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La LCR a invité Bové, Buffet et Mélenchon à son université d’été...

Publie le mercredi 24 août 2005 par Open-Publishing
8 commentaires

La LCR se rêve en fer de lance de la gauche

Elle a invité Bové, Buffet et Mélenchon à son université d’été...

de Christophe FORCARI

La LCR peine à quitter son petit nuage. Après le triomphe du non au referendum du 29 mai ­ son « premier vrai succès électoral », selon un membre du bureau politique ­, la formation trotskiste rêve d’un regroupement des « forces de gauche résolument antilibérales ». Pour mieux explorer les contours de ce regroupement, Olivier Besancenot et ses camarades ont invité Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, le socialiste Jean-Luc Mélenchon et José Bové à leur université d’été qui s’ouvre aujourd’hui à Port-Leucate (Aude). Lutte ouvrière, invité comme chaque année, a décliné l’invitation. Sous la plume de Robert Barcia, alias Hardy, son chef historique, le parti d’Arlette Laguiller accuse la LCR de se coucher aux pieds de Fabius et de se lancer « dans une énième tentative pour trouver des alliés sur sa droite ».

« Il y a aujourd’hui deux gauches dans le pays, celle qui refuse le social libéralisme, majoritaire dans le pays, et l’autre. Elles ne sont pas conciliables. L’intérêt des déclarations de Rocard et de Kouchner a été de rappeler cette vérité », estime Alain Krivine, figure historique de la LCR. Pas question de participer à une quelconque coalition gouvernementale qui ne ferait pas figurer dans son programme « un retour sur toutes les privatisations depuis l’ère Jospin », précise Christian Picquet, membre de la direction. « La question des alliances, voire de la participation gouvernementale, se posera, mais pas avant notre congrès programmé pour janvier 2006 », précise un autre membre de la direction.

En attendant, la LCR savoure déjà l’invitation faite à son jeune leader de participer à la Fête de l’Huma en septembre. Tout en s’inquiétant des contradictions qui taraudent « le grand parti de la classe ouvrière ». « Le PCF est aussi à l’heure des choix. Nous sommes en désaccord avec sa secrétaire nationale sur la possibilité de réconcilier les deux gauches. Mais, pour une fois, il y a au moins débat, même si l’ensemble du non de gauche ne fait pas un parti, ni une alternative », se réjouit Alain Krivine. En attendant, les militants trotskistes appellent, encore et toujours, l’ensemble des forces politiques de la gauche et syndicales à constituer un « front » de résistance au gouvernement Villepin.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=318922

Messages

  • Elle cherche quoi, la LCR ?
    Quelques postes ministériels ?

  • je jette pas la pierre à ceux qui veulent faire une résistance noniste

  • LE PLUS URGENT N EST PAS DE DEPENSER DE L ENERGIE POUR SAVOIR QUELLES ALLIANCES POUR 2007 MAIS DE DECLENCHER DES LUTTES LE + VITE POSSIBLE POUR FAIRE RECULER LE GOUVERNEMENT SUR LE CODE DU TRAVAIL LES SALAIRES L EMPLOI LE LOGEMENT L ENVIRONNEMENT LA SANTE LES RETRAITES L EDUCATION.........EN LUTTTTTTTE

    • l’important n’est peut-être pas de prendre des "bastilles "politiques:gouvernements,présidences,conseils régionaux etcetc ;avec l’idée illusoire que cela changera le monde.....mais depuis l’heureux échec de 2002,il faut peut-être continuer à marcher ,marcher ensemble,lutter ensemble avec courage,personne ne doit se senrir isolé dans sa résistance ,ne plus subir de défaite syndicale, savoir ruser, prêts à repartir en toute occasion , à rebondir, à faire boule de neige.....
      dire clairement aupeuple que le seul mot d’ordre est de faire reculer le libéralisme, le stopper,qu’on est nombreux et donc intelligents, imaginatifs,....choisir et se consacrer à un combat syndical emblématique pour exiger des politiques( et on s’en fout un peu qui ils sont politiquement) une régulation dans le sens du bien être collectif:exiger que l’état ( ou quoi d’autre ?)puisse "réguler" de nouveau par exemple une politique sociale de logement et lutter contre la spéculation immobilière ,définir les nouvelles règles de régulation avec les gens et peser pour les obtenir.
      dire qu’il faut le courage, l’obstination, l’intelligence de tous et que comme on est nombreux, on peut renverser la vapeur ;
      C’est aussi avec les mots qu’on peut faire compredre que rien n’est perduet que le mouvement social peut peser fortement, et que c’est lui qui imposera et créera les débouchés politiques etc etc..
      je ne suis peut-être pas très claire.
      il faut changer nos discours, arrêter dedénoncer ou de nous projeter dans l’avenir politique ; c’est maintenant qu’il faut dire : à partir de maintenant le libéralisme nepassera plus ( et non pas certais hommes politiques)

      trouver les moyens de peser sur les écisions des hommes politiques ;
      dire clairement que nous voulons faire de la politique au quotidien c’est à dire stopper le libéralisme ...et s’en tenir là !(c’est déjà beaucoup ;) et une seule victoire ce serait déjà énorme car on se sent complètement découragés ;
      changeons nos mots et ne reculons plus sinon pour adopter une position de repli temporaire ;
      .....
      que penser du modèle danois ?ce n’est pas celui de blair et s’il n’est pas anti capitaliste,il a des mérites car il repose sur une certaine forme de solidarité.dans upremier temps, pourquoi pas ?
      gagner des batailles modestes mais au moins gagner !
      rappeler qu’à la révolution, ils ont hésité à mettre d’abord en tête le mot fraternité car disaient -ils, on peut aller de la fraternité à la liberté mais lpus difficilement de la liberté à la fraternité.
      organisons la résistance au libéralisme avec notre courage , notre humour, notre intelligence.
      et trouvons les mots qui parlent aux gens et aux situationsqu’ils vivent.
      le libéralisme est en train de détruire notre humanisme laïque : mais qu’est-ce que l’humanisme ?
      redisons ce que nous entendons par humanisme ;
      et surtout laissons fricoter tout seul fabius !

      une ex du P.C.