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La France moins revendicatrice et revendicative ?

Publie le mardi 31 juillet 2007 par Open-Publishing
10 commentaires

La France est, dit-on, le pays des grèves, des manifestations, des 35 heures, des fonctionnaires fainéants, pays qui a dit non au traité constitutionnel européen.
Pourtant la France c’est aussi la patrie des Droits de l’Homme et du Citoyen, celle des Lumières, l’une des principales propagatrices de l’humanisme, l’une enfin à avoir été l’une des premières à faire sa révolution en faveur de la République.
On assiste aujourd’hui à une évolution du monde assez difficile à comprendre et analyser et l’individu (en tant qu’entité individuelle) à souvent du mal à se situer ; que ce soit en termes de classe, d’opinion politiques, de vision philosophique... Pourtant certaines personnes déclarent apercevoir une baisse de la revendication dans notre pays. Je me suis donc quelque peu penché sur le problème pour voir si tel été bien le cas.
Cette analyse se scindera en 3 parties distinctes : premièrement on tentera d’analyser l’évolution particulière de nos mœurs et de notre société depuis quelques années et nous tenterons de comprendre pourquoi certains déclarent qu’il existe une baisse des revendications.
En second lieu nous tenterons de nous pencher un peu plus sur l’aspect politique et essayerons de voir en quoi les politiciens de tout genre ( mais plus spécifiquement le mouvement de gauche et d’extrême gauche car plus considéré comme "acteur" de la revendication sociale) ont assisté et contribué à la propable baisse de revendications.
Enfin, la dernière partie se penchera sur la question quasi existentielle : Pourquoi le conflit social doit se poursuivre ?

L’évolution particulière de la France dans la revendication est donc la principale question posée dans cette partie. Comment en sommes nous arrivés là ?La société française, et cela comme toute société dites "civilisés" (c-a-d toutes sociétés aujourd’hui) est en constante évolution. Mais, depuis la fin de la seconde guerre mondiale nous nous retrouvons en face de changements plus qu’importants : bipolarisation du monde puis effondrement du bloc communiste, plein emplois puis hausse toujours grandissante du chômage, fin de tous les régimes de colonisations, droitisation de la politique, nouveaux conflits... Même si tous ces changements ne touchent pas directement la France ils y ont quoi qu’il en soit un impact. L’arrivée de la mondialisation et cette uni polarité hégémonique des États-Unis sont des facteurs aussi importants dans le changement de mentalité et de mode de vie française. Dès la fin de la guerre, après l’acceptation du Plan Marshall les pontes de la politique savaient que le peuple ne tomberait jamais sous le "péril rouge" ayant désormais l’aide de la super puissance américaine et de son modéle capitaliste dont il faut suivre l’exemple a tout prix. Pourtant avec ces 800 000 membres le PCF, aidé des syndicats était loin d’être une force négligeable.

"Le conflit social opposera la nation et le prince, puis les travailleurs et les employeurs. Existe t’il un tel conflit aujourd’hui ?"
Alain Touraine

C’est dans la population ouvrière, le prolétariat que le notion de changement a été la plus marquée. Le système devait s’effondrer et seul la lutte contre le capitalisme était la bonne voie ! Forte de l’influence de l’URSS de Staline et de syndicats révolutionnaires comme la CGT, le mythe du grand soir a failli bel et bien se réaliser.
A l’époque la revendication était le seul moyen de se faire entendre, les politiques n’ayant que faire des classes populaires et ouvrières. Blocus d’usine, rassemblement, manifestations (et souvent émeut) étaient le pain quotidien de cette classe sociale pour ce faire entendre des "grands patrons".
Cette classe ouvrière, "en lutte dès sa constitution" est bel et bien la plus représentative de nos revendications contemporaines. Mais, avec le temps (et le fameux "changement" du monde et des mentalités), cette classe ouvrière se réduisit, la société française se généralisant en une "grande classe moyenne" au point que certains économistes et philosophes déclarent la fin pure et simple de la classe ouvrière française.
De même, la montée de l’individualisme détruisit l’ancienne sacro-sainte "solidarité du peuple", composante essentielle de l’identité ouvrière.
Ce qui est frappant aujourd’hui est aussi la baisse du pouvoir des syndicats français et par conséquent de leur nombre d’adhérents : en 1949 plus de 40% des salariés étaient syndiqués alors que en 1997 ce taux se réduit a 9% ...

"40% de salariés syndicalisés en 49 ; 9% en 97 !"

Comment expliquer cette baisse de pouvoir des syndicats français ? Les conflits inter syndicats tels les scissions ou encore cette baisse d’intérêts des français pour tout ce qui touche de près ou de loin à la politique en sont des causes considérables.
Pourtant on peut aussi penser à l’inexorable montée de l’individualisme ou encore à la montée du chômage, la précarisation de l’emploi, tous ces facteurs qui poussent les gens et en particuliers les jeunes à moins revendiquer ou se syndicaliser de peur de perdre leurs emplois ou certains privilèges. Sur ce point le paradoxe d’Olson est assez représentatif : Un individu dit "rationnel" (c-a-d qui ne considère que ces intérêts individuels et qui ne cherche qu’à maximiser ces revenus) n’aura aucun intérêt participer aux grèves ou encore à se syndiquer puisque les bénéfices qui en découlent sont des biens collectifs, soit appartenant à tous ; grévistes ou non, syndiqués ou non... Une perte de salaire (dans le cas d’une grève) ou se faire mal voir de son supérieur sont des élément à prendre en compte et qui vont pousser l’individu à espérer récolter les bénéfices de ces actions collectives sans pour autant se "mouiller".
Ce paradoxe nous emmène obligatoirement à la baisse des grèves. Prenons quelques chiffres pour exemple : 3 000 000 de journées individuelles non travaillées pour cause de conflit social en 1955 , 150 000 000 en 68 (année plus qu’exeptionelle), 5 000 000 en 76 ; et depuis 78 une baisse constante (sauf en 95) pour atteindre 500 000 en 2000.

"3M de JINT pour cause de conflit social en 55 , 150M en 68 , 500 000 en 2000..."

L’association de tous ces facteurs ( baisse des classes les plus revendicatives, précarisation du travail, chômage, baisse d’influence des syndicats, individualisme...) a comme résultat une baisse significative de la mobilisation revendicative française. Pourtant de nouveaux facteurs viennent encore aggravés le coup.
Les mentalités changent et les problèmes aussi : de nouveaux formes de discriminations viennent remplacer l’ancienne "lutte du prolétariat". Les nouveaux mouvement sociaux (NMS) se battent aujourd’hui contre le racisme, pour un monde écologiste, pour les droits de la femme, ceux des homosexuels et cela plus que pour la hausse des salaires ou encore l’apparition de nouveaux "droits sociaux". Pourtant il reste clair que ces NMS sont loin d’avoir autant d’importance que les anciens conflits sociaux. Comme le déclare E.neveu ; "Les anciennes luttes se déclaraient des classes [...], les nouvelles renvoient à d’autres principes."
La société dans laquelle nous vivons fait donc moins entendre sa voix pas le biais des syndicats. Son action a changé au fil du temps et seul certains mouvements prônent une action directe contre l’état. On assite donc dans la plupart des manifestations, grèves, à des gens qui se battent pour conserver leurs acquis sociaux que pour en défendre de nouveaux...

"C’est la défense des droits culturels et sociaux des individus et des minorités, aujourd’hui, qui est le but positif des mouvements sociaux." Alain Touraine

Pourtant ; tous ces facteurs ne sont pas l’entière cause du problème : on peut facilement penser à une faute des politiques et plus particulièrement de la gauche (modérée et extrême), véritable ancien bastion de la revendication. Le désenchantement des Français pour la politique en général et le fait que la plupart des voix dites "populaires" anciennement imcombées à l’extrême se retrouve désormais au Front Natioanl de Mr Le Pen et, plus proche de nous,à notre nouveau président. On peut donc voir que le mécontentementfrançais et toujours là mais qu’ila changé du tout au tout : de la gauche révolutionnaire on arrive à une "droite décompléxée" ; de la peur de la vague rouge, du famux péril, on en arrive à la vague bleue (qui fait tout aussi peur à certains.
La gauche a bel et bien décue et autant au niveau des modérés (PS) que des extrêmes (PCF, Verts). Avec une guerre fraticide au pS, avec un pCF qui est incapable de définir la notion "être communiste aujourd’hui" et qui, malgré son nombre important de militant actif, peinen à receuillir plus de 2% des voix à la présidentielle. Nous avons aussi les Verts qui sont en pleine crise : après leur score plus que décevant, on en arrive à penser à la reformation totale du parti ou, pis encore, à la création d’un nouveau. LO semble s’enracinner dans des ideaux plus que viellots (même pour les utopistes...). Seuls la LCR et son leader charismatique O.Besancenot arrivent à remonter la pente avec 9%. Peut être est ce qui manque à la "gauche de la gauche" : un nouveau souffle, une nouvelle jeunesse et, enfin et surtout des actions concrètes à la place des mots.

"La politique du PCF 2007 c’est celle des socialistes d’après guerre à leur époque."

Pourtant cet échec de l’extrême gauche et de la gauche "parait d’autant plus cinglant quil fait suite à une période d’euphorie" dixit Frédéric Lebraon : victoire du non au référendum constitutionel, mouvement anti-CPE, "bataille de Seattle", discrédit de l’OMC... Le manque d’unité et de (re)définition du mouvement est surement l’un des facteurs clé de cet émittement. Et comment les revendications peuvent elles avancer si l’unité n’est pas au rendez vous ?
Pour prendre un exemple concret, dernièrement à la télévision, un politologue déclarait dans un débat que la politique du PCF lors de la présidentielle était quasiment la même que celle des socialiste d’après guerre à leur époque.
Qui plus est la droitisation occidentale (Sarkozy, Aznar, Berlusconi, Bush...) pousse la gauche et son extrême à se "droitiser" elle même pour toucher plus d’électeurs.
Certains diront que c’est l’évolution et que la plupart des ideaux apportés par l’extrême gauche sont viellis et passés mais personne n’a eu une place plus importante que ces diverses formations politique (la CGT étant un organe du PCF à une certaine époque) dans le conflit social.
Aujourd’hui on en arrive à se demander si le peuple veut vraiment que se soit J.M Le Pen ou N.Sarkozy qui remettent le conflit social en place (du moins leurs versions du conflit social et des revendications...)
Seuls les diverses ONG et associations sont en mesure de relancer le débat social et pourtant, là encore, le manque d’unité et certaines fois de cohésion nuit à l’intégrité du mouvement.
Mais pourquoi une poursuite du conflit social est elle préférable ?

Dans la société actuelle le rôle du conflit social n’est pas clairement ancré dans nôtre esprit.Peu de gens (et surtout ceux des jeunes génération) ont eu à se battre pour acquir de nouveaux droits. Les congés payés et compagnie sont un droit fondamental et non un acquis. Pourtant ceux sont nos aïeux qui se sont battus pour avoir ces droits et ce n’est pas arrivé tout seul.
Mais, si ce n’est le peuple, qui va défendre ou demander de nouveaux droits ?
Le militantisme s’efface peu à peu des priorités : perdre du temps (qui plus est pour les autres) c’est de l’argent !
Et même si la plupart des gens ont du mal à se poser toutes les questions qu’il faudrait sur leur vie il y en a une dont la réponse est certaine : l’avancée sociale n’avancera que par la revendication.
Cette vision peut paraître quelque peu à contre-courant ("la France qui se lève tôt") et se n’est sûrement pas le président ou ces ministres qui vont nous pousser dans la rue pour revendiquer. Tout le monde sera d’accord sur le fait qu’il est difficile d’imaginer un monde meilleur dans le conservatisme présent.
Tous (et je dis bien TOUS) Français est prêt à admettre que le monde change ; est pas en bien. Au lieu de demander plus de sécurité, moins d’aide à ceux qui en ont besoin, ne serait-il pas temps de dire au dirigeant de cesser la répréssion, d’arrêter de brader éducation et santé, d’utiliser nos soldats là où il sont attendus (Darfour) et non dans des bourbiers comme le fait si bien Bush ?
Le problème est que tous ces facteurs sembleront naturels à nos enfants... Faire la guerre pour du pétrole, laisser nos sans abris mourrir de froid, frapper et enfermer quand il faut du dialogue... Pour éviter qu’une nouvelle génération qui ne se posera plus de questions, qui acceptera sans broncher et qui ne revendiquera pas n’apparaisse il est peut-être temps de faire quelque chose au lieu de s’écrier que le monde va mal ! Car si ce n’est pas nous ; qui va le faire ?
Faire comprendre à ceux qui nous dirigent que l’argent n’est pas un dieu et que nos enfants sont en droit de vivre dans un monde au moins aussi bon que le nôtre, sinon meilleur et non dans une Babylone effondrée, éventrée, dans l’abîme...

Plus d’infos et d’articles sur : - http://shyankar.blogs.courrierinter...

Messages

  • En fait, l’éducation nationale a si bien fait son travail, amener 80 % d’une classe d’âge au bac, que les parents ont crû à la sortie de crise par ce biais.

    Or, aujourd’hui, on constate que toutes les strates de la société sont touchées, sauf bien-sûr les 20 % qui trônent avec leur compte en banque largement alimenté.

    Le problème est donc récurrent, le médef et la droite au pouvoir veulent la peau des salariés, que ceux-ci soient bien formés ou pas. D’ailleurs le suicide d’ingénieurs ne les émeut pas plus que ça.

    Normal, il y a rejet d’une classe, la bourgeoisie, qui se prend pour la noblesse d’antan, et cette classe "montante" qui vient du monde ouvrier grâce à la méritocratie et à son intelligence.

    Avant c’était la classe ouvrière, parce que très importante en nombre et en pauvreté aussi, qui méprisait la bourgeoisie (réciproque). Mais aujourd’hui, cette même classe ouvrière est montée d’un cran grâce à la massification de l’éducation, troublant les repères de cette bourgeoisie méprisante.

    C’est bien pour cela qu’on assiste au démentèlement de l’éducation nationale et de tous les acquis sociaux, pour que la bourgeoisie recrée une classe qui leur soit inférieure et soumise.

    En ce moment, cette "classe montante" issue de la classe ouvrière est en train de perdre ses repères, par exemple les jeunes ingénieurs diplômés se retrouvent à avoir des salaires relativement bas, tout comme les professeurs et autres métiers.

    C’est la douche froide. Les gens sont désorientés par les promesses non tenues d’un avenir meilleur et les mensonges de l’état et du médef circulent à la vitesse de la lumière.

    Alors quand les Français comprendront que l’état umpiste est en train de leur couper l’herbe sous les pieds pour empêcher toute "ascension sociale" (mouvement naturel ?), peut-être qu’ils réagiront vivement. Il est clair qu’en ce moment, on est tous pris pour des couillons (les 50 centimes par boîte de médicament pour le "dossier Alzaimer", c’est gonflé quand on sait que l’état doit à la branche Santé plus de 5 millions d’euros !!!)

    • Sarkozy et le medef ont toujours marché emsemble. Il ne serait surement pas là où il est maintenant sans l’appui des grands pontes de ce pays (je ne parle pas de l’affaire du yatch de bolloré sa seré trop facile...)
      Pourtant cet article tient à montrer le fait que les gens ouvrent moins leur "***". On ne se bat plus pour un meilleur monde tels nos aines, on se bat pour garder l’ancien en moins beaux (parceque c’est l’evolution Mossieur...)
      A par via la revendication la grève et les manifs je ne vois pas comment le president et ses gentils ministres bien conditionnés vont nous entendre, le peuple.
      L’éducation et la santé sont désormais l’une des politique les plus rentables. On brade notre éducation et notre santé. Où allons nous ?
      "El pueblo unido jamas sera vencido !"

    • 82 17

      les 50 centimes sur les médocs c’est pour financer Alzeimer ou le voyage eclair de NIKO PREMIER a Dax aujoured’hui arrivée a 10h30 depart 12h30 ;

      photos potos serrages de mains et tutti quanti meme que le maire de Dax ; un UMPISTE grand teint n’etait pas au courant .Il a fallu qu’il revienne d’Espagne le Jacquot Forté car lui aussi il est pour relever la Fraqnce car dans les Landes il y le rackette du PS (affichette anonyme faites pendant les elections présidentielles et lesgislatives et meme trouvée dans les lieux de soulagelment communal a Saint Paul Les Dax, c’edst leurt place) mais il va porter son pognon a l’étranger pour digérer la pillule qu’il a prise aux dernieres élections et pourtant il avait le soutien de Sarko Fillon enfin toute la clique .Jacquot vexé jura ùais un peu tard que l’on ne l’y reprendrais plus surtout qu’il avait auparavant viré une adjointe tendance Bayrou qui s’est aussi présentée et qui monte une liste pour la mairie en 2008

      il va y avoir du sport avec4 listes de droite une liste de goooooooocccchhhe socialiste
      et une liste d’union autour des cocos si j en crois les informations de radio cancan

      Donc pour revenir a notre amiu Nicolas Venu vu et les malades cocus bravo Sarko

    • suite message précedent SarKo a Dax

      Déploiement de Compagnie REPUBLICAINE de Sécuite ;

      Mairie fermée ce matin ,les fonctionnaires tyerritoriaux filiere administrative ont pu aller a la peche ouailleurs

      Mais de qoi de qui avait il peur ?

      de Carlos , de Noel l’entarteur ou du peuple

    • 82**17 ce n’est pas 5 millions€ c’est 5MILLIARDS€ que l’état doit à la sécu !

      Jean Claude des Landes

  • Si les français comprenaient que l’évolution passe par la grève, la revendication et la lutte contre le système établi peut être que l’on avancerait enfin (tout le monde est prêt à déclarer que le sytème dans lequel nous vivons est mauvais mais qui est prêt à geuler ou taper du poid sur la table pour le combattre ?) Ou allons a faire passer une droite ultra libérale et conservatrice, ou allons nous en privilégians le patron a l’employé ? ou allons nous quand on ne veux même plus ce battre et que l’on accepte un système pourri jusqu’à la moelle ?

    No pasaran ! Toujours la pour la lutte : partigiano connection

    • Pourquoi dans les pays comme l’Allemagne, la Suède, la Norvège ou la Scandinavie, les relations entre patrons et salariés se passent beaucoup mieux que chez nous, où c’est toujours conflictuel ?

      Parce que les syndicats sont beaucoup plus puissants ! Et pourquoi ?

      Parce qu’il y a beaucoup plus de syndiqués qu’en France !

      Quand les salariés français comprendront l’importance de se syndiquer (une partie est déductible des impôts), peut-être qu’on sauvera nos emplois, nos salaires, et que le patron se tiendra à carreau !

    • 82***115,sauf que les salariés de ces pays la n’obtiennent pas grand chose.Le niveau revendicatif des syndicats nordiques est du niveau de la CFDT en France en clair pas grand chose.

      Le plan ArtIV en Allemagne est passé comme une lettre à la poste,le travail à 1 € de l’heure aussi et les syndicalistes de base qui ont essayés de lutter ont vu leur gréve déclarée illégale par les "patrons" du DGB.Et je ne parle pas de la baisse des indemnités chomage,de la baisse des remboursements de soins la politique du gouvernement CDU-SPD étant exactement la même que celle de Sarkosy and Coe,de même dans les autres pays nordiques.Et on a pas vu les directions syndicales de ces pays réagir,ça se saurait.Au contraire elles"négocient" et c’est toujours le même résultat:les salariés y perdent des plumes.

      Alors il faut arreter les illusions les syndicats nordiques et allemands ce sont des syndicats de collaboration de classe.

      Ce qui est heureux c’est que les salariés,les militants de base,commencent à en avoir assez et de plus en plus prennent leur distances avec leur direction pour entrer en lutte.C’est un mouvement qui ne fait que débutter mais prometeur.

      Jean Claude des Landes

    • Alors, comment faire pour regrouper tous les mécontents ? Et il y en a partout à cause des prélèvements de ceci, des impôts de cela, pour les maladies, par solidarité ! C’était la peine de critiquer les socialos qui levaient "x" impôts, quand cet état ump nous fait cracher au bassinet pour la "solidarité" qu’ils disent, pendant qu’ils font de substanciels cadeaux aux plus riches, 13 milliards c’est comme une arête de poisson en travers de la gorge de ceux qui n’ont pas grand chose que leur petit salaire pour vivre !

      Comment les gens qui ont voté à droite, ont-ils pû croire un instant que notre vie allait ressembler à celle de Sarkozy, c’est-à-dire à une vie de palace et de paillettes et bronzer tranquille sur un yacht de milliardaire ? J’espère qu’ils voient maintenant le gros "piège à c." qui est en train de se mettre en place !

      Alors, comme suggéré sur un autre fil, il ne reste plus que "la grève du zèle" à généraliser ! Si ça ne remplit pas les poches, en tout cas, ça em. sérieusement le patron et ses sbires ! La loi c’est la loi, à moins de la supprimer là aussi comme l’envie de leur en manque pas !

  • La lutte contre ce président que nous ne voulons pas, ni de son gouvernement, la lutte contre cet état capitaliste et policier passe avant tout par l’unité. Il faut que les forces de gauches se mobilisent pour des actions et des revendications concrètes. Oublions les querelles, l’heure est à la mobilisation !
    On voit bien que le PS ne tient pas ces promesses. A force de trop lorgner le centre et la droite il en a oublier le centre. La voix populaire ne c’est pas faite entendre. El pueblo unido jamas sera vencido. Mais qu’elle unité en france ? on a vu ce que donner l’éparpillement lors de ces présidentielles. Aucun candidat n’a réussi à peser dans la balance. Même la LCR et son très bon score ne parvient pas à peser plus que le FN. Triste france.
    Oublions les querelles de parties. Il faut faire face à cet droitisation politique qui nous tue.
    Together we stand, divided we fall... A quand une nouvelle alliance avec toutes les forces d’une gauche anti libérale ? Alter, ecolo, coco, utopiste ? Il est bon de rever mais si sa concretise la donne ne serais alors pas la même. Et gare aux abrutis qui pensent que le capitalisme et la mondialisation sont la voie, la "one best way"....

    Shyankar