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La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France).
Publie le lundi 16 juin 2008 par Open-Publishing16 commentaires
Points de vue et débats
Information publiée le jeudi 12 juin 2008 par Bérenger Boulay
Refonte de l’organisation du temps de travail des enseignants, autonomie des établissements, polyvalence, réduction des redoublements ... : le Snes (FSU) - par ailleurs très favorable aux mastères métiers de l’enseignement qui accompagneront la remise en cause du recrutement sur concours - signe avec le Sgen (CFDT) et le Snalc. Et le ministre de se féliciter d’un "accord de fond entre tous les acteurs" après quatre mois dans les "limbes de l’animation"...
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Sur le site du Figaro :
Aschieri-Sarkozy, la rencontre secrète
Le président de la FSU, Gérard Aschieri, qui fait figure de principal opposant du gouvernement aux réformes dans l’Éducation nationale, a rendu une visite discrète à l’Elysée. Alors que les syndicats d’enseignants continuent à batailler contre Xavier Darcos sur les réductions d’effectifs, Gérard Aschieri a été invité à discuter en début de semaine dernière. L’entrevue a duré une heure. Les deux hommes se connaissent depuis 2003, lorsque Nicolas Sarkozy avait été appélé à régler un conflit qui opposait Luc Ferry aux principaux syndicats d’enseignants.
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Sur le site du Nouvel Obs :
Réforme du lycée : 7 syndicats signent un texte commun
Xavier Darcos, ministre de l’Education, et sept organisations syndicales ont signé mercredi 11 juin un texte commun listant "seize points de convergence" sur la réforme du lycée. Ce texte va permettre de démarrer les discussions sur la réforme.
Cinq syndicats de personnels enseignants ont signé ce texte : Snes-FSU (majoritaire dans les collèges et lycées) et Snep-FSU, Sgen-CFDT, Snalc-Csen, SE-Unsa et deux syndicats de chefs d’établissement - SNPDEN-Unsa (majoritaire) et ID-FAEN.
"L’immobilisme n’est plus possible"
"Je suis heureux que nous venions de signer ce texte de consensus (...) Nous retrouvons (...) cet accord de fond entre tous les acteurs lorsqu’on parle des sujets qui engagent l’avenir des jeunes", a déclaré Xavier Darcos à la presse.
Le ministre a rendu "hommage à la maturité des personnels qui malgré une année qui a été parfois marquée par des tensions, ont considéré qu’il fallait répondre à la main tendue du ministre et signer ce texte qui est très engageant".
La signature a été rendue possible selon lui "parce que tout le monde", sur le lycée, "est d’accord pour dire que l’immobilisme n’est plus possible".
"Un mois pour fixer les règles du jeu"
La réforme du lycée doit instaurer une nouvelle classe de seconde à la rentrée 2009, une nouvelle première en 2010 et une nouvelle terminale en 2011. Le recteur d’Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, a maintenant "un mois pour fixer les règles du jeu et un calendrier" sur la réforme, a précisé Xavier Darcos.
Le texte propose entre autres, de "garantir la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur", de diminuer les redoublements, d’offrir "une réelle liberté de choix des lycéens en évitant l’enfermement trop précoce dans des filières" et de donner une plus grande autonomie aux établissements.
Pour cela, des principes directeurs sont retenus, comme le développement du "travail personnel autonome", la "personnalisation des parcours scolaires", des modalités "plus souples" pour "la remise à niveau des élèves", ou encore des "possibilités de passerelles et de réorientation".
Revalorisation du métier d’enseignant
En marge du point presse, le ministre de l’Education, Xavier Darcos, a par ailleurs affirmé que les discussions avec les syndicats sur le dossier de la revalorisation du métier d’enseignant devraient avoir lieu en septembre.
"Je pense que nous nous retrouverons en septembre sur ce sujet", avec les organisations syndicales, a-t-il déclaré à la presse.
"Nous avons un document de fond qui, je le rappelle, s’était un peu perdu dans les limbes de l’animation - on va dire - (les mouvements sociaux dans l’Education, ndlr) de ces dernières semaines, qui est le rapport Pochard", a-t-il précisé.
"Ce texte a été discuté, il n’a pas toujours été bien compris, mais enfin il reste pour moi un point de départ, un fondement sur lequel nous pouvons ouvrir les négociations et les discussions".
"Difficile de se parler"
Remis au ministre le 4 février, le rapport de la commission Pochard explore plusieurs pistes, comme une refonte de l’organisation du temps de travail des enseignants, l’autonomie des établissements, ou encore la polyvalence, c’est-à-dire la possibilité de former des professeurs à l’enseignement de deux matières en 6e-5e.
Xavier Darcos avait alors promis des propositions "avant l’été", sous la forme d’un livre blanc, pour revaloriser le métier d’enseignant.
Le ministre a rappelé que "nous pouvons considérer que nous avons perdu quatre mois, cela correspond aux quatre mois où franchement il était très difficile de se parler, je rappelle qu’entre février et mai, nous avions deux manifestations par semaine en moyenne".
Messages
1. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 09:49, par GB26100
http://www.snes.edu/spip.php?rubrique2377
A lire avant tout commentaire.
1. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 17:25, par Jean-Philippe VEYTIZOUX
Je viens de suivre ton conseil et franchement, je suis consterné par tout ce que je viens de lire sur le site du SNES............
C’est du mauvais PCF des années 50/60 après le XXème Congrès du PCUS, on justifie l’injustifiable !!
Darcos ne nous a pas mis le couteau sous la gorge que je sache, il est clair que vu la position dominante du SNES dans la profession, une non signature de notre part aurait plombé toute sa démarche et l’aurait rendue caduque !!!
Ne pas signer n’aurait pas empêché d’exercer le ministère de la rue ou plutôt celui des salles de prof et de faire parvenir aux autorités des documents prenant en compte les attentes de la profession qui auraient eu bien plus de poids que cette prétendue "signature offensive", quelle farce !!!!
Je suis circonspect.....on va s’amuser dans les salles de profs pour expliquer la notion de "signature offensive" !! Le problême est que cette fois on n’a même pas besoin de la CFDT pour nous planter comme sur les retraites.. Avec le recul, on peut s’interroger sur la bonne foi de la direction du SNES dans ses appels pathétiques à continuer la lutte tout le mois de juin et à ne pas se focaliser uniquement sur la manif de demain, ce n’est pas crédible !!
JP VEYTIZOUX
2. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 18:01, par Jean-Philippe VEYTIZOUX
A la consternation, succède l’abattement......j’ai mis la main sur les fameux 16 points Darcos, c’est tout simplement la liquidation du lycée à la française et la promotion d’un lycée à l’anglo-saxonne !!!!!
Le point de départ est une formidable supercherie intellectuelle...... ;l’autonomie des élèves (souhaitable) n’est pas possible du fait du manque d’autonomie institutionnelle des établissements (dangereuse !!!).
je laisse le soin à chacun d’aller sur le site du ministère sur lequel il trouvera en lien les 16 points darcos........la "signature offensive" est une vaste blague !!!
JP VEYTIZOUX
2. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 10:09
Absolument pas con,vaincu....Des textes d’un degré critique inoui circulent d’ailleurs en intene au SNES contre cette signature qui est une faute lourde....
jerendsmacarte.
1. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 12:56
Ceux qui ont du courage ne rendent pas leur carte voir plus bas...
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article67704
Salut fraternel.
Le Rouge-gorge
2. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 14:10
Je ne suis pas du tout d’accord avec ta formule mon cher camarade.
Je préfèrerais lire que celles ou ceux qui envisagent de rendre leur carte ou qui al rendent finalement commettent éventuellement une erreur d’appréciation...ou font le mauvais choix... ou que ce n’est pas le bon moment. Je préfère une main tendue au dialogue à ceux qui partent (et qui vont rester des combattants) plutôt que de cadenasser la porte.
Mais tu ne peux pas dire aux dizaines de milliers de camarades qui , parfois après 20 ou 30 ans de parti, ou de syndicat, écoeurés ou à bout de nerfs des renoncements, des attaques personnelles, des reculades et j’en passe, ici ou ailleurs, ou alors parce qu’ils estimaient, en raison, que le combat était perdu et qu’il fallait mobiliser leur énergie ailleurs et autrement, ou pour d’autres raisons encore, et ont "rendu leur carte", qu’ils "manquent de courage" !?
Et puis, si c’était l’inverse ?
Et si c’était finalement, parfois, ceux qui restent qui manquaient de courage ? Je fais un peu "l’avocat du diable " , mais pas tant que ça au fond. Parce que si les choses étaient aussi simples ça se saurait.
Je me permets de te signaler que c’est exactement avec ce genre de "principe" que des milliers de militants restent "prisonniers" d’une orga’ et s’y épuisent et sont, finalement, perdus pour la lutte. Ils en partent toujours mais exsangues, désespérés. Ce sont autant de graines de renoncement plantées à l’action politique.
Avec ce principe là, par exemple, je serai encore au Ps (puisqu’on y dit strictement la même chose) et avec ce principe là, moi et d’autres nous avons mis un temps infini (trop long) à quitter ce parti.
Au thème du "il faut changer les choses de l’intérieur" ,on peut opposer le "on n’a jamais raison contre son parti" et "on ne change pas une organisation politique, c’est elle qui vous change". Etc.
Ce concept du "camarade dedans" et "traître dehors", ça ne me semble pas pertinent pour analyser et construire le mouvement des travailleurs dont nous avons dramatiquement besoin.
De très nombreux éléments partie prenante de la lutte des classes sont hors des syndicats et hors des partis. On en fait quoi, dans la perspective d’un rassemblement majoritaire, seule révolution communiste possible ? On les brocarde en les traitant de dégonflés ?
Combien en outre ont quitté des orgas et y sont revenus qques années plus tard quand ils le jugeaient plus appropriés pour eux ? Ca n’a pas d’importance ce que l’on ressent et pense individuellement d’une orga’ et d’une démarche collective ?
Et bien si. Ca en a beaucoup. Un parti, un syndicat, ce n’est pas l’armée bourgeoise mêem si ce sont des orgas de lutte. Et parfois même les hémorragies internes sont d’excellents symptômes qui réveillent les plus endormis.
Fraternellement et bises
LL
3. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 21:34
Mais mince, Louve, si tu vends la mèche non plume (voilà bien que je me prends pour le renard) comment veux-tu que mes arguments portent ?
C’est pas supportable que tu me connaisses à ce point ;)
Et oui, les conseilleurs sont d’autant plus criticables quand ils ont eux mêmes pris du recul pour revenir quelques années plus tard. Lorsqu’ils estimaient que des choses étaient plus mûres et qu’ils se devaient d’y revenir pour éviter plus d’âneries, (et ce n’était pas au syndicat mais au parti, mutation piège à c...)
Alors conseil éclairé vaut au moins un apéro, sinon deux, j’espère me faire payer un coup , ou deux, histoire de déconner sur nos orgas en rigolant suffisamment fort pour qu’elles l’entendent et changent.
Sinon on est aussi libres dehors que dedans, c’est une question d’éthique.
Salut fraternel et bises à toi LL, ainsi qu’à ta mouflette.
Le Rouge-gorge
4. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 23:54
:) Mais, "très cher", je ne vois pas du tout comment nous pourrions faire l’impasse sur des olives et un pastis pour discuter sérieusement !!! - c’est un minimum pour apprendre de ses aînés (Le Reboursier devrait pas tarder à rappliquer à l’évocation du pastaga)
T’es à Paris demain ou chez toi ? Si t’es à Paris, tu connais le numéro !
Bise à ton plastron rouge
LL
5. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 17 juin 2008, 00:06
Chez moi, hélas ;)
Faut assurer la manif locale (l’une des 130 dans le pays).
L’homme orchestre de la FSU et du PCF va encore frapper, autocollants, drapeaux banderolles, ils vont en voir de toutes les couleurs et surtout du rouge.
Je ne serais donc pas à Paris, mais bon ce n’est que partie remise.
Salut fraternel et bisous.
Le Rouge-gorge
3. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 10:22
Oui, il faut aller sur le site du SNES avant de réagir dans l’ignorance des faits. c’est une méthode qui a déja fait ses preuves depuis qu’existe la Raison critique.
Léon
1. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 10:50
Voici un texte provenant de militants critiques du SNES envers la direction actuelle et ses dérives...
jerendsmacarte.
Signature par le SNES du document intitulé "points de convergences"
Le secrétariat du SNES et les membres UA de la CA de Lille souhaitent s’exprimer sur la signature par le SNES du document intitulé « points de convergences sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme des lycées ».
Ce texte a été voté lors du BN du mercredi 4 juin, le secrétaire académique de Lille, ne pouvant être présent, ayant donné clairement son accord la veille. Après analyse, le secrétariat et les membres UA de la CA émettent les réserves et critiques suivantes à la décision de signer, estimant pour certains qu’il n’aurait pas fallu signer :
> cette pratique nouvelle du gouvernement (signature préalable à la discussion) pose un vrai problème, et montre quelle conception il a en réalité du « dialogue social ». N’y a-t-il pas des risques réels, pour un syndicat qui doit bien sûr dialoguer, mais aussi rester un outil de mobilisation et de lutte, à accepter de rentrer dans cette démarche ? Certes sur certaines formulations nous avons obtenu de relatives améliorations (voies technologiques par exemple) mais elles risquent de créer des illusions d’autant plus illusoires que les objectifs de fond auront été maintenus et que les négociations s’inscriront dans le cadre de la RGPP et des 80 000 suppressions de postes. -
> Sur la forme, l’intitulé du message adressé aux syndiqués est particulièrement maladroit et risque d’être lourd de conséquences dans les salles des profs. Écrire « Réforme des lycées : signature offensive du snes » peut en effet laisser supposer que le SNES entérine les propositions du ministre. De même que le maintien du terme « convergence » alors qu’il avait été proposé lors de la discussion de le remplacer par « points de départ » pour éviter que davantage de confusion ne s’installe.
Mais l’essentiel est que la décision du BN apparaît comme une nouvelle manifestation de tendances inquiétantes dans la politique du SNES dans ses choix stratégiques et dans sa manière de consulter les instances.
Alors qu’un rapport de force avait été créé notamment lors de la puissante manifestation nationale à l’initiative de la seule FSU, le SNES n’a pas su peser sur les autres organisations syndicales pour imposer une poursuite de la mobilisation dans des délais raisonnables étant donné le calendrier scolaire. Il a fait le choix de se couler dans le moule proposé par le ministre et de céder au chantage de l’obligation de signature pour ouvrir les discussions, sur une base contraire à ce que nous avons toujours affirmé depuis le début. Cette démarche montre au ministre que le SNES est disposé à transiger après avoir affirmé qu’il ne le ferait pas.
On peut aussi s’interroger sur la précipitation avec laquelle la discussion à l’intérieur du SNES a été menée : alors que la date fixée par le gouvernement était le 10 juillet, fallait-il signer début juin ? Il aurait été préférable de prendre le temps de renvoyer dans les académies le texte et de permettre ainsi une réflexion collective approfondie, base de fonctionnement dont nous nous félicitons habituellement et que nous ne manquons jamais de rappeler dans nos stages ou publications.
Cette hâte n’est non seulement pas propice à un fonctionnement démocratique de notre organisation, elle contribue à instaurer des incompréhensions parmi les militants qu’un débat plus large aurait permis d’éviter. Et cela d’autant plus que cette décision arrive quelques jours après le gigantesque cafouillage sur la suspension de l’action et qu’il a déjà fallu convaincre de la bonne foi du SNES.
Le secrétariat et les membres UA de la CA tiennent donc à exprimer leur vive inquiétude et leur désaccord avec la façon dont les directions du SNES et de la FSU analysent la politique gouvernementale et les réponses qu’elles apportent : face à un gouvernement déterminé à casser non seulement l’école mais aussi le service public, l’impression est que le SNES veut à tout prix paraître un interlocuteur incontournable du gouvernement, et cela au risque d’abandonner ses mandats et ses valeurs. La stratégie utilisée sur le rapport Pochard renforce ce sentiment : la participation aux tables rondes a été un frein à l’action qui aurait été nécessaire à la rentrée contre le budget car il avait été dit que le Livre vert serait le moment du paroxysme de la lutte et qu’il ne fallait donc pas mettre la priorité sur les postes, le refus des heures supplémentaires. Le SNES a été incapable de répondre à la stratégie gouvernementale et a contribué ainsi à fragiliser les luttes ultérieures portant sur ces questions, mais trop tardives pour aboutir.
Le message sur la rencontre personnelle du secrétaire général de la FSU et du président de la république est également un indicateur de cette conception des relations entre le pouvoir et notre organisation syndicale. L’absence de réflexion sur les risques que comporte cette recherche de « respectabilité » est également manifeste à l’intérieur du SNES. Elle est dangereuse car elle contribue à couper l’organisation syndicale de la profession.
En conclusion, le secrétariat académique et les membres UA de la CA demandent que :
1) le SNES se montre intransigeant et claque la porte au moindre faux pas du gouvernement
2) les négociations (puis les élections professionnelles) ne soient pas un prétexte au report d’action à une date ultérieure
3) le SNES revienne sur le sens à donner à cette signature, l’analyse qu’il fait du chantage gouvernemental et qu’il réaffirme clairement auprès des personnels ses positions et ce sur quoi il ne peut accepter de discuter
4) ce dysfonctionnement soit replacé dans le cadre des difficultés que nous avons rencontrées à de multiples reprises et qu’il permette de réfléchir sérieusement à notre mode de fonctionnement.
2. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 12:53
Donc au lieu de rendre sa carte, il vaut mieux rejoindre ceux qui comme Unité Action de Lille (UetA59) se battent pour d’autres choix.
Cela me semble être la position des gens sérieux, ceux qui refusent la devise : "Devant l’épreuve, courage, fuyons !"
Les personnels souffrent assez de la dispersion syndicale, il faut en congrès avoir la volonté, l’audace de monter des arguments solides pour contrer les choix néfastes et convaincre ses collègues et camarades des positions qui semblent les plus justes. C’est tout le sens de l’engagement d’un démocrate dans son organisation, et si on est mis en minorité, il faut savoir s’en prendre à soi même, soit (et cela m’est arrivé) on n’a pas été ni bon ni convaincant, soit on a carrément tort (cela m’est arrivé aussi). (Les expériences même négatives doivent nous renforcer et non nous déprimer.
Vive le syndicalisme de masse, de classe, unitaire et démocratique, la division ne sert que les intérêts des puissants.
Salut fraternel.
Le Rouge-gorge
3. La FSU persiste ... et signe la réforme Darcos (Secondaire, France)., 16 juin 2008, 13:29, par Maximiien alias Démocrite
Je partage fondamentalement ton avis.
http://moissacaucoeur.elunet.fr/