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LA RUE N’EST PAS A LA POLICE
Cet après-midi, 24 janvier, à 15 heures, une manifestation était organisée à Barbès en solidarité avec des camarades incarcérés et tous les prisonniers.
Dès le départ du cortège, 300 personnes se sont fait encercler par la police sur le boulevard de la Chapelle. Immédiatement, les gens présents dans le quartier ont manifesté leur solidarité, bloquant notamment le carrefour et faisant face aux forces de l’ordre.
Les policiers ont répliqué en lançant des lacrymos dans la rue et dans le métro, qui a très vite été fermé. Puis ils ont chargé tout ce qui bougeait.
Pendant plus d’une heure, des unités mobiles en uniforme et en civil ont arrêté sans distinction manifestants et passants. Plus de 120 personnes au total ont été interpellées et conduites dans différents commissariats : Charles Dallerey, dans le 11ème arrondissement, Riquet dans le 19ème et peut-être d’autres.
Depuis plusieurs mois, la présence de la police s’intensifie dans ce quartier comme ailleurs, que ce soit pour les rafles de sans papiers ou pour le contrôle des populations en général.
Face à cela, la solidarité s’organise au quotidien.
C’est ce qu’ils craignent, c’est ce qu’ils veulent briser.
ILS N’Y ARRIVERONT PAS !
NOTRE DETERMINATION N’EN EST QUE RENFORCEE !
Messages
1. LA RUE N’EST PAS A LA POLICE, 24 janvier 2009, 20:28
Egalement au commissariat de Place d’Italie, 13ème.
1. LA RUE N’EST PAS A LA POLICE, 24 janvier 2009, 20:30, par Doky
On dirait que les évenements s’accélèrent......... ça va devenir chaud.
2. LA RUE N’EST PAS A LA POLICE, 25 janvier 2009, 16:17
En fait, au regard du comportement agressif et agresseur de la police (pourtant issue du "bas peuple") contre le citoyen lambda qui n’en demandait pas tant, est-ce que Sarko ne rêve pas d’un nouveau "mai 68" ? Parce qu’à le voir s’agiter en tous sens, à balancer des moqueries et des mots évadés d’un hôpital psychiatrique, qu’il voudrait le faire, il ne s’y prendrait pas autrement. Il nous provoque. On dirait qu’il a des restes de haine qu’il lui tarde de déverser sur nos têtes.