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La Sorbonne occupée par des manifestants a été évacuée

Publie le vendredi 20 février 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

Des manifestants ont brièvement occupé un amphithéâtre de la Sorbonne jeudi soir. Ils auraient été évacués sans résistance, dans la nuit, par la police.
L’amphithéâtre de la Sorbonne qui a été occupé, jeudi soir 19 février, par des manifestants, aurait été évacué dans la nuit selon le site internet du Parisien. Vers une heure du matin, les quelques dizaines de manifestants encore dans l’amphithéâtre sont sortis sans résister, encadrés par des policiers, rapporte le site du quotidien. Les manifestants déterminés scandaient "Parce qu’on est chez nous, on reviendra". Leur mouvement avait débuté après la manifestation de jeudi après-midi qui avait réuni 15.000 à 30.000 manifestants selon les sources à Paris. Maxime Lonlas, vice-président étudiant de l’université Paris-IV Sorbonne a confirmé à l’AFP que "deux cent cinquante étudiants occupaient l’amphithéâtre Turgot" jeudi soir. Une occupation d’environ 200 étudiants entourée par les forces de l’ordre, a confirmé une source policière.

"C’est le début d’une radicalisation"

Sur le nombre exact d’occupants, les sources varient d’une quarantaine à 250, mais cette nouvelle action marque un nouveau pas dans les protestations des étudiants et de leurs professeurs. Ils protestent contre la réforme de l’enseignement et de la recherche lancée par la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Leurs principales revendications portent sur les modifications apportées au statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants ou encore les suppressions de postes. "Ce qui est en train de se passer, c’est le début d’une radicalisation car le gouvernement ne nous écoute pas", a ajouté Maxime Lonlas.

– http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Dommage, qu’attendent les Parigot(es) pour se joindre à la lutte et démarrer enfin la grève générale !!! La Gwadloup montre la voie !

  • byzarre à quelle heure ?

  • Vous oubliez le retrait de la LRU et de toutes les réformes qui visent la casse du service public. Va peut être falloir que l’on comprenne les logiques d’ensemble du gouvernement et qu’une réponse globale et spécifique soit donnée. A la Guadeloupe il y a 130 revendications (il me semble) et le gouvernement devra s’y plier parce que le collectif est suffisamment fort et écouté.
    Une fois de plus il faut attendre que la sorbonne soit prise pour que les choses commencent à bouger. Cette prise n’empêche en rien de continuer à construire en profondeur et dans l’unité le mouvement. Mais l’unité doit se faire par le haut : retrait de la LRU : nous ne resterons pas sur deux échecs (sinon ce sera jamais deux sans trois ya aucune raison : puisque au niveau européen et mondial il s’agit de cycle de réformes liés à l’AGCS : on libéralise tous les services. Du coup à notre niveau c’est des cycles de résistances généralisés (puisque tous les services sont visé). Si vous en avez marre de retourner systématiquement dans la rue, et à tour de rôle par secteur, et bien il faut peut être faire en sorte d’y aller une bonne fois pour toute et tous ensemble. Nous aussi on veut des états généraux : Nous ne payerons pas leur crise. L’université va effectivement mal parce que on laisse des réformateur décider pour un monde qu’ils ne connaissent pas et sur des logiques (économiques notamment) qui sont aux antipodes des logiques universitaires. Le peuple sait très bien ce qui est bon pour lui et surtout il commence à comprendre ce qui est mauvais pour lui : le libéralisme déconnecté et inhumain qui ne sert que les intérêts des oligarques.

    • Il ne te faut pas oublier ton esprit critique...ne jamais prendre au premier degré ce qu’il est écrit dans les médias, même celui-ci.
      Présent ce jeudi soir à la Sorbonne, je vous annonce qu’il y avait 250 personnes au moment de la prise du site (19h30 maximum) et une soixantaine lors de l’évacuation, à une heure du matin.
      Au lieu de lire les revendications rapportées, et les propos de certains (où d’un seul en l’occurence...), recherchez l’appel que les occupants ont formulé.
      Appel à l’occupation des lieux de pouvoirs, de travail, d’échange de marchandises. Rejet des réformes dans l’enseignement et plus globalement de la marchandisation de nos vies. Soutien aux deux départements en grêve générale, et appel à la grêve générale partout ailleurs.
      Occupation Autogestion