Accueil > La FSU attend un "changement de politique" à l’Education nationale

La FSU attend un "changement de politique" à l’Education nationale

Publie le vendredi 3 juin 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Le secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (première fédération de l’Education) Gérard Aschieri exige du nouveau ministre de l’Education nationale Gilles de Robien un collectif budgétaire pour améliorer la prochaine rentrée scolaire, ainsi qu’une remise à plat des décrets d’application de la loi d’orientation sur l’Ecole.

Le secrétaire général de la FSU trouve toutefois que Gilles de Robien ne s’est "pas fait remarquer jusqu’à présent par des prises de positions particulières sur l’Education, ou par un intérêt quelconque en ce domaine".

M. Aschieri, interrogé par l’Associated Press, demande également la réouverture "immédiate" de négociations sur les salaires dans la Fonction publique, dont le nouveau ministre est Christian Jacob.

Il estime par ailleurs que la nomination de Jean-François Copé comme ministre délégué au Budget et à la Réforme de l’Etat est "un très mauvais signal, car cela peut vouloir dire que la réforme de l’Etat ne sera guidée que par des considérations d’économies budgétaires".

Selon M. Aschieri, "on attend un changement de politique, et notamment un collectif budgétaire pour que la rentrée prochaine se passe dans d’autres conditions que celles que nous attendons actuellement", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de la FSU demande également une remise à plat et une révision "des procédures d’examen des décrets d’application de la loi sur l’Ecole" contestée dans la rue au printemps par les personnels de l’Education et les lycéens.

"Pour ce qui concerne la Fonction publique", a-t-il poursuivi, "nous exigeons la réouverture, dès ce mois de juin, de discussions salariales ainsi que la refonte des grilles indiciaires". PARIS (AP)

Messages

  • Elle peut toujours attendre ! si elle ne fait rien........Elle devrait aussi éxiger avec force l’arrêt et l’abandon de toutes poursuites contre tous les lycéens...

  • Et quand elle a fini d’attendre, elle fait quoi ? Elle attend encore...de la part de gens qui sont là pour casser l’Education nationale et le statut de fonctionnaire !

    Un simple exemple :

    Le 9 juin 2004, Aschiéri a adressé une lettre au ministre pour protester contre la suppression de la gratuité d’entrée des enseignants au Louvre. Les artistes confrontés à la même décision ont obtenu le retrait de la mesure de suppression, par la force de leur mobilisation et le réel engagement de leurs syndicats (à l’exception de la CGT du Louvre, collaborationniste avec la direction du musée).
    Faut-il croire que la mobilisation de 900 000 enseignants sur cette question (ce serait du tout cuit) ne relève pas des compétences d’Aschiéri ? FSU, SNES, et SNUIPP ont assuré l’échec de la mobilisation du 15 janvier 2005 au Louvre, où peu d’enseignants étaient présents aux côtés des artistes. Il leur a suffit de ne pas relayer l’info.
    Depuis, Guimet a supprimé à son tour la gratuité pour les enseignants.

    Et Aschiéri, il fait quoi ? Il attend.