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La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral
Publie le jeudi 6 avril 2006 par Open-Publishing5 commentaires
Considérant
– que les lycéens et les étudiants sont en lutte pour le retrait du CPE, la défense du CDI et du Code du Travail depuis plus d’un mois et demi ;
– que nous étions, avec les jeunes, plus d’un million dans la rue le 7 mars, 400 000 le 16 mars, un million et demi le 18 mars, des millions les 28 mars et 4 avril, pour le retrait immédiat du CPE ;
– que le gouvernement multiplie les incidents pour tenter d’isoler les jeunes ;
Nous ne pouvons laisser les jeunes seuls ! Face à l’intransigeance du gouvernement, il faut que le Bureau Confédéral de la CGT appelle maintenant à la grève générale interprofessionnelle jusqu’à l’abrogation du CPE, en invitant toutes les forces organisées de la CGT à assumer, dans cette optique, leur entière responsabilité. Il y va de l’avenir du syndicalisme, en particulier de notre syndicalisme CGT.
Messages
1. > La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral, 6 avril 2006, 23:17
tres juste il faut réorganiser pour mardi prochain une grève générale, plus suite...
urgent
le gouvernement est entrain de la jouer fine, attention !!!
urgence
1. > La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral, 6 avril 2006, 23:40
Tout à fait d’accord. On a raté le coche pour les retraites.Il est urgent d’agir ENSEMBLE vite et fort, sinon ce sera foutu une nouvelle fois. La droite joue la montre et table sur la lassitude et le pourrissement...et gagnera, car on ne tiendra pas éternellement.
Oui, le peuple de France, a de nouveau un rôle HISTORIQUE à jouer. Sa jeunesse donne l’exemple.
L’ensemble des salariés, des forces progressistes doit massivement et dans l’union la soutenir. C’est maintenant (et pas dans un mois)... ou jamais.
2. > La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral, 6 avril 2006, 23:53
mardi prochain on refait place d’ italie republique ou bien
république place d’italie ?
ou bien on fait Bastille l’assemblée et on prend la place
salaries en avant marche
mais pas au train de sénateur !
Djo
3. > La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral, 7 avril 2006, 00:13
Et à quand une prise de position nationale des syndicats CGT tel le SDEN- CGT 59 pour un appel LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE à la grève générale illimitée ?
Comment se fait-il que l’ensemble des syndicats de la CGT qui sont sur cette position (et il y en a !) ne sont pas capables de balancer un appel commun RAPIDEMENT ??
y-a-t-il aussi chez ces syndicats trop de querelles de chapelle internes qui bloqueraient un tel appel ??
Et l’enjeu ne nécessite -t-il pas de passer absolument outre ces querelles ???
manu (qui n’est pas de la CGT mais qui se rend bien compte que la CGT est numériquement incontournable )
2. > La Commission exécutive élargie du SDEN CGT 59, réunie 6/4/2006, s’adresse au Bureau Confédéral, 7 avril 2006, 11:30
TIRER LES LECONS DU 04/04/2006...
Moi j’aimerai bien qu’une grève générale puisse réellement devenir générale.
J’étais partisan de la grève générale, avec modestie pour mon compte, puisque j’ai fait toutes les grèves sans exception durant ma carrière (même quelque fois tout seul dans mon établissement), mais aujourd’hui je suis retraité... Les conseilleur doivent aussi être les payeurs.
Je remarque que pour préparer le 04/04, B. Thibault avait fait cette proposition et que le S. G de FO (Monsieur MAILLY) était sur la même longueur d’onde...
Finalement l’intersyndicale n’a pas retenu cette option... et le 04/04 a été encore plus puissant que le 28/03... Cependant le 04/04, les grèves ont été moins suivies que le 28/03, en particulier dans la Fonction Publique, et notamment dans l’Education... Qu’en conclure ?
Que les gens ne suivraient pas un mot d’ordre de grève générale, fort probablement.
Donc, plutôt que d’appeler dogmatiquement à certains types d’action, je pense qu’il faut faire "l’analyse concrète d’une situation concrète" et proposer les formes d’actions qui y correspondent le mieux.
On n’est pas dans l’action pour étaler des faiblesses, mais pour faire évoluer en notre faveur le rapport des forces.
NOSE