bouna et Zyed, les deux adolescents électrocutés dans un transformateur EDF de la ville, a voulu lancer un nouvel appel pour la fin 2006 depuis la ville voisine de Montfermeil, dirigée par le maire UMP Xavier Lemoine. Grâce à un bus de la TRA (Transport rapide automobile), les éducateurs ont emmené hier une dizaine des jeunes du quartier des Bosquets à la mairie, espérant renouveler le symbole de l’an passé avant la date limite des inscriptions fin décembre pour pouvoir voter à la présidentielle 2007. « Ce qu’on essaie de montrer aux politiques, explique Mohamed Mechmache, président d’AC le feu, c’est qu’il existe aujourd’hui un nouvel électorat, et qu’il pourrait aussi changer la donne. » Si les halls d’entrée de la cité des Bosquets n’ont toujours pas reçu de nouveaux coups de pinceaux, la conscience politique des jeunes qui les fréquentent s’éveille tout doucement. Hier, les jeunes qui se sont présentés à la mairie de Montfermeil (lire ci-contre) semblaient avoir une ébauche de réponse à la question de Boris, même s’ils attendent encore beaucoup des débats à venir d’ici la présidentielle.
Abdel El Otmani, 19 ans, 1re année de BTS. « Je veux envoyer un message aux politiques : faites pas les faux-culs, faites-nous de vraies propositions. Je suis venu écouter deux fois Ségolène Royal. Elle a toujours les mêmes réponses aux questions. Nicolas Sarkozy, lui, veut s’occuper des 2es et 3es générations de Français et stigmatiser les jeunes. Si un mineur arrive à récidiver vingt fois entre 16 et 18 ans, c’est que le juge des enfants n’a pas pu faire appliquer ses décisions. Moi, je l’ai vu une fois, ça m’a calmé. Sinon les autres candidats... Nicolas Hulot en a marre d’ Ushuaïa, Clémentine Autain, José Bové and co ne se sont pas mis d’accord... On a l’impression que Le Pen est le seul à garder des convictions. »
Many Coulibaly, 21 ans, facteur. « Sarkozy, c’est quoi son projet ? Mettre les primo délinquants en prison ? Mais il ne le fait pas déjà ? Tout ce qu’il dit, c’est du réchauffé. Au moins quand Ségolène Royal parle de camp militaire, c’est nouveau. A gauche, ils défendent tous les mêmes idées mais ils veulent tous être présidents. C’est frustrant. Dieudonné, quand il va voir Le Pen, il va peut-être vers ce qui le reflète le plus. Je ne pourrais pas voter pour quelqu’un qui me veut du mal. Ce que je recherche, c’est ça : j’ai besoin de construire mon avenir, et de politiques pour m’accompagner. Pour l’instant, j’ai l’impression qu’ils veulent tous me faire manger la carotte pour mieux me taper dessus ensuite. »
Cherazade Ouhabi, 22 ans, étudiante en licence. « Ségolène Royal, je n’arrive pas à savoir si elle est sincère. Dans ses discours, elle est confuse, elle varie ses propos. Chez Sarkozy, il pourrait y avoir un bon fond dans ce qu’il dit mais il en fait tellement que c’est suspect, comme ce qu’il vient de faire pour les mineurs. Je voudrais vraiment qu’on ne répète pas 2002, et que nos représentants politiques comprennent que ça ne va pas. Nicolas Hulot, Dominique Voynet, ça pourrait me tenter. J’aurais tellement voulu que la gauche de la gauche se mette d’accord pour un candidat unique. Ségolène Royal, ce sera mon dernier recours. »
Chaikene Kaonete, 22 ans, animateur. « J’ai un bac S, mais je n’ai pas pu continuer mes études. Il fallait que je travaille. Ma mère est seule avec mes deux soeurs et mes trois frères. Je veux aller voter pour que ça change pour les petits de ma cité. Ils sont dehors, sans rien pour les occuper. On dit que les femmes comprennent mieux, sont plus sensibles. Alors Ségolène Royal, pourquoi pas ? Mais on n’a pas besoin de militaires, on veut surtout que les rapports entre la police et les jeunes changent. Pourquoi sortir la bombe lacrymogène et la matraque pour un contrôle d’identité ? »
1. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 8 décembre 2006, 00:02
Présidentielle 2007
Avant même de l’emporter, Buffet cherche à rassurer
Favorite dans la course à l’investiture des antilibéraux, la secrétaire nationale du PCF promet de quitter son poste si elle est élue ce week-end.
Par Pascal VIROT
QUOTIDIEN : jeudi 7 décembre 2006
De l’avis même d’un communiste, « le PCF est parti pour faire le forcing ». Le forcing pour une candidature Marie-George Buffet à la présidentielle, au nom des antilibéraux. Ce week-end à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), leur collectif national doit en effet désigner son porte-drapeau pour 2007. Selon plusieurs décomptes, établis par des modes de calcul dignes d’un examen de Maths sup , la secrétaire nationale du PCF recueillerait un score dépassant les 50 % dans les collectifs locaux qui ont déjà voté. Elle devancerait Clémentine Autain (apparentée PCF) qui obtiendrait 23-24 % des voix, Yves Salesse (Fondation Copernic), 21-22 %, le reste se répartissant entre José Bové (même s’il s’est retiré de la primaire) et Patrick Braouezec (PCF). Pour nombre de membres du collectif national, hostiles à une candidature Buffet car à leurs yeux trop réductrice du rassemblement, « la situation est très préoccupante ». « Elle pourrait même être tendue : c’est un PCF déterminé qui s’annonce », explique l’un d’eux.
Missive. Est-ce pour apaiser ces craintes qui traversent nombre des 750 collectifs locaux que Marie-George Buffet s’est fendue d’une lettre, rendue publique hier, dans laquelle elle tente de leur donner des gages ? Elle confirme ainsi que, si elle désignée candidate, elle quittera ses fonctions à la tête du PCF. Elle promet de mener une campagne conçue « comme celle d’une candidature collective » avec Autain, Salesse, Bové et le sénateur socialiste, Jean-Luc Mélenchon, opposé à Ségolène Royal. Elle s’engage aussi à mettre en place un « collectif de porte-parole » avec, entre autres, Francine Bavay et Christian Picquet, deux représentants de la minorité des Verts et de la LCR et Claire Villiers, conseillère régionale (Alternative citoyenne) d’Ile-de-France. Pour finir, elle avance le nom du syndicaliste Claude Debons, cheville ouvrière du collectif, pour prendre le titre de directeur de campagne.
Mais sa missive ne contient pas que des engagements de principe : Buffet demande implicitement que cessent les tractations, oukases et discussions sur le nom du candidat pour 2007. Elle enjoint ses camarades à trancher la question ce week-end Ñ « c’est nécessaire ». « Cette décision, insiste-t-elle, et donc le lancement en grand de notre campagne, est maintenant urgente ».
« Blindé ». L’ex-ministre de Jospin souhaite qu’aussitôt après le week-end, les antilibéraux prennent une initiative (comme « une déclaration de candidature faite collectivement » ) afin de marquer « l’irruption de la gauche antilibérale dans le débat de 2007 ». Pas question donc de se revoir ultérieurement si la rencontre de Saint-Ouen se conclut sur un échec. « Manifestement, le PCF a envie de hâter le dénouement », constate sobrement un communiste. Certains redoutent même qu’il passe en force ce week-end. Car, comme l’assure un membre du collectif, pour parvenir à une investiture de Buffet, « le PCF a blindé les délégations ».
2. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 8 décembre 2006, 00:14
On court ainsi à la cata
aux abris !
Il ne reste plus à Bové qu’a se présenter seul contre tous, et nous aurons les trois B
Merci du spectacle !!!!!!
4. > LA CATASTROPHE (A DEFAUT DE LUTTE) FINALE, 8 décembre 2006, 00:10
Le problème, même si concrètement, il n’y a pas d’alternatives à grande échelle (à moins que j’en oublie...), c’est qu’il faut rechercher le "positif"...avec les échéances de 2007 un rassemblement Citoyen aurait pu être possible s’il nest pas faussé par les partis classiques (dont le pcf), si il n’est pas faussé par les médias classiques et toutes les dominations qui font le monde d’aujourd’hui...mais tout comme les médias ne montrent jamais le positif, les alternatives...à nous de le rechercher dans un sens contraire...Vous voyez ce que je veux dire...
Ce n’est pas s’illusionner, tout du moins il faut éviter les illusions...Comme celle de dire qu’il n’y a que du positif ou qu’il n’y a que du négatif "dans la victoire du 29 mai"...c’est une "victoire" éphémère des gens en quelque sorte...mais c’est un signe qu’il faut changer l’économie et la politique...Pour cela il faut des nouvelles idées, des nouvelles pratiques, il faudra nous rassembler dans "l’unité et la diversité", avec des idéaux, des objectifs, etc.
Des objectifs humains pour construire une société humaine, des objectifs qui dépassent des échéances électorales...Il faut des statégies et des bases plus claires et plus humanistes en économie, en écologie, en politique, dans la vie sociale, etc.
La société civile (collectifs, associations, mais pas les organisations politiques classiques basées sur l’appareil...pas les multinationales ou les amis assoiffés du profit...bref les initiatives des personnes ou des groupes indépendants d’une certaine logiqie prédominante actuellement...), de part les initiatives diverses et variées dans tous les domaines, a déjà commencé ce travail...
Mais les mouvements issus de la société civile ont bien du mal en des initiatives politiques...
Encore une fois, si mg Buffet s’impose en force, elle aura oublié et négligé toutes cette sphère de la société civile, basée sur la diversité et pouvant converger dans la lutte contre le "néolibéralisme mondialisé et élitaire"...Elle aura empêcher en quelque sorte que le rassemblement citoyen et politique puisse se fonder sur "l’unité dans la diversité"...Mais rien n’est fixé d’avance, peut-être...C’est sur des bases claires que ce rassemblement peut encore se construire, à condition de les trouver ensemble ces "bases claires" et de les partager...
Pour l’instant, c’est ce problème de confusion dans la stratégie du rassemblement, notamment pour la désignation de la candidature, que nous ne surmontons pas...ainsi que d’autres choses sûrement, mais déjà si celui-ci pouvait être résolu par de sages actes sensés...