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LCR : la direction sortante reconduite

Publie le dimanche 22 janvier 2006 par Open-Publishing
13 commentaires

La direction reconduite au 16e congrès s’est "engagée" à continuer les efforts pour parvenir à une candidature unitaire antilibérale à gauche du PS pour 2007.

La direction sortante de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a réussi à obtenir samedi soir 21 janvier une majorité de voix au 16e Congrès de l’organisation trotskiste notamment sur sa stratégie électorale controversée.

A l’issue d’une réunion à huis clos, qui a duré tard dans la soirée, la motion la plus controversée de la direction sortante sur la question des candidatures pour 2007 a été approuvée par une faible majorité des quelque 280 congressistes : 136 délégués l’ont approuvée alors que 123 délégués s’y sont opposés, a-t-on appris auprès de la LCR.

La thèse de la direction, défendue par le leader historique de la LCR, Alain Krivine, et par le candidat à l’élection présidentielle de 2002 Olivier Besancenot, penche pour une candidature de la LCR à la présidentielle de 2007, estimant que les conditions pour une candidature unitaire antilibérale à gauche du Parti socialiste ne sont pas réunies.

Efforts pour une candidature unitaire

Mais, la direction s’est toutefois "engagée" à continuer les efforts pour réunir ces conditions alors que les opposants, emmenés par Michel Picquet, insistent sur la nécessité d’une bataille effective de la Ligue pour réaliser une candidature unitaire avec toutes les forces de gauche qui ont dit non à la Constitution européenne le 29 mai.

L’annonce d’une candidature d’Olivier Besancenot est donc reportée. Le Congrès a approuvé la proposition de la direction pour la tenue d’une Conférence nationale de la LCR au mois de juin pour "trancher" la question de la candidature.

D’ici là, l’organisation trotskiste va commencer sa campagne pour collecter les parrainages nécessaires à une candidature de la LCR à la présidentielle, comme une "garantie" pour ne pas être pris de court, a fait savoir Alain Krivine. "Mais pour la LCR, l’élection présidentielle n’est pas une priorité", a ajoute Alain Krivine pour qui "la priorité est de réaliser l’unité pour résister à la politique de la droite".

Pas au rendez-vous du 8 février

Les délégués présents au Congrès ont, par ailleurs, approuvé en majorité (137 voix pour, 108 contre et 33 abstentions) l’orientation générale présentée par la direction sortante.

Le Congrès a en outre approuvé à une large majorité (229 voix), une motion stipulant le refus de la LCR de participer au sommet unitaire de la gauche avec le Parti socialiste le 8 février à Paris.
Toutes les tendances se sont ralliées pour rejeter le sommet de la gauche, qui, selon elles, doit jeter les bases d’un contrat de gouvernement avec les "sociaux libéraux" du PS.

Le 16e Congrès de la LCR avait commencé ses travaux jeudi à La Plaine Saint-Denis et a opposé lors de débats animés, les partisans de candidatures uniques de la gauche antilibérale à la direction sortante.
La composition de la direction sera décidée dimanche matin. La direction sortante n’a pas obtenu la majorité absolue (48,57%) face aux quatre autres tendances.

http://permanent.nouvelobs.com/politique/20060122.OBS3137.html

Messages

  • Quand est-ce qu’on se bat, ENSEMBLE ?

    Et la lutte, ça s’organise ! C’est sans nul doute plus ingrat que les mots derrière une tribune, mais on a besoin de toutes et tous. La querelle des mots, des petites phrases bien pesées, ça fait certainement plaisir d’être entre soi.

    Mais il serait temps de la dépasser !

    RESISTANCES !

    Patrice Bardet

    • Je rejoins ton opinion

      Cessons d’écouter les sirènes du "rond rond électoral" et serrons-nous donc les coudes, inscrivons-nous un peu plus dans les luttes en obtenant toutes sortes de victoires, il y a tant à faire contre la droite qui, prise à la gorge par le déficit budgétaire, nous fait perdre nos acquis sociaux un peu plus chaque jour, défendons le salariat et participons à tout mouvement contre l’opression dès que chaque occasion se présente.

      Ce qui nous offrira les moyens d’apporter une prise de conscience au sein de la société pour que l’on puisse créer, un jour, un vrai parti des travailleurs uni et puissant sur le plan européen, capable de lutter efficacement contre la mondialisation et ses effets pervers.

      Jean-Yves Doisy.
      Jeune militant marxiste convaincu.

  • Salut à tous,
    Je signale qu’il existe une pétition pour défendre une candidature unitaire (dont sont à l’origine en particulier des membres de la PF-3).
    Elle est disponnible sur http://www.alternativeunitaire2007.org

    Jean-Christophe

  • Je vais signer cette pétition maintenant.
    C’est pas la dictature de l’union, c’est l’obligation de l’union.
    le PS sera obligé d’admettre qu’ils seront battus s’ils luttent seuls.
    ou alors quel est le nom du parti qui aura le dernier mot face au medefo-chriraco-sarkosysme ?

    jyd.

    • Militer pour une candidature unitaire à travers cette pétition non-merci

      J’ai pas très envie de participer à un remake d’une gauche plurielle comme en 1981 et en 1997. Ces derniers mois, nous avons bien vu que les espoirs qui se profilaient de voir une gauche unie anticapilatiste se sont révélés vite caduques :

      – dissensions au sein d’ATTAC, frivolité des syndicats pour une suite à la mobilisation générale du 4 octobre
      – congrès du PS où les socialistes du non ont retourné leur veste
      – absence de réponse véritable contre la situation d’état d’urgence lors du mois de novembre de la part de tous les partis de gauche sauf la LCR qui préconisait un état d’urgence sociale
      – le PC qui fait de l’appel du pied au PS pour participer à un projet de gouvernement commun réformist e et social-libéral afin de s’assurer de leur soutien pour conserver leurs places d’élus aux législatives puis aux municipales

      Jean-Yves Doisy

    • Camarades, si nous partons au combat en ordre dispersé ( chaque parti de gauche se retranchant dans sa petite chapelle), si la gauche est incapable de s’unir, alors, je vous le dis, nous sommes foutus et nous ouvrons de fait un boulevard à la droite, et pire au fascisme qui se drape dans l’idéologie de l’ultra libéralisme.

      Ce n’est pas l’urgence sociale qui est mise en place, mais la guerre sociale.

      William

    • Je crois qu’on peut utiliser tout de mêmes les deux notions :

      En effet, nous sommes les seuls à apporter des véritables réponses concrétes et le terme d’urgence sociale est le bon car ça délimite bien notre programme en dix points et son emploi a été bien utilisé par notre bureau politique comme pied de nez à l’état d’urgence policière décrété au mois de novembre.

      La seule chose à entreprendre est l’action dans la rue et de réunir ceux qui sont prêts dans la fonction publique et le prive à nous suivre pour des mobilisations générales illimités, là le terme de guerre sociale prend toute son importance.

      En outre, croire à une union de la gauche est assez utopiste : le passé nous a bien démontré que nous ne pouvons pas faire confiance aux partis traditionnels sociaux-libéraux qui répétent depuis plus de 25 ans les mêmes erreurs en agissant avec démogagie et populisme.

      Quoi qu’il en soit, ils se sont bien coupés du peuple qui ne croient plus en leur capacité à trouver des solutions efficaces pour combattre la précarité et l’exploitation des salariés et des exclus dans le monde capitaliste.

      Je pense aussi que certains camarades devraient relire un peu leurs ouvrages sur Marx et Trotsky pour mieux comprendre l’essence d’une révolution qui doit être tourné contre le capitalisme et non le libéralisme.

      Jean-Yves Doisy

    • Pour vaincre la droite, le peuple de gauche doit d’abord combattre, et vigoureusement, les " Doisystes" ! Lesquels veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes et les combats de rue pour moins utopistes que l’union des forces de gauche. Gommons les commentaires de tous ces "sous-marins" de la droite, pour retrouver dans l’union l’espoir et des perpectives réalistes d’une victoire de la gauche laquelle sera toujours préférable à celle de Sarko.

    • Déjà les "Doisystes" comme tu dis ont aussi leur droit de parole, ils n’adoptent pas non plus une position extrémiste et déplacée, sous couvert d’anonymat, en traitant leurs camarades de "sous-marins" de la droite et en voulant appliquer une censure de leurs commentaires.

      Je respecte l’opinion de chacun mais je suis loin de baigner dans les illusions d’une gauche réunie capable de changer la société en profondeur, l’alliance du pc avec le ps par le passé nous a montré la dangerosité d’une alliance avec le social-libéralisme (Le gouvernement Jospin, par exemple, est celui qui a accomplit le plus de privatisations sous la Vème république).

      Le "non" du référundum, malgré son formidable espoir et le magnifique travail de 40000 personnes au sein des collectifs, n’a pas pu faire en sorte de former depuis juin un front commun anti-droite forte et unitaire alors que, pourtant, nous avons là, tous les ingrédients pour proposer une véritable alternative contre la casse-sociale du gouvernement.

      J’aimerai un peu que tu me décrives ce que tu entends par peuple de gauche et si tu inclus dedans les petits bourgeois, consorts et bobo de gauche qui pensent avant tout aux élections et leurs priviléges acquis avant leur électorat.

      Pour changer le monde, il n’y a pas 36 solutions, le matérialisme de l’histoire que décrit Marx dans son manifeste décrit assez bien ce qui nous reste à accomplir.

      Ce n’est qu’à travers les luttes qu’une révolution et une refonte du système sont possibles surtout que la LCR ne possède presque aucune influence (aucun députés nationaux et européens) sur les institutions si bien qu’une union avec les réformistes, vu sa position minoritaire au sein de la gauche et son faible poid électoral, ne lui permettra pas de jouer un véritable rôle efficace et combatif.

    • Désolé mais j’ai oublié de signer mon message précédent, c’est lundi matin, excusez-moi.

      Jean-Yves Doisy

    • Signer ou ne pas signer, ce n’est pas la question.Je suis un citoyen anonyme et une quelconque signature ou pseudo n’y changera rien.
      Pas question non plus de censure : il s’agit de gommer dans nos esprits tous les appels à la désunion qui font le jeu de la droite. Et je maintiens mon propos qui repose sur un constat : si les "Doisystes" et leurs semblables n’existaient pas, la droite les inventerait. Leur discours est pain béni pour eux.Leurs messages émanent soit de "sous-marins" de la droite, soit de radicaux irresponsables qui ,depuis maintenant quelques décennies,sont les alliés objectifs et fidèles de la droite., Dans pas bien longtemps, nous en aurons une nouvelle et éclatante illustration.

    • Je te renvoie tes gentils compliments, tes attaques et tes mesquineries futiles pleines de non-sens me font conclure que tu n’as pas l’air très ouvert niveaux discussions. Tu te revendiques citoyen mais tu en as même pas la carrure vu ta sectarité.

      Celà montre ton étroitesse d’esprit et ton manque d’humanisme .Ton constat n’a aucun sens car tu ne sais pas ce que je fais au quotidien auprès des laisser pour-compte du système, les différentes luttes et les manifs auquelles je participes contre la casse sociale du gouvernement et du patronat. Et fâce à celà, tu me manques de respect et m’insultes gratuitement comme si je devais porter les tarres de la société.

      Enfin soit, si t’es heureux comme ça tant mieux pour toi mais saches que tu comprends rien à la situation actuelle et que tu dénigres et occultes ceux ki sont prêts à rénover la société en prônant l’autogestion des travailleurs sur les moyens de productions.

      Le sujet est clos pour ma part, j’ai des convictions, je sais où je vais et je suis tout à fait responsables de mes actes et je les revendiques.

      A bon entendeur salut.

      Jean-Yves Doisy

    • Le sujet est loin d’être clos pour moi.Qui est le vrai sectaire, en l’occurrence ? Je n’ai pas de leçons d’humanisme, de militantisme ou de citoyenneté à recevoir et je n’aurai de cesse de combattre les ultras irresponsables qui n’ont que des slogans vides de sens à la bouche et qui n’ont jamais rien apporté de tangible à la classe ouvrière et aux laisser-pour compte du système.Pour changer les choses, il faut gagner la bataille politique et GOUVERNER. Il faut se coltiner avec les réalités, mettre les mains dans le cambouis, ce que vous refusez en fait, pour défendre des intérêts de boutique, pour satisfaire votre ego et parce que c’est infiniment plus difficile que de brandir le manifeste communiste de MARX. Ce que tu peux faire sur le terrain en tant que militant, je le respecte, mais pas tes positions politiques extrémistes et sectaires. Tu as des convictions,personne n’en doute. Malheureusement tu ne sais pas où tu vas et tu es bien incapable , en dehors des formules toutes faites,de nous dire où tu veux mener la société et les travailleurs que tu prétends défendre.