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La FLEXIBILITE ? 2ème leçon à Mme Parisot

Publie le mercredi 12 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Il semble que vous avez retenu quelques bribes de la première leçon sur la précarité ; mais vos conclusions ne sont pas les nôtres. Pour nous, il y a précarisation ou NON-précarisation. Le deuxième terme de l’alternative étant le seul à être retenu.

Pour vous, il y a des sous-groupes dans le premier terme de l’alternative, à savoir "de bonnes précarités et de mauvaises précarités", comme on dit couramment : une belle mort ou une mort malvenue...

Venons-en à la deuxième leçon :

La flexibilité : vous préférez désormais le mot souplesse, moins barbare et plus doux aux oreilles. En effet venant du latin supplex, qui signifie "qui plie les genoux pour supplier" la souplesse sied beaucoup mieux à celui qui l’impose qu’à l’autre, celui qui subit.

Les extrêmes de la situation décrite par la flexibilité ou la souplesse -considérons les deux comme des synonymes- sont les dangers suivants :

d’une part, la soumission et la complaisance ;

d’autre part, la flexure, sorte de rupture géologique, par exemple, entre la terre et la mer...

Enfin, Mme Parisot, tout n’a pas à être nécessairement flexible, par exemple, les fondations d’une maison, d’un pont, le sol qui se déroule sous vos pieds quand il vous arrive de marcher etc.

Réfléchissez bien à tout ça avant la troisième leçon, programmée sur l’égalité des chances.

Mais ne pleurez pas comme ça, il arrive à tout le monde de se tromper, même à ceux qui ne sont pas précarisés. C’est la vie... Sans méchanceté, à la prochaine leçon. Et hop !...

Messages

  • L’attitude de mme Parisot reflète bien celle des libéraux en général qui pensent qu’ils ont juste un lèger problème de communication. En fait de " flexibilité " les imbéciles que nous sommes entendent désespérement " sacrifice " , voilà qui les agace.

    Pour ce qui est de l’égalité des chances, quelque chose me dit que c’est pas demain la veille que je verrai un fils de notable balayer le caniveau en bas de chez moi. D’autant que les libéraux, si ils sont très ostiles à toute forme d’interventionisme étatique, restent paradoxalement très attachés à l’interventionnisme de papa/maman et à l’héritage familial. N’est ce pas mme Parisot ...