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La CGT doit retirer sa signature !!!

Publie le lundi 2 juin 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Chronique d’une signature, puis d’une mort annoncée

de Fédération CGT des Sociétés d’études

Début avril, la Coordination de l’Activité confédérale nous annonçait une prochaine consultation, au pas de charge, des « instance[s] de direction » des organisations du CCN. Date butoir : le 23 au soir.

Et puis, dès le 21 avril, l’éditorial de la lettre électronique de l’UGICT se réjouit de « la décision de la CGT d’apposer sa signature […] ». Ainsi, à l’instar de la plupart des media, notre publication laisse à penser que l’on pourrait soudain, au nom de « la conquête d’une véritable démocratie sociale » (sic), se passer de la consultation des organisations de militantes et militants !

Il est vrai que l’enjeu ne porte guère que sur la survie et le déploiement de notre syndicalisme dans le secteur privé, notamment dans les secteurs émergeants, dans nos catégories d’ingénieurs et cadres, dans les PME/TPE…

Dans le même texte, on lit encore : « Avouons-le, cette situation a permis, y compris à la CGT, d’imposer souvent le fait syndical dans des déserts syndicaux, mais souvent au prix de batailles et de procédures juridiques et de pressions intolérables contre les premiers militants désignés. » Au delà de la sollicitude à l’égard de nos militant-e-s, effectivement soumis à des « pressions intolérables », quelle alternative à cet état de fait nous propose la position commune ? En lieu et place d’un-e délégué-e syndical-e insuffisamment pourvu de 10, 15 ou 20 heures de délégation suivant les effectifs, nous n’aurions plus droit qu’à un-e représentant-e syndical-e copieusement nanti-e d’un crédit mensuel de 4 heures pour faire la tournée de salarié-e-s isolée-e-s, physiquement et géographiquement dispersé-e-s. Est-ce ainsi, que nous entendons favoriser l’engagement des femmes, dont on ne rappellera pas la problématique du rapport au temps ?

Un point n’apparaît guère, dans les analyses confédérales : si le seuil de 10% n’est pas atteint lors du processus électoral, « il est mis fin aux attributions de l’intéressé », est-il précisé dans la position commune (Titre 2, art.10-1). C’est-à-dire qu’il est mis fin à sa protection. Autant ajouter qu’il est également mis fin, dans la plupart des cas, non seulement à sa carrière, mais à son emploi. Ce « détail » n’est pas de nature à favoriser l’action revendicative de syndicalistes réellement indépendants de leur direction d’entreprise, et prêts à défendre des causes difficiles. Il est plus aisé et plus rentable, électoralement parlant, de réclamer la mise en place de plans de retraite par capitalisation, que d’expliquer les batailles pour les régimes spéciaux et la retraite par répartition. Ou encore, de défendre des projets d’intéressement, plutôt que les collègues étiquetés « mauvais professionnels » en voie d’exclusion (placard, licenciement…).

Allons-nous exposer des camarades aux représailles patronales, en cas d’échec ? Il est à craindre que nous ne trouvions plus, pour assumer le risque de cette période d’essai, que des salarié-e-s qui n’ont plus rien à perdre professionnellement. Et notre crédibilité se trouve alors ébranlée.

Certes, nous dira-t-on, on nous promet d’examiner « la question des salariés intervenant de façon prolongée sur des sites extérieurs à leur entreprise », « les modalités spécifiques aux TPE » ou encore, de « faciliter la conciliation de l’activité professionnelle et de l’exercice de mandats représentatifs ». Intentions louables, mais qui renvoient à des réflexions ultérieures, ou ne relèvent que de pures déclarations. On nous fait miroiter que « le groupe de travail précité […] recherchera toutes autres mesures favorables au développement des adhésions syndicales ». On aurait envie d’en rire, si l’on ignorait les drames humains que provoquent dans nos entreprises, les mandants des signataires patronaux… Si l’on ignorait la réalité de nos militants actuellement désignés, qui ont survécu jusqu’à présent « souvent au prix de batailles et de procédures juridiques et de pressions intolérables » ; souvent au prix, même, de leur équilibre psychologique, professionnel, familial et social. Qu’en est-il de leur avenir dans l’entreprise, voire dans le monde du travail, s’ils viennent à être démandatés ? Qu’en dit la position commune ? Là encore, on ne pourra que tenter de s’accrocher aux vagues promesses concernant une future « Fondation du Dialogue Social ».

Alors que la répression à l’égard de nos camarades ne fait que s’aggraver, alors que tout est mis en œuvre pour rendre plus difficile la reconnaissance de la discrimination -notamment par le raccourcissement du délai de prescription- comment nous contenter de déclarations d’intention sur « le principe de non-discrimination en raison de l’exercice d’activités syndicales » ?

Certes, la position commune contient quelques avancées, et elle soulève des questions réelles.

Mais y répond-t-elle ? Et à quel prix ?

Ne nous leurrons pas. Il est beaucoup question d’étape transitoire, mais cela ne concerne certainement pas que le seuil de validité des accords. A terme, c’est bien le modèle anglo-saxon, avec nécessité de faire valider par 50% des salarié-e-s la création de syndicats d’entreprise, qui est visé.

Et puis, beaucoup trop de points restent dans le flou, l’imprécision, l’ambiguïté. Dès lors que certaines clauses sont sujettes à diverses interprétations, allons-nous compter sur un gouvernement de la « Droite décomplexée », sur une Chambre bleu horizon, ou encore sur notre gentil patronat, pour en faire la lecture qui nous convient ?

Ainsi en va-t-il de la question des périmètres de désignation, abordée de façon lapidaire et qui ne reflète en rien les évolutions et la diversité de situations que nous avons pu enregistrer dans nos secteurs du privé. La moindre négociation de protocole d’accord électoral, la moindre désignation de délégué syndical d’établissement… y font l’objet de bras de fer sans fin, face à des directions d’entreprise dont l’unique objectif est d’affaiblir la représentation syndicale, quitte à découper, déménager, muter, fusionner... Or, la position commune ne répond en rien aux situations auxquelles nous sommes confrontés. Pire, elle apporte de nouvelles armes à nos directions d’entreprise.

Et que deviennent les représentants syndicaux au Comité d’entreprise, dont le rôle est bien spécifique et tellement précieux ?

Les négociateurs se réjouissent des avancées obtenues sur la comptabilisation des voix au 1er tour, par rapport au nombre de suffrages valablement exprimés. Mais que se passe-t-il si le quorum n’est pas atteint, ce qui est la règle la plus fréquente dans nos entreprises ? Les pratiques observées, ainsi que des décisions de la Cour de Cassation nous autorisent à nous inquiéter…

Dans nos secteurs du privé, ce sont de nouveaux outils, qui sont offerts aux directions d’entreprise afin de choisir leurs interlocuteurs et de légitimer les listes patronales.

Si ce texte n’apporte rien aux salarié-e-s des petites entreprises, il est clair également que c’est dans les secteurs les plus durs, les plus hostiles à toute implantation syndicale, les plus rétifs au respect du moindre droit syndical, que nous allons subir aussi le plus de dommages collatéraux. « Cas particuliers » ?

Malheureusement pour nous, ce sont aussi les secteurs d’avenir, les secteurs qui embauchent notamment le plus de jeunes diplômés. Ainsi, en l’absence de nouveaux droits syndicaux, nous ne pensons pas que cette position commune soit à même de favoriser le rajeunissement et la féminisation de nos représentants dans les entreprises, non plus que notre renforcement dans nos catégories.

Fédération CGT des Sociétés d’études
Lorsque, avant toute signature, la Cgt en mesure les conséquences futures, il n’est pas dans ses habitudes d’intégrer dans la pesée de vagues promesses de contreparties à négocier ultérieurement. Pas plus qu’il n’est dans ses habitudes de céder au chantage de la rédaction d’une loi.

C’est pourquoi nous demandons que la CE de l’UGICT se prononce contre la signature par la Cgt de la position commune du 9 avril.

Fédération CGT des Sociétés d’études


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Messages

  • Exellente analyse,oui la cgt doit retirer sa signature.fraternellement.momo11

  • remarque :

    si la loi passe en l’état, les délégués syndicaux ainsi que le représentant syndical que nos syndiqués ont choisi perdront leur mandat (bonjour l’angoisse !) ; en effet, nous nous efforçons à ne pas cumuler les mandats, à garantir l’indépendance des élus du personnel et du syndicat.
    DS et RS ont une liberté de parole que n’ont pas les élus : les premiers représentent les syndiqués qui les ont élus, sont révocables à tout moment, les seconds les salariés de toute tendance et sont inamovibles....
    De plus, la difficulté d’avoir des candidats "cadres" aux élections professionnelles fait que nous n’aurons plus d’élu pendant 1 ans ( départ en retraite des camarades), donc en conséquence aussi aucune représentation syndicale.

    Notre syndicat, majoritaire parmi les ICTAM (50% des voix) sera enterré pour longtemps, mais pas en grande pompe !

    Qui prendra le risque de prendre un mandat quelconque ? personne, c’est à craindre : le harcèlement est assuré !

    Si on lit en détail la position commune, seule la CGC est représentative -de fait- dans le collège cadres. Encore une belle victoire du patronat !

    Même le syndicat employés de ma boite risque fort de disparaitre (tout dépend comment on calcule la représentativité : la totalité de salariés, ou par collège)

    Dans tous les cas, pour nous, cela entrainera une désaffection des Techniciens, Agents de Maitrise, de la CGT : les collèges électoraux sont façonnés par notre direction, et le sectarisme, le culte du chef inamovible du syndicat employés (jamais d’assemblée de syndiqués, etc...) fera que la CGT disparaitra vraisemblablement aux prochaines élections de fin 2009

    On avait réussi à neutraliser la CGC, la CFDT cadres, après 20 ans de militantisme au quotidien.... sur des positions CGT, pas molles, mais de classe !

    Pas question pour les uns et les autres de se promouvoir comme bureaucrates syndicaux....

    Ni fleurs, ni couronnes ! on boira un pot en commun, et on reversera le peu d’argent en caisse à quelque comité de grève, comme on le fait régulièrement

  • "le fait syndical dans des déserts syndicaux" tient , tient, la même "tse-tse-mentique" que pour les "reformes" de la santé pour face aux déserts medicaux !

    En 2004, réunification de la mutualité , un "exemple" à suivre pour le mouvement syndical et politique , c’etait pour faire face aux déserts mutualistes !

    Depuis, ni le secteur public, ni les cliniques privées ne remplissent les déserts sanitaires ,la santé est cotée en bourse et la mutualité devient une assurance bis !

    Les marchants de sables sont passées , la population continue de faire dodo bercé par Bouygue TFI, le reste c’est pas mieux .

    Bonne nuit les petits et pendant ce temps là , le caca-pitalisme 40 nous pique tous nos acquits de 36/45/68 !

    boris

  • Bonsoir

    Je me suis lancée il y a qq mois , après un an dans ma boîte, pour devenir DS CGT.

    J’entendais des choses tellement délirantes au moment de la présidentielle , ça me faisait bouillir. Du style "On doit voter Sarko parce que c’est bon pour les patrons donc c’est bon pour nous".... etc. Mais il faut avoir une présence CGT officielle et effective pour faire revivre certaines idées de base et être crédible.

    Et oui les bureaux dans le 8è ou dans le 1er c’est pas l’usine.

    Tout est feutré, discret dans les grosses moquettes les triples portes capitonnées, le "respect" du au patron qui est encore un "notable", pourtant , propriétaire du capital, directement. Pas d’actionnaires étrangers ni quoi ni qu’est-ce. C’est le rapport de force à "l’état brut " maquillé de paternalisme et de moyens très expéditifs quand ça se passe mal.

    Effectivement, ma fédé c’est la fédé société d’études.

    Pour les boites de conseil juridiques (avocats avoués notaires ...) c’est cette fédé là. Et je peux vous dire que mine de rien ça fait quand même du monde en tant que salariés de PME - rien que dans ma boîte il y a 75 salarié-e-s et loin d’être tous des "cadres sup".

    Je ne sais pas exactement combien cette branche ( pour ne parler que de ce que je connais) emploie comme salariés rien qu’à Paris mais je pense que c’est pas négligeable.

    Dans certaines branches, ce n’est même pas que nous sommes mino’, c’est que nous étions presque inexistants.

    Au hasard balthazar, chez les notaires. Vous croyez quoi ? Qu’il n’y a pas de salarié-e-s qui font tourner les études ? Et bien on n’est même pas encore présents dans les institutions de retraites/santé du régime spécial. C’est FO ou les syndicats maisons ou la CGC, voire tendance facho.

    C’est un travail de fond, de patience ,de tous ces camarades de cette fédé CGT , qui montent patiemment les marches une à une pour faire vivre la CGT dans des entreprises où la règle est l’assimilation mimétique au patronnat et à ses valeurs, idées. Même pour des petits tekos ou des secrétaires au SMIC. C’est triste mais c’est comme ça. Moi j’ai du presque "me battre" contre des salariés qui n’osaient pas aller demander au patron qu’on récupère le fameux jeudi de l’ascension qui tombait un 1er mai !!!!

    Le boss n’a même pas besoin de se fâcher, il suffit que les salariés, bien disciplinés par des années sans présence syndicale conséquente, s’auto-censurent "ah non on peut pas demander ça... tu te rends pas compte. Et le président des notaires, il a dit non de toute façon, que c’était comme si le 1er mai était tombé un dimanche..." et j’en passe !

    Voilà alors tout ce travail de fourmi (argh , c’est sûr que c’est pas le grand soir et la révolution - la dernière grève dans notre profession elle devait dater de 1995 je crois et encore c’est parce que les patrons eux mêmes avaient dit d’y participer !!!) tout ce travail patient de camarades qui s’exposent, je pense, encore plus que les camarades qui sont "couverts" par des grandes centrales, qui sont presque tout seuls face au pouvoir patronnal, et bien cette position commune inepte, dont je ne vois tjs pas à quoi ni qui elle sert, elle va juste nous flinguer notre boulot, et nous laisser en slip.

    Ca va rejaillir sur tout !

    Je suis en train de monter un mouvement de fond pour faire intégrer des intérimaires (au même poste depuis 2 ou 3 ans ,de CDD en CDD - il y en a bcp dans ces branches), après des heures de discussions pour convaincre les filles pour y aller, leur demander de me faire confiance, ET DE FAIRE CONFIANCE A LA CGT et donc d’adhérer pour défendre leurs droits...

    Alors je fais quoi moi ? Je vais aller mettre ma tête sur le billot toute seule avec un accord pareil qui va offrir aux patrons l’occasion de me démolir ? Envoyer mes intérimaires au casse pipe par la même occasion ? Perdre toute crédibilité dans la boîte, quand on va voir que je pourrais plus signer aucun accord ni rien ? Ca , c’est les dommages "collatéraux". Tout ce que dit cet article est VRAI de A à Z.

    Et je parle de mon cas pour parler de ce que je connais, je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas.

    Si c’est pas dans ce type de boîtes que l’affrontement entre capital et forces de production est le plus féroce, justement parce que le travail productif est très "délité", voire parfois inexistant, justement parce que ce sont des salariés et pas des prolétaires au sens strict du terme, et parce que l’on a affaire à des entreprises "nationales", dont le K est détenu directement par les patrons qui exercent le pouvoir dans la boite, si c’est pas aussi là qu’il y a des choses à faire pour redonner de la vie au mouvement social, ben je sais pas.

    C’est trop bête, ça commence à payer,tout ce travail des camarades,à la dernière manif du 22 pour les retraites, on était tout contents de voir des employés d’avoués et de notaires.

    Et voilà. Cet accord de merde, pris pour des raisons politiciennes, qui va tout nous foutre par terre.

    Et qui a voté d’ailleurs ? Moi j’ai pas été consultée, j’ai pas voté je ne me suis pas exprimée.

    C’est quoi mon choix alors ? Très logiquement (la nouvelle logique de la direction de la CGT il faut croire), rejoindre FO qui elle est majo et qui sera couvert grâce à l’accord CGT CFDT MEDEF ! Ou arrêté l’action syndicale ? Franchement....c’est n’importe quoi.

    Ironie du sort... Je ne dis pas bravo aux "chefs" qui ont négocié ça.

    Mais on va me dire, en faisant de l’ouvirèrisme de bas étage que nous les salariés des sociétés d’études et SURTOUT les cadres (ces enfoirés de cadres n’est ce pas) on est des suppots du grand capital peut être et qu’on a qu’à crever, on ne mérite pas la CGT ? Aucun syndicaliste sérieux de la CGT ne peut dire une chose pareille.

    Et quant aux "syndicats maison" qui seront montés et financés si il le faut par les patrons, et bien "bcp de plaisir" aux salariés qui vivront ça.

    Ca me colle les boules cette histoire, mille fois plus que tout ce qui se passe en ce moment c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et après on va nous faire la leçon quand,excédés on dira d’eux que ce sont des traîtres ???

    Faut redevenir sérieux "à gauche" - au PC comme à la CGT c’est exactement ce genre de comportement qui a fait fuir progressivement électeurs et adhérents.

    Bien le bonsoir
    LL

    • Voir la Parisot venir au secours de la CGT, et parallèlement se réjouir que le gouvernement abatte les 35h : cela ne suffit donc pas à notre direction confédérale ?

      Rien que ça, devrait inquiéter la direction de la CGT, sans compter tout ce que Parisot a demandé par la suite, notamment partir à la retraite à partir de 63,5 ans. Ca n’arrête pas, dès qu’elle a obtenu une chose, elle en demande une autre, et ainsi de suite. Au final c’est nos têtes sur un plateau d’argent qu’elle demandera ! Arrêtons de tomber "graduellement" dans l’effeuillage de nos acquis sociaux. Ca devient insupportable ! La force d’opposition est là bien présente, malgré tous les fronts ouverts de la provocation par Sarkozy et ses clowns, reste plus qu’à coordonner l’ensemble pour se dresser comme un seul homme devant ce type, qui gère si mal nos affaires publiques et même privées. C’est ça un avocat d’affaires ? Son diplôme il sort pas de la boîte de lessive bonux ?

    • "rien que ça, devrait inquiéter la direction de la CGT"..

      Il faut arrêter de penser que la direction de la CGT est faite de débiles.Elle est constituée de gens qui savent parfaitement ce qu’ils font et où ils vont,déduction ?

      François

    • Ah oui ? C’est pour ça il me semble que la CGT comme la CFDT ont dû signer en catimini, le coûteau de Sarko sous la gorge, et donc sans pouvoir se concerter avec la base. L’omnipotent de service avait même menacé, si la question traînait trop, de passer outre cet été. Dommage que la CGT ait cédé à la peur et à la précipitation, si je comprends bien la désapprobation exprimée sur ce site.

      Mettez-vous d’accord pour la clarté du débat !

  • Cet article, avec l’apport de la militante CGT qui commente, est important. Il prouve combien ce sont maintenant l’existence d’une action syndicale, de mouvements de défense des salariés qui sont en ligne de mire.

    Quelle est la carotte qui peut se cacher sous cet énorme baton que dévoile ce texte, on le cherche. Les dirigeants de la CGT ne sont sans doute pas malhonnêtes, mais quelle sont leurs souhaits, leurs calculs, en donnant accord à des mesures qui vont crucifier à terme la représentation syndicale, je me le demande.
    Apparemment, la CGT doit retirer sa signature, ainsi que tous les syndicats qui ont pu signer cela.

    Soleil Sombre