LA PHILOSOPHIE DANS L’ISOLOIR

A quoi pensent-ils les Français, ceux et celles qui détiennent, croient-ils, l’immense privilège de voter ? Comparativement aux pays où la démocratie est tronquée et les votes falsifiés, et dans ce pays, à ceux et celles qui ne jouissent pas de cette immense faveur..Ils, elles disent :
– n’est-ce pas une chance immense qui nous est donnée que le vote ? N’est-ce pas cela, la liberté qu’il nous procure de choisir nous-mêmes notre avenir ?

Là, derrière le rideau tiré, dans l’intimité ombrée de la boîte à voter, certains réfléchissent, tergiversent, d’autres savent d’emblée qui incarne le mieux leurs iaspirations. d’autres dessinent des tags. Et d’autres encore, pour qui aucun candidat, aucun programme, ne reflètent un idéal digne de ce nom, vont dans l’isoloir comme à l’abattoir. Car enfin,beaucoup crèvent de culpabilité à la seule idée de manquer au sacro-saint devoir civil du vote.

Que nous montre l’expérience d’hier ? Que la France qui se croit libre d’exercer ses libertés en toute liberté et responsabilité, a voté pour se faire garrotter !

Ségolène, la Pimprenelle a peu de chances, même si elle a passé son temps, hier soir, dans son discours, à tapoter gentiment l’épaule de son grand frère Nicolas, pour qu’il soit moins brutal. Et Nicolas, mimant le marchand de sable, promettant des nuits douces aux français, et des lendemains qui chantent (un avenir pour tous et personne sur le bord de la route), se pourlèche les babines en ce moment : chouette, il pourra donner libre cours à ses pulsions sadiques sans remords, les Français en redemandent !

Preuve une nouvelle fois que le vote n’est qu’une vaste arnaque !

Hier, les Français ont voté contre leurs libertés. A demain les lendemains qui déchantent !

Quant à moi, dans quinze jours, ma philosophie sera le boudoir.