LA CULTURE DE LA MORT

Ne nous y trompons pas, ce qui se passe à Gaza c’est la culture de la mort mise en oeuvre par les autorités Israéliennes à l’encontre des Gazaouis victimes d’un blocus digne de ceux imposés au Moyen-âge aux villes assiégées.

Privés de carburant, de médicaments, de vivres dans le plus grand camp de concentration humain sur un territoire le plus densément peuplé de la terre (1,5 M d’habitants sur quelques Km2) les Gazaouis vivent l’humiliation au quotidien.

Les autorités Israéliennes ont jugé que la punition infligée à ces hommes n’étaient pas suffisantes et ont déclenché "les enfers" sur ce confetti de territoire le bombardant massif par air : F16 (100 tonnes de bombes), drones, hélicoptère, missiles et frappes navales.

Le bilan est en 48 heures impressionnant puisque 370 Palestiniens ont été tués dont 51 femmes, enfants et nourrissons, 1700 sont blessés et accueillis dans des hôpitaux saturés. On rencontre même des difficultés à enterré les morts sur ce territoire exigü.

Le prétexte invoqué : les tirs de "Quassam", roquettes confectionnées de bric et de broc qui ont tué 4 Israéliens.

La vérité est tout autre.

Les élections législatives qui doivent avoir lieu au mois de février 2009 et la surenchère sécuritaire, thème de campagne de prédilection, constituent le vrai motif. Il s’agit pour le "le Kadima" de barrer la route à Nétanayou, leader de la droite radicale.

Pour ce faire, les dirigeants Israëlien sont prêts à tout y compris à pactiser avec le Diable s’il existait et par leur entreprise terroriste à semer la mort et la désolation pourvu qu’ils siègent prochaînement à la Knesset.