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La bourgeoisie capitaliste internationale célèbre la chute du mur

Publie le dimanche 1er novembre 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

de Donald

La bourgeoisie capitaliste internationale célèbre avec emphase les vingt ans de la chute du mur de Berlin. Et il y a de quoi célébrer si on appartient à l’élite bourgeoise nantie occidentale.

Depuis cet évènement, l’écart de revenus entre riches et pauvres en occident s’est accru. Les riches ont en effet eu accès aux pays de l’est et ont pu faire plus d’argent.

Le capitalisme bourgeois désormais victorieux et maître du monde allait se lancer dans la mondialisation de l’économie de marché capitaliste. De plus, nos compatriotes riches allaient se lancer dans des guerres diverses à travers la planète, Afghanistan, Irak, Yougoslavie etc... (C’est effrayant combien les riches sont agressifs malgré le fait qu’ils ne connaissent pas l’inquiétude engendrée par le manque des besoins de base).

Et ce sont eux les élites riches qui nous disaient après la chute du mur qu’on entrait enfin dans l’époque des droits de l’homme. Mais vingt ans plus tard, est-ce que tous les citoyens de la planète ont un revenu suffisant leur permettant une vie décente, épanouissant et sans inquiétude du lendemain ?

Messages

  • La bourgeoisie capitaliste internationale célèbre la chute du mur

    hum, analyse de l’importance du système privé en Allemagne de l’Est du temps de l’occupation russe ?

    Même réflexion sur la Hongrie...

    Mais sur le fond tu as raison, c’est la commémoration du capitalisme car il a eu quand même très peur longtemps.

    Il y a en même temps une puissante nostalgie chez ces bourges (Gorni dans le sac) :

    En effet c’était leur moment de grâce, la putain de fin de l’histoire comme ils disaient.

    Ils croyaient être définitivement vainqueurs...

    La fin de l’histoire aura duré 10 ans à peu près, pas plus avant que la fureur des tensions du monde reprenne.

    N’avaient-ils rien appris du capitalisme ?

    Que celui-ci au fur et à mesure qu’il conquiert de nouveaux espaces augmente ses contradictions et les forces basiques qui risquent de le balayer.

  • Sur la question des "droits de l’homme", il faudrait enfin se souvenir que quelqu’un a été assez lucide pour déclarer il y a plus de 150 ans qu’ils n’étaient en fait que les "droits des propriétaires". Cet homme s’appelait Karl Marx.
    Personne ne semble plus se souvenir que ni les politiques ni l’opinion n’en parlaient en France au temps de la guerre d’Algérie, pas plus qu’aux USA au temps de la guerre du Vietnam. Ce n’est qu’au lendemain de celle-ci que les médias ont chantonné partout en Occident sur l’air des "droits de l’homme". Jesse

    • "Les riches ont en effet eu accès aux pays de l’est et ont pu faire plus d’argent." (dans ce torchon) alors tu m’explique comment définir tous les apparchevique de la belle époque du capitalisme d’état jamais vu un article aussi faux cul que celui la depuis la 3 éme international

    • Il y a des pays de l’est où le passage d’un système nomenclaturiste au capitalisme se firent par une rupture tandis que d’autres se firent par une transcroissance.

      Dans tous les cas la plupart des gardiens du temple qui donnaient des leçons de communisme à la terre entière sont devenus des loups de la libre entreprise, eux et leurs enfants, à part une minorité.

      Il y a eu dans la nomneclatura un accord stratégique majoritaire pour péter le système pré-capitaliste.

      La transition chinoise du nomenclaturisme au capitalisme est beaucoup plus intelligente en maintenant une stabilité politique de l’appareil de telle façon d’avoir une direction qui organise la transition, mobilise les moyens pour modifier les rapports de production qui sont déjà bouleversés pour l’essentiel.

    • En effet, on retrouve sur Bellaciao des articles moins biaisés que dans les médias bourgeois et on a besoin de Bellaciao pour bien s’informer. Pour ce qui est du capitalisme triomphant, il faut reconnaître qu’il a jusqu’à présent triompher de tous ses adversaires. Seule une société basée sur la déclaration universelle des droits de l’Homme peut remplacer le capitalisme actuel. Mais il ne semble pas exister de volonté politique pour aller dans cette direction, en particulier chez les élites riches ainsi que dans la classe moyenne aisée.