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La Bourse de Paris s’effondre : ils suspendent les cotations !

par C’est la panique !

Publie le mardi 12 juillet 2011 par C’est la panique ! - Open-Publishing
11 commentaires

CAC 40 : la cotation de l’indice bloquée depuis 9h56.

La cotation de l’indice CAC 40 en Bourse de Paris est interrompue depuis 9h56.

L’incident touche l’ensemble des indices sur les marchés au comptant d’Euronext et la diffusion des indices AEX (Amsterdam), BEL 20 (Bruxelles) et PSI 20 (Lisbonne) est également suspendue.

A ce stade, aucune heure de reprise de cotation pour le CAC 40 et les autres indices n’a été communiquée par NYSE Euronext.

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=d7c71ee76e71c21c3e1d1f7a3dd329f8

Quand la Bourse s’effondre, ils suspendent les cotations !

Ils en sont réduits à ça !

Ca sent le sapin.

Messages

  • Le CAC 40 n’était plus disponible, mardi 12 juillet en fin de matinée. Selon Nyse Euronext, le principal indice boursier parisien connait des problèmes techniques depuis 9h56.

    La panne intervient au moment où les marchés européens traversent une période noire. Toutes les places boursières ont poursuivi la forte chute entamée lundi, les craintes d’une contagion de la crise de la dette à l’Italie ou à l’Espagne continuant de peser lourdement sur le marché.

    A Paris, la Bourse a ouvert en nette baisse (-1,74%), dans la continuité de son fort recul de la veille. A l’ouverture, le CAC 40 a cédé 66,41 points à 3.742,20 points.

    Les valeurs bancaires continuaient de dégringoler dans les premiers échanges, les pays de la zone euro n’étant pas parvenus à un accord sur un plan d’aide à la Grèce qui inclurait une participation des créanciers privés.

    A 9h11, les titres des principales banques françaises cédaient entre 3,5% et 6%.

    (...)

    D’aprés Nouvel Obs

    • le problème c’est que depuis 2008 les propositions de l’extrême gauche ne sont pas reprises . Et oui camarades la crise il vont nous la faire payer à nous le peuple. Attac avait prévenu depuis des décennies que le monopoly virtuel mise en place à l’échelle du Monde se terminerait très mal. Je crois qu’il est urgent de reprendre les propositions de Lordon et de Bernard Friot

      Fermer les bourses, nationalisation des banques et mettre en place une cotisation investissement !

    • Tout ça grâce à Lagarde ! très tôt dans la matinée sur B.F.M T.V, elle prononçait cette phrase magique "... Il y a un effort insuffisant de la Grèce en matière d’ Austérité budgétaire... " et tout aussi magique "... Il faut en faire plus !..." et dans les minutes qui suivirent, comme par magie ! les action françaises " dévissèrent " comme ils disent... Pas mal comme résultat pour tes premiers jours comme Directrice du F.M.I...Merci Christine !!! recommence dès demain matin et tu vas entraîner tout tes copains dans le caniveau...allez encore un effort ; et comme tu disais ce matins aux actionnaires qui se sont empressés de revendre leur titres pourris ( c’est toi qui leur a mis la puce à l’oreille ), dès que tu as prononcé ces mots, je te dis également : " Il faut en faire plus !"

  • Ils ont peur parce que l’argent c’est toujours le " nerf de la guerre " mais aussi le nerf du luxe d’une élite, de l’exploitation des employés, de l’ " Austérité "... l’argent sert à la Répression, aux injustices... Sans argent ils n’ont plus de pouvoir ; Profitons de leurs difficultés pour les virer.

  • Il n’y a plus de corbeille à Paris depuis les années 80 ; la dernière corbeille boursière européenne est à Francfort et sera associée à New york comme première place mondiale, et Euronext — fondé par les néerlandais — a capitulé sur la place financière de la zone euro et fusionné avec NYSE (New York Stock Exchange) en zone dollar en 2006, transférant son siège d’Amsterdam à New York, et depuis peu (ces jours-ci) sous la consécration allemande de la nouvelle capitalisation boursière du groupe avec la fusion des opérateurs Deutsche Börse AG et NYSE Euronext — et devient le premier groupe boursier mondial avec l’enterrement radical de Paris.

    Il n’y a pas de cotation à Paris. Ce n’est pas que la bourse s’effondre mais que Paris s’avère déchu de même que Lisbonne etc.. et ça fait un moment déjà mais là ça se confirme avec la nouvelle fusion. Tout passe officiellement et officieusement à Francfort.

    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/que-reste-t-il-de-la-bourse-de-paris_249050.html

    http://www.euronext.com/fic/000/062/550/625508.pdf

    http://www.moneyweek.fr/20110248485/actualites/actu-economie/nyse-euronext-francfort-inflation/

    http://fr.wikipedia.org/wiki/NYSE_Euronext

  • Ca sent le sapin.

    Pas si vite,camarade.........

    Ne tombons pas dans l’analyse plus que sommaire qui consiste à tout centrer sur UN des aspects de la CRISE GLOBALE et SYSTEMIQUE du CAPITALISME..

    La Bourse ne s’effondre d’aillezurs pas au sens habituel du erme qui caractérise un krach

    Elle répercute des mouvements spéculatifs à un moment M..

    La Bourse n’a que très rarement un rapport avec l’économie dite réelle".

    C’est quand le mouvement de masses fait vaciller le CAPITAL que la Bourse devient un thermomètre..indicateur de fébrilité du Capital

    ON n’en est pas là..hélas !!

    Si j’osais je dirais que pourque ça sente le "sapin" il faudrai tsemettre au "bouleau".
    (pardon)

    Plus concon machiste :
    .
    Contradictoirement, l’abolition du Capitalisme c’est un processus..ou parce qu’ils montrent qu’ils en ont (des bourses..) les peuples passent à...l’action !

     :))

    Tout le reste, c’est de l’"économisme" propre aux ECHOS , à LIbé ..voire hélas à l’Huma..

    Cordialement

    A.C

    • Je pense que les mouvements (grands) de la bourse expriment la somme des avis en permanence de tous ceux qui interviennent dans la cotation des actions.

      En ce sens, quand le papier commence à bruler les doigts des actionnaires (symbolique car le papier c’est des ordres électroniques) c’est qu’il y a des couilles dans le potage.

      Il arrive très souvent que des actions s’effondrent alors que les gros glands qui font de la communication boursière disent que c’est anormal, qu c’est irrationnel... Puis on apprend après les mauvaises nouvelles (hein airbus ...) sur la réalité d’une entreprise après (ou bien la réalité rattrape les enthousiasmes spéculateurs).

      Mais il est juste de dire que la bourse reflète l’ensemble des mouvements spéculatifs d’un ensemble d’intervenants qui ne sont pas tous dans de mêmes logiques . Quand il y a des problèmes dans l’ensemble des entreprises en même temps cela se reflète dans les mouvements spéculatifs.

      Quoiqu’il arrive, ce nouvel accroc a pour une fois été largement annoncé, et relativement précisément.

      Globalement, la grande crise qui se déroule (pour moi il y a grande crise du capitalisme, commencée en 2000 avec la soit disant crise de la bulle internet).

      Les fondamentaux de tout cela viennent d’une situation où les forces productives se sont considérablement développées sur toute la planète ces dernières 40 années, avec un développement colossal de notre classe.

      le gigantisme des forces productives rentre en conflit avec la nature même du capitalisme et de la bourgeoisie. Quoiqu’on pense par ailleurs du développement industriel et commercial.

      La bourgeoisie n’est pas là pour faire du développement , elle est là pour faire du profit, elle est donc souvent en conflit des forces qu’elle a contribué à "libérer" (pour être brut, le capitalisme développe des forces qui le menacent de plus en plus).

      La crise creuse des sillons de chaos dans le système et, dans celle-ci, la bourgeoisie essaye de résoudre ses problèmes en rétablissant ses taux de profit dans la violence.

      Quelqu’en soit le prix, elle n’a aucune morale spécifique sur le développement ou le redémarrage de l’économie, etc, tout ça c’est pour les gogos. ce qui lui importe c’est de découper des parts de gâteau à tout prix.

      La nécessité d’une hausse substantielle de ses taux de profit a grandit depuis des années pour la bourgeoisie . La grande crise est venu rappelé que ce problème était là dans le chaos.

      Ils ont les hommes et femmes politiques de paille nécessaires, ils ont flics et militaires, lois votées et juges soumis à ces objectifs, pour attaquer la classe populaire, et chaque dévissage de l’économie et de bourses suralimentées au fric jeté dessus par les banques centrales, suscitera des agressions puissantes contre les travailleurs.

      Mais les tentatives de restauration sauvage des taux de profits se font dans un cadre qui pour l’instant précipite une crise de surproduction et de sur-capacités colossales.

      Berlusconi vient d’annoncer un nouveau plan d’attaque contre la classe populaire. A peine votées les nouvelles agressions contre le peuple grec sont dépassées par l’annonce d’autres, le champ de déséquilibre gagne de loin en loin à nouveau.

      Plus on sert la vis et plus les sur-capacités augmentent.

      Les attaques anti-populaires se multiplient et chacun doit savoir qu’il n’y a pas de rationalité évidente et pas de sacrifices qui n’appelle d’autres sacrifices. Tout recul amène d’autre recul. Il n’y a pas là de curseur.

      Mais le capitalisme n’est pas dans une solution aisée pour résoudre le problème, son problème, sans que tout lui pète à la tête.

      Cela n’est pas évident, ça marche dans une partie des pays européens et nord-américains, mais avec des soulèvements de plus en plus lourds , par contre sur d’autres pays ça ne marche pas et la bourgeoisie est obligée de reculer (monde dit "arabo-musulman" où les régimes dictatoriaux bourgeois lâchent des chèques colossaux pour désamorcer les soulèvements).

      En Chine, où le prolétariat urbain est devenu su-puissant, les soulèvements arrachent de grosses et des fois très grosses augmentations de salaire dans un contexte d’inflation dérapante.

      La contamination européenne des agressions bourgeoises et des résistances populaires va s’étendre.

      Les champs de bataille sont désignés, on le sait depuis des années, et les pays dans le viseur sont des gros pays, Espagne, Italie et donc logiquement la France.

      Le capitalisme ne mourra pas tout seul, et ce n’est pas en reculant qu’il nous foutera la paix. Tout recul au contraire l’enhardit pour tailler encore plus dans le gâteau des fruits de notre travail.

      Il n’y a pas d’autres solutions que celles utilisées en Grèce et en Espagne pour faire face : d’abord résister et mobiliser, puis passer à la vitesse supérieure pour contrer en développant des comités qui se saisissent des entreprises, de l’appareil productif, de services et commercial.

      Le concret des choses impose de ne pas se laisser aveugler là dessus sur les espérances en la démocratie limitée du système.

      La légitimité démocratique doit naitre de notre classe, avec notre démocratie et ses règles qui ne se confondent pas avec celles des institutions telles qu’elles sont, construites pour autonomiser des élus vis à vis de leurs électeurs.

      Ceux qui font des plans d’action en termes de lois et de constitution sur ce qu’ils feront une fois dans les élevages en batterie des institutions, sont complètement irréalistes. Ca ne marche jamais ainsi.

      Ce qui fera avancer sera ce que la classe populaire se dotera en légitimité démocratique indépendante des institutions telles qu’elles sont , sur la base de ses mouvements de résistance.

      Dans les syndicats, ce qui doit ressortir c’est la nécessité d’un combat global de résistance qui se dote d’outils organisationnels unitaires et démocratiques de résistance.

      Il s’agit de changer de braquet et ne pas attendre des élections d’improbables raccourcis qui n’ont jamais jamais été trouvés dans l’histoire sauf dans les cas où la poussée populaire se faisait forte et indépendante.

      Si on veut s’en sortir il faudra faire bien mieux que 1936 (qui n’eut pas d’expression de la démocratie des travailleurs candidate au pouvoir par elle-même, malgré les innombrables occupations).

      C’est possible. les jeunes d’Espagne, par leurs explorations des impasses qu’ils ont fait nous ont donné quelques pistes (structuration de la démocratie, durée et ténacité, etc) , la classe populaire grecque en se mobilisant massivement nous a donné quelques autres pistes.

      Les révolutions arabes, par leur courage et leur détermination nous ont montré la capacité d’immenses masses en mouvement.

      Il n’y a pas d’autres solutions à échelle suffisante que ces leçons pour repousser le capitalisme de crise banqueroutier.

      Le capitalisme ne tombera pas tout seul.