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La Chine se glisse dans le capital de nos grands groupes énérgétiques

Publie le mardi 22 avril 2008 par Open-Publishing
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La Chine, banquier du Monde, profite de la crise financière pour s’introduire dans les grands groupes énergétiques. Après Total, c’est maintenant le tour du britannique BP.

Vous savez que la Chine partout dans le monde essaye de mettre la main sur les ressources énergétiques et minières dont elle a besoin pour alimenter son gigantesque développement économique. D’où son intérêt , imité par l’autre pays émergent l’Inde, pour l’Afrique et ses immenses richesses.
La Chine avait déjà essayé via la CNOOC, China National Offshore Oil Corp, de s’emparer de la compagnie américaine Unocal pour 18 milliards de dollars mais le nationalisme américain avait eu raison de cette première tentative. Depuis, les esprits ont eu le temps de s’habituer à l’émergence de ces nouveaux maîtres du monde que sont les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) , et leurs réserves de dollars n’ont fait que croître au point que ce sont devenus les banquiers de la terre.

Le quasi écroulement du système bancaire leur a cette fois ouvert les portes des plus belles pépites de la finance mondiale (à un prix très elevé, il faut bien reconnaitre) et leur a apporté la respectabilité qui leur manquait. La baisse considérable de la bourse leur offre une occasion unique de ramasser des titres d’autres sociétés mondiales importantes dans le secteur énergétique.

Vous avez remarqué que des intérêts chinois ont pris une participation dans le pétrolier français Total lequel a accueilli cette prise de participation, 1,3 % du capital, avec la décontraction qui convient à un patron aux ordres de ses actionnaires. C’est effectivement après tout la règle du jeu du capitalisme. Encore plus récemment, c’est au tour d’une entité financière liée au gouvernement chinois d’investir 2 milliards de dollars cette fois dans BPAmoco, le pétrolier national britannique. Une part de capital modeste, 1%, mais qui préfigure peut être une entrée plus massive dans un avenir proche.

En tous cas la Chine, ses fonds souverains et ses entités financières ou industrielles continuent à investir partout dans le monde dans les ressources énergétiques.

A suivre, sans nul doute.

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