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LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE
Publie le mercredi 4 mars 2009 par Open-Publishing9 commentaires

de Union Départementale CGT de Paris, Syndicat général du Livre et de la Communication Ecrite
Le 3 mars, deux responsables de l’Union départementale CGT de Paris se rendent pacifiquement auprès de Florence Cousin, salariée du quotidien Libération, en grève de la faim depuis 23 jours, pour lui apporter leur soutien dans son combat contre son licenciement.
C’est alors que monsieur Joffrin, directeur du journal, surgit brusquement et s’en prend avec une rare agressivité à ces deux syndicalistes.
Insultant et violent, il les somme de quitter les lieux, renversant la chaise sur laquelle l’une des deux était assise, se saisissant du sac à main et du porte-documents de l’autre pour les jeter sur le trottoir.
Arrivés dans le hall de Libération où a lieu l’incident, la déléguée syndicale et le secrétaire du comité d’entreprise sont eux aussi pris à parti.
Cette scène inouïe se déroule en présence de Florence. Devant elle, ce dirigeant justifie son licenciement au prétexte qu’elle serait « nulle », répète-il à plusieurs reprises. Depuis quand la violence et l’insulte remplacent-ils la parole ?
Les libertés syndicales et d’expression, la liberté d’apporter réconfort et soutien aux grévistes n’ont-elles pas droit de cité à Libération ?
Le combat de Florence est celui de milliers de salariés qui luttent pour leur emploi et leur dignité, qui s’insurgent contre la violence du licenciement qu’on ne peut compenser avec des indemnités financières. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle cette salariée, élue encore récemment au comité d’entreprise, n’a pas approuvé les conditions imposées par la direction
aboutissant à la rupture de son contrat de travail.
L’attitude indigne et diffamatoire de ce directeur est inacceptable. Au plus vite des négociations doivent reprendre afin que soit assurée à Florence une vraie sécurité sociale professionnelle et qu’elle puisse enfin reprendre une vie normale sans que sa santé s’en trouve gravement altérée. Il en va de son intérêt et de celui des salariés de toute la profession.
Paris, le 4 mars 2009
Messages
1. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 5 mars 2009, 01:49, par pipo
Joffrin est très médiatique et il est invité pour n’importe quoi à la télé.il ne doit plus s’exprimer sans contre partie ou alors qu’il accepte un débat contradictoire à la télé.
N’est-ce pas Monsieur Calvi ? par exemple ;
2. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 5 mars 2009, 01:51, par pipo
Joffrin est très médiatique et il est invité pour n’importe quoi à la télé.il ne doit plus s’exprimer sans contre partie ou alors qu’il accepte un débat contradictoire à la télé.
N’est-ce pas Monsieur Calvi ? par exemple.
3. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 5 mars 2009, 08:34, par louis skorecki
DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE SAIS SUR FLORENCE COUSIN
par Louis Skorecki
j’ai travaillé aux côtés de florence plus de dix ans, au "guide culture", une période pendant laquelle (contrairement à ce que laisse entendre la direction, qui a même répandu la rumeur qu’elle était illettrée) elle a écrit plusieurs dizaines de papiers, dont au moins deux (je cite de mémoire) faisaient une pleine page, soit près de cinq feuillets .... il suffit de consulter les archives de libé, de vérifier ...
par ailleurs, florence (qui a aussi écrit un très joli livre pour enfants) a toujours été, dès le départ, une TRES BONNE JOURNALISTE, capable d’écrire un feuillet 1/2 très argumenté sur une émission de télé en moins d’une demi heure (je n’en suis pas capable), ce que nombre de scribouillards (de libé ou d’ailleurs) ne savent plus faire depuis longtemps.
pourquoi, demanderez-vous, n’est elle pas devenue journaliste ?
tout simplement parce qu’à libé, on ne l’a pas voulu, on n’a pas voulu d’elle, on n’a pas voulu de son talent... on ne l’a pas non plus laissée écrire ces articles très originaux (sur les plantes, la cuisine, les épices, etc .... qui correspondaient tout à fait à son côté "démodé"), des articles légers et décalés qu’elle proposait, mais qui étaient toujours à la dernière minute, refusés ... même sur le site de libération, on ne l’a pas laissée écrire ...
et pourquoi ne l’a-t-on pas laissée écrire ? parce qu’à libé, depuis au moins dix ans, il ne s’agit plus d’encourager le talent, mais bien de décourager ceux qui n’entrent pas dans le moule (cynisme, petits arrangements entre copains, carriérisme ...) ... et là, je confirme ce qu’on laisse entendre ici est là : oui, florence cousin est une psycho-rigide, une catholique pratiquante qui ne s’est jamais fondue dans cette identité d’arriviste petit bourgeois qui peuple libération : elle n’est jamais entrée dans le moule libé et c’est ce qui la rend honnête, courageuse, attachante .... florence cousin ne saura jamais (et ne pourra jamais) comprendre les injustice et les bassesses de la vie (à libé ou ailleurs ...)
ce refus qui lui était fait d’écrire (tu écris un jour, on te publie, ensuite on te censure, on te refuse ton texte, puis on publie .... c’était des choses à la rendre folle) ... c’ est surtout un refus délibéré et répété de lui accorder (à elle qui n’avait effectivement pas le profil libé, dans ce que cette appellation a de plus horrible, de plus petit, de plus cynique) ce statut de journaliste qu’elle aurait tant aimé avoir, pour lequel elle s’est battue comme elle pouvait, à sa manière, et qui aurait vraiment enrichi les colonnes du journal, ce statut de journaliste qu’on donnait à d’autres, moins doués pour l’écriture, moins faits pour écrire, mais prêts à toutes les bassesses pour réussir, ces bassesses auxquelles florence était foncièrement incapable de s’abaisser ... .... ...
une dernière chose : elle ne s’est JAMAIS servi de sa carte de la CGT (ou de ses positions de délégué syndicale) pour se frayer un chemin vers la réussite sociale : elle n’était pas au syndicat pour ça, mais pour ses idées, pour défendre les autres avant tout ...
je l’ai assez engueulée parce qu’elle ne racontait même pas à la CGT les humiliations qu’on lui faisait subir quand elle tentait d’écrire (son statut officiel était "secrétaire du guide culture ..... pire qu’un placard pour femme de ménage , un placard humiliant en plus) ...
tout ça, personne ne vous en parlera, personne ne s’y intéresse, personne à libé ne s’y est jamais intéressé
florence a toujours été fragile, c’est pourquoi le fürher de libération s’est acharné sur elle en premier .... les autres comprendront bientôt qu’ils auraient dû se sentir solidaires ...
qu’ils se rassurent, leur tour viendra ....
1. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 6 mars 2009, 03:48
Elle ne passe pas sous le bureau et en plus elle est honnête ça se comprends.
Elle n’est pas dans le moule de la pensée actuelle fabriqué par cette hiérarchie de merde.
Fraternellement avec vous Alain 04
4. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 6 mars 2009, 08:51, par marie.lina
Un petit chef aux petits pieds, une ordure ordinaire, quoi de plus quotidien ! Merci à son ancien collègue pour ses explications, elles nous éclairent sur le climat délétère de ce journal ; mais le Figaro était bien un journal de gauche à ses début ................marie.lina
5. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 6 mars 2009, 09:21
Il est plus qu’ urgent de continuer à aller visiter Florence après ce qu’ il s’ est passé mardi.
SOLIDARITE
6. Libération : Unité contre les suppressions de postes, contre les licenciements et soutien à Florence, 6 mars 2009, 14:55, par Le Comité Industries Graphiques -Région parisienne du NPA
Communiqué NPA "industries graphiques"
Alors que les quotidiens nationaux souffrent d’un déficit de crédibilité faute de contenus forts et originaux, Laurent Joffrin croit trouver des solutions en diminuant encore le nombre des salariés du journal : pigistes écartés, CDD non-reconduits, licenciements programmés.
Cette politique à courte vue est une catastrophe sociale et aussi une erreur éditoriale.
Dans ces circonstances qui nécessitent une réaction globale des salariés du titre, nous apportons un soutien particulier à Florence qui poursuit avec détermination sa grève de la faim dans les locaux du journal pour refuser un licenciement inique après 25 ans de bons et loyaux services.
7. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 8 mars 2009, 15:35, par René LE BRIS
Dire que Mr JOFFRIN est un con, cela va tellement de soi que cela va sans dire !
Mais en plus, c’est dans son domaine un incompétent ! il est vrai que l’environne-
ment politique peut déteindre sur pas mal de personnes ! mais concernant
Mr JOFFRIN, il est la figure même d’une fausse gauche qui peut pratiquer les plus
grosses saloperies que se permettraient les plus durs des patrons dans notre
pays ; car au moins ceux ci ont une différence fondamentale avec Mr JOFFRIN,
c’est au-delà de leurs convictions de défendre le capitalisme, c’est leur intelligen-
ce , c’est à dire qu’ils savent manier certes la bâton mais aussi la carotte, et
qu’en fonction du rapport de force, ils savent s’adapter ; on l’a bien vu encore une
fois avec les Antilles ! Joffrin est un béké parisien qui s’accroche à des idées du
passé ! il y a depuis un certain temps des postes de responsables des ressources humaines dans les grandes entreprises = Mr JOFFRIN ferait bien de
quitter les lieux et d’être remplacé par quelqu’un qui assumerait cette fonction,
qui si elle est souvent à la merci des directives patronales sait au moins que la
méthode des violences qui s’appellent maltraitance pour les jeunes sont punies
par la loi au-delà de leurs inefficacité ! espérons qu’une fois de plus les responsables confédéraux se réveillent de leurs heures de réunionites pour montrer
leur efficacité médiatique dans ce genre de scandale !
8. LIBE : QUAND L’INSULTE TIENT LIEU DE DIALOGUE, 11 mars 2009, 13:08, par Laura
Pathétique Laurent Joffrin.
Journaliste inculte, qui a repris le concept de « race juive » pour mener sa chasse aux sorcières antisémites contre Siné, relaxé depuis par les tribunaux, sans se rendre compte de l’énormité du propos, journaliste à l’échine souple (tellement souple qu’il figure sur la short liste de Sarkozy pour prendre les rênes d’une radio nationale) journaliste à l’idélogie trouble, qui dès le discours d’investiture de NS écrivait dans un édito : « Un homme qui cite Jaurès peut-il être mauvais pour la France, un homme qui... », patron incompétent d’un journal au bord du dépôt de bilan, qui est à la presse ce que Besson a été à la politique, la figure du traître. Malaise terrible que ce type d’individu donne des leçons de compétence à qui que ce soit. Soutien total à Florence, qui connaît le sens du mot dignité.