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La CARMAGNOLE ! il faudrait reprendre des chansons de notre histoire

Publie le dimanche 17 octobre 2010 par Open-Publishing
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dans le futurs manifestations, ça pourrait nous donner du baume au coeur !
cette chanson du passé

http://www.mheu.org/fr/rue/battre-le-pave.aspx

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  • La Carmagnole, 1792.

    (Madam’ Véto = Marie-Antoinette

    Monsieur Véto = Louis XVI)

    Paroles :

    Madam’ Veto avait promis (Bis)

    De faire égorger tout Paris (Bis)

    Mais son coup a manqué

    Grâce à nos canonniers

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Monsieur Veto avait promis

    D’être fidèle à son pays

    Mais il y a manqué

    Ne faisons plus quartier

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Amis restons toujours unis

    Ne craignons pas nos ennemis

    S’ils vienn’nt nous attaquer

    Nous les ferons sauter.

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Antoinette avait résolu

    De nous faire tomber sur le cul

    Mais son coup a manqué

    Elle a le nez cassé

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Son mari se croyant vainqueur

    Connaissait peu notre valeur

    Va, Louis, gros paour

    Du temple dans la tour

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Les Suisses avaient promis

    Qu’ils feraient feu sur nos amis

    Mais comme ils ont sauté

    Comme ils ont tous dansé !

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Quand Antoinette vit la tour

    Ell’ voulut faire demi-tour

    Elle avait mal au coeur

    De se voir sans honneur.

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Lorsque Louis vit fossoyer

    A ceux qu’il voyait travailler

    Il disait que pour peu

    Il était dans ce lieu.

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Le patriote a pour amis

    Tous les bonnes gens du pays

    Mais ils se soutiendront

    Tous au son du canon.

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    L’aristocrate a pour amis

    Tous les royalist’s de Paris

    Ils vous le soutiendront

    Tout comm’ de vrais poltrons !

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    La gendarm’rie avait promis

    Qu’elle soutiendrait la patrie.

    Mais ils n’ont pas manqué

    Au son du canonnier

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Oui je suis sans-culotte, moi

    En dépit des amis du roi

    Vivent les Marseillois

    Les bretons et nos lois !

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

    Oui nous nous souviendrons toujours

    Des sans-culottes des faubourgs

    A leur santé buvons

    Vive ces francs lurons !

    Dansons la carmagnole
    Vive le son, vive le son
    Dansons la carmagnole
    Vive le son du canon !

  • Ah, ça ira ! (1790)

    « Ah ça ira, ça ira, ça ira,

    Les aristocrates à la lanterne.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Les aristocrates on les pendra. »

    La monarchie et la République française :

    Ça n’ira pas, ça ira.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Le peuple en ce jour sans cesse répète,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Malgré les mutins tout réussira.

    Nos ennemis confus en restent là

    Et nous allons chanter « Alléluia ! »

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Quand Boileau jadis du clergé parla

    Comme un prophète il a prédit cela.

    En chantant ma chansonnette

    Avec plaisir on dira :

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Suivant les maximes de l’évangile

    Du législateur tout s’accomplira.

    Celui qui s’élève on l’abaissera

    Celui qui s’abaisse on l’élèvera.

    Le vrai catéchisme nous instruira

    Et l’affreux fanatisme s’éteindra.

    Pour être à la loi docile

    Tout Français s’exercera.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Pierrette et Margot chantent la guinguette

    Réjouissons-nous, le bon temps viendra !

    Le peuple français jadis à quia,

    L’aristocrate dit : « Mea culpa ! »

    Le clergé regrette le bien qu’il a,

    Par justice, la nation l’aura.

    Par le prudent Lafayette,

    Tout le monde s’apaisera.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Par les flambeaux de l’auguste assemblée,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Le peuple armé toujours se gardera.

    Le vrai d’avec le faux l’on connaîtra,

    Le citoyen pour le bien soutiendra.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Quand l’aristocrate protestera,

    Le bon citoyen au nez lui rira,

    Sans avoir l’âme troublée,

    Toujours le plus fort sera.

    Petits comme grands sont soldats dans l’âme,

    Pendant la guerre aucun ne trahira.

    Avec cœur tout bon Français combattra,

    S’il voit du louche, hardiment parlera.

    Lafayette dit : « Vienne qui voudra ! »

    Sans craindre ni feu, ni flamme,

    Le Français toujours vaincra !

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Les aristocrates à la lanterne,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Les aristocrates on les pendra !

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Les aristocrates à la lanterne.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !

    Les aristocrates on les pendra.

    Si on n’ les pend pas

    On les rompra

    Si on n’ les rompt pas

    On les brûlera.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Nous n’avions plus ni nobles, ni prêtres,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    L’égalité partout régnera.

    L’esclave autrichien le suivra,

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Et leur infernale clique

    Au diable s’envolera.

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Les aristocrates à la lanterne ;

    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,

    Les aristocrates on les pendra ;

    Et quand on les aura tous pendus,

    On leur fichera la pelle au cul !