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LE JOUR OÙ SARKOZY A FAIT PERDRE 1,3 MILLIARD À L’ETAT...

Publie le mercredi 27 février 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

à cause d’une annonce imprévue

 Nicolas Sarkozy veut vendre des actions EDF, le 29 novembre 2007
L’épisode est un peu ancien, mais il était passé largement inaperçu, et il a toute sa place dans notre dossier sur les premiers dérapages de Nicolas Sarkozy.

 Parmi les nombreuses annonces faites par Nicolas Sarkozy lors de son interview du 29 novembre dernier par Patrick Poivre d’Arvor et Arlette Chabot, il y avait celle-ci : « Mais je vous annonce autre chose : nous allons vendre 3% d’une grande entreprise publique française, EDF, pour faire un plan d’investissement de cinq milliards dans nos universités. »

 Cette vente d’actions, annoncée le jeudi soir, n’a été réalisée que le lundi suivant. Pendant ce temps, le mécanisme boursier se mettait en route : devant un afflux prévu de titres sur le marché, l’action avait baissé de 3 % au moment de la vente. Ce qui a abouti à un manque à gagner important pour l’Etat, comme l’expliquait alors une dépêche de l’AFP. « Il y a une maladresse évidente à annoncer la vente le jeudi soir, à laisser le cours perdre 3% le vendredi, et à placer les titres le lundi », y assénait un vendeur d’actions.

 Comme bien d’autres boulettes sarkozyennes, celle-ci, en dépit de l’existence d’une dépêche de l’AFP, a eu très peu d’écho dans la plupart des médias. Repris par L’expansion.fr et par quelques site Web dont Politique.net, la nouvelle a aussi énervé les investisseurs. Mais pour comprendre les vraies raisons de ce cafouillage, il fallait lire le Canard Enchaîné : Christine Lagarde ne pouvait pas avoir préparé la cession, puisqu’elle avait appris la décision... à la télé.


Question ?

Qui peut nous renseigner des communiqués du PCF et du PS au sujet de cette affaire ? En ce qui me concerne, je ne me souviens pas d’avoir entendu, lu ou vu quoique ce soit de leur part et de ce trou financier présidentiel . Sauf qui peut, effectivement Le Canard était là pour nous en informer, toujours disponible par abonnement ou dans les bonnes librairies. Merci à eux et pour eux .
Skapad

Messages

  • avec le canard, la classe ouvrière est servie, en effet !

    en septembre, nous irons à la fête du canard enchaîné ....!

    • Le canard enchainé, avant de le manger faut aussi le lire . La classe ouvrière devrait s’y faire ! Au lieu de tenter de déchiffrer les pronostics du PMU, faut pas déconner quoi.

    • ".../...chômeurs, aux précaires, aux flexibles, aux jetables, aux mobile .../..."

      Je ne vois pas bien ou tu veux en venir, alors si j’ai bien compris tu pense que des précaires, chomeurs ou flexibles ça n’existait pas au début du siècle dernier ?

      La crise de 1929 a ton avis , en dehors des sucides de boursicoteurs croit tu réellement que cette crise n’a pas occasionné d’autre victimes : chomeurs et suite ...

      Pour plus de clarté, les ouvriers sont certes en % moins nombreux car une grande partie d’entre eux sont classés la plupart du temps : en employés, en techniciens (de sol pour certains), donc pas de réel changement, des chomeurs et des précaires il y en a toujours eus, a nous de faire évoluer cette "fatalité".

      Une histoire du Finistère nous le rappelle que durant la fin du XIX siècle, jusqu’à 40 % de la population du département était classée elle comme "mendiante". Une crise peu connue, liée certainement à la fin de la paysannerie et le début de l’insdustrie du poisson . Et probablement aussi à l’abandon de l’exploitation minière du centre Bretagne. Les mineurs africains durant ces années d’expansion colonialiste du XIX éme, étaient d’un rendement financier plus interressant , enfin j’imagine. La mondialisation et la colonisation, une seule et mème entreprise qui porte ici deux noms, et ce ne sont pas les seules.

      Pour la petite histoire locale du centre Bretagne.

      A Locmaria Berrien (petite commune du centre finistère 500 hbs maxi de nos jours) dans une mine de plomb argentifère, il y avaiit vers 1830 plus de 2000 mineurs dont tous étaient des précaires car journaliers. Une des toutes premières grèves a d’ailleurs vue le jour pendant ces années, et elle fut pratiquée par une grande majorité de Femmes , employées au lavage des matériaux. Voir aux Archives du département. Encore un bout d’histoire locale oubliée des livres de notre si vénérée école républicaine ! C’est fou hein !

  • Heureusement que le canard existe.Une question:qui a acheté les actions.Aller une autre(j’ai mauvais esprit):si les acheteurs sont proches du pouvoir,ont-ils bénéficies de "solde" a la sarko.Un rabais organisé en quelque sorte.