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La crainte d’un krach financier mondial plane sur l’Europe

Publie le jeudi 25 septembre 2008 par Open-Publishing
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La crainte d’un krach financier mondial plane sur l’Europe

Par Stefan Steinberg

18/25 septembre 2008

L’élite dirigeante européenne est sous le choc et considère avec incrédulité ce qu’elle craint être la plus sérieuse crise du capitalisme mondial depuis le krach de Wall Street en 1929.

La Banque centrale européenne (BCE) a réagi à la faillite de la banque d’affaires américaine, Lehman Brothers, en injectant des liquidités massives afin de soutenir les marchés boursiers européens. Lundi, la BCE avait procédé à des appels d’offre rapides pour injecter 30 milliards d’euros dans les marchés monétaires en déclarant dans un communiqué qu’elle était « prête à contribuer à des conditions ordonnées sur le marché monétaire en euros. »

La démarche de la BCE fut suivie de celle de la Banque nationale suisse (BNS) qui a également fourni des liquidités supplémentaires alors que les marchés boursiers d’Europe et d’Asie poursuivaient leur plongée.

Anticipant une baisse brutale des cours de la Bourse anglaise, la Banque d’Angleterre est intervenue lundi à hauteur de 5 milliards de livres (6,3 milliards d’euros) pour apaiser les marchés.

Le ministère allemand des Finances, la Bundesbank (banque centrale allemande) et la Bafin (autorité allemande des marchés financiers) ont tous tenté de restaurer le calme sur les marchés allemands en publiant un communiqué conjoint disant que l’exposition des banques allemandes à Lehman serait gérable.

Ni les efforts entrepris par les banquiers des banques centrales européennes pour rassurer les esprits ni les injections massives de liquidités n’ont réussi à apaiser les craintes des marchés. Lundi, l’indice des valeurs européennes FTSE Eurofirst 300 britannique a chuté de 5 pour cent alors que le Dax allemand est tombé de 4,7 pour cent, pour atteindre son plus bas niveau depuis deux ans. Les valeurs bancaires ont été le plus durement touchées.

Lundi, après les pertes considérables sur les marchés boursiers et la crainte de l’effondrement du plus grand assureur américain, l’American International Group (AIG), les banques européennes intervenaient une fois de plus mardi, la BCE injectant 70 milliards d’euros supplémentaires et la Banque d’Angleterre 20 milliards de livres (25,1 milliards d’euros) de plus.

Une fois de plus, les injections massives de liquidités ne sont pas parvenues à stabiliser les marchés. Mardi, le FTSE 100 de Londres a plongé en dessous de 5.000 points pour la première fois depuis sept ans. Les valeurs allemandes ont poursuivi leur chute. L’indice Dax 30 [indice de référence des valeurs des trente blue chips allemandes] a baissé de 98,99 points à 5965,17, soit un recul de 1,63 pour cent. Le principal indice français, le CAC a enregistré lundi une forte baisse de 3,78 pour cent et mardi de 1,96 pour cent.

Contrairement aux déclarations officielles faites en Allemagne, l’ampleur totale de l’implication des principales banques européennes dans Lehman Brothers est énorme.

Mardi, par exemple, il a été rapporté que la banque publique allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (Banque pour la reconstruction, KfW) avait transféré par erreur 300 millions d’euros à Lehman Brothers le jour même où la banque américaine déposait son bilan, tandis que l’établissement bancaire helvétique UBS annonçait qu’il s’attendait à des pertes identiques d’au moins 300 millions d’euros en raison de son implication avec Lehman Brothers. UBS, le numéro 1 de la gestion de fortune, avait déjà été dû rayer 37 milliards de dollars d’actifs liés à la crise du crédit hypothécaire des subprimes américains.

Selon le journal économique allemande Handelsblatt il est possible que la totalité du fonds d’urgence mis sur pied par un consortium de banques allemandes pour s’assurer contre les crises soit absorbée par l’effondrement de Lehman. Le Fonds de garantie de dépôt de la fédération des banques allemandes (BdB) est évalué à 4,6 milliards de dollars, une somme qui sera entièrement engloutie pour éponger 6 milliards d’euros de dettes des filiales de Lehman en Allemagne. Les pertes de 6 milliards d’euros provenant de l’effondrement de Lehman représentent la plus grosse perte de l’histoire de la finance allemande.

La Grande-Bretagne est encore plus exposée à la crise financière américaine. Après l’effondrement de la banque Northern Rock en début d’année, le premier établissement de crédit immobilier de Grande-Bretagne, la Halifax Bank of Scotland (HBOS) se trouve également au bord de la faillite. Ses actions en bourse ont dégringolé mardi de 40 pour cent et il semblerait qu’elle puisse être rachetée par Lloyds TSB.

D’autres importantes banques européennes pourraient être entraînées dans le tourbillon financier dans des conditions où entre avril et juin l’ensemble des économies de l’Union européenne avait déjà rétréci de 0,2 pour cent. La Grande-Bretagne et l’Espagne qui avaient aussi été durement touchées par une grave crise immobilière connaîtraient déjà la récession. Selon l’Institut économique de Kiel, la première économie d’Europe, l’Allemagne, sera également affectée par la récession cette année.

Face à la montée de l’inflation de par l’Europe, et dont les taux dépassent 4 pour cent dans de nombreux pays, les analystes économiques redoutent déjà la stagflation au sein de l’Union européenne.

Les politiciens français et allemands ont lancé des platitudes euphorisantes à la ronde en déclarant que les données fondamentales des économies et du système bancaire européens étaient saines et en meilleur état que les données américaines. Mais les analystes ont émis des avertissements sombres indiquant tout le contraire en soulignant qu’il n’est pas possible que l’Europe ne soit pas touchée par l’effondrement continu des institutions financières américaines.

En signalant les implications d’une menace de faillite imminente de l’assureur AIG, le New York Times a relevé que les banques européennes possédaient trois quarts des 441 milliards de dollars d’actifs de l’AIG liés aux crédits immobiliers à risque assurés et détenus par un consortium de banques. Ces titres exposent les institutions financières européennes à d’énormes risques en cas de défaillance de l’AIG.

Dans son article, paru lundi dans le quotidien Frankfurter Rundschau, Jan Pieter Krahnen parlait du « grand danger d’une onde de choc » qui pourrait ensevelir les banques allemandes et européennes au cas où en Allemagne la confiance placée dans le genre de contrat assurant le risque de crédit (credit default swaps, CDS) préconisé par Lehman Brothers et AIG serait ébranlé. Mercredi, le journal Süddeutsche Zeitung intitulait son interview avec un expert financier, « Le pire est à venir. »

Un certain nombre de commentaires quasi apocalyptiques sont parus dans la presse britannique, disant que la crise actuelle est au moins comparable à l’effondrement financier de 1929.

Larry Elliot, le rédacteur en chef des pages économie du Guardian a intitulé son papier « Cette semaine, le krach est nucléaire et la Grande-Bretagne va ressentir les pires retombées. » Il a écrit : « Il est clair que les événements du week-end rendent bien plus probable une récession prolongée et profonde. Oublions tout ce qui a été dit d’un atterrissage en douceur ou d’une récession si forte et courte qu’on la remarquerait à peine. Comme les choses se présentent actuellement, la question est de savoir à présent s’il s’agit d’un effondrement total du système financier avec les institutions s’écroulant comme un jeu de quilles ou si un resserrement rigoureux du crédit sur une période prolongée entraînera une baisse des prix immobiliers, une chute des dépenses à la consommation, de plus faibles investissements et une hausse du chômage. »

« Il ne fait aucun doute qu’il s’agit du choc financier le plus grave depuis 1929, » poursuivit-il.

Dans un article paru dans le journal de droite Daily Mail, Alex Brummer rappelle que les premiers signes de gonflement de la crise internationale remontaient aux problèmes qu’a connus une banque européenne.

« La crise du crédit a débuté », écrit-il, « le 9 août de l’année dernière après que l’une des premières banques privées françaises, BNP Paribas, ait annoncé la suspension du calcul des valeurs liquidatives de deux de ses fonds d’investissement parce qu’ils contenaient des titres toxiques. »

Il poursuit en se référant à « des dizaines sinon des centaines de milliards de pertes sur des titres basés sur des produits dérivés liés aux subprimes » pour conclure, « Ce n’est que maintenant que la taille véritable du trou noir est reconnue chez Lehman, Merrill Lynch, AIG et ailleurs. Chez Lehmann par exemple, le chiffre des dépréciations a plus que doublé en passant de 17 milliards de livres sterling à 44 milliards de livres sterling en l’espace de la seule semaine passée. »

L’éditorial du journal Mail précise, « Des décennies durant, nous avons adoré l’idole or. Les premiers ministres et les présidents se sont agenouillés devant ses gardiens. Les monarques de l’argent, les courtiers de la richesse, les prétendues sources de la sagesse ont tenu en bride l’Europe et les Etats-Unis, rabaissant tous ceux qu’ils croisaient sur leur chemin… Aujourd’hui, nous nous réveillons pour découvrir que pareils à de nombreux magiciens d’Oz, ces personnalités pleines d’assurance sont en réalité de vieux hommes insensés, parfois aussi des jeunes, marmonnant en coulisse des incantations vides de sens, »

« Une façon de voir le capitalisme est à présent discréditée », conclut-il.

Willem Buiter, professeur d’économie politique européenne à la London School of Economics a fait la déclaration la plus claire sur les implications de l’effondrement financier aux Etats-Unis.

Dans le Financial Times, Buiter a dit en parlant des 85 milliards de dollars de renflouement de l’AIG par le gouvernement américain, « Le plus grand supermarché d’assurance du monde, dont le bilan dépasse mille milliards de dollars, a été nationalisé parce qu’on le suspectait d’être trop gros et trop interconnecté mondialement pour faire faillite ! »

Il a poursuivi en précisant, « Derrière cette décision extraordinaire se cachait le fait que l’échec de l’AIG aurait accru les risques, réels et supposés, des contreparties de par le système financier des Etats-Unis et du reste du monde, au point qu’aucun établissement financier n’aurait voulu accorder un crédit à un quelconque autre établissement financier. Les crédits aux ménages et aux entreprises non financières auraient été le domino suivant à tomber, et voilà ! Un Armageddon financier parfait. »

(Article original paru le 18 septembre 2008)

http://www.wsws.org/francais/News/2008/sep08/krch-s25.shtml

Messages

  • Bush : « Toute notre économie est en danger »

    L.S. (lefigaro.fr)

    25/09/2008 | Mise à jour : 07:35 |

    Le président américain a dessiné le scénario catastrophe si le plan de sauvetage n’était pas adopté. Il a invité les deux candidats à la présidentielle à en discuter à la Maison-Blanche.

    Face à l’hostilité de nombreux parlementaires au plan de sauvetage des banques américaines, George W. Bush a mis mercredi soir tout son poids dans la balance. Dans une allocution télévisée d’une quinzaine de minutes, le président américain a en effet appelé démocrates et républicains à une union sacrée pour surmonter une « période sans précédent pour l’économie américaine ».

    « Toute notre économie est en danger », a plaidé le président américain sur un ton solennel, appelant les élus du Congrès à adopter le plan de sauvetage du système financier proposé par son administration, qui prévoit de débloquer 700 milliards de dollars afin d’éponger les créances douteuses accumulées par les banques. Et d’appeler les candidats à la présidentielle Barack Obama et John McCain à « se joindre aux responsables parlementaires des deux partis (...) afin d’aider à accélérer nos discussions vers une loi sans esprit partisan ». John McCain avait annoncé peu de temps avant ce discours qu’il suspendait sa campagne dans cet objectif, et les deux adversaires se sont fendus d’un inhabituel communiqué commun : « Nous avons tous la responsabilité de travailler pour résoudre cette crise et restaurer la confiance dans notre économie », indique ce texte signé des deux candidats.

    De son côté, Bush a souligné que le plan, présenté par le secrétaire au Trésor Henry Paulson, était « assez ambitieux pour résoudre un problème grave ». Le président américain s’est présenté, à l’instar de nombreux parlementaires dubitatifs, comme « un fervent partisan de la libre entreprise ». « Donc mon instinct naturel est de m’opposer à une intervention du gouvernement », a-t-il dit, « je crois qu’on devrait laisser les entreprises qui prennent de mauvaises décisions s’éteindre ».

    « Mais, a-t-il ajouté, nous ne sommes pas dans des circonstances normales ». « Cet effort de sauvetage ne vise pas à préserver les sociétés ou les industries de certains individus. Il vise à préserver l’économie américaine en général », a-t-il encore déclaré.

    Selon le président américain, « des secteurs majeurs du système financier américain risquent de tomber ». Il a détaillé ce scénario : « Sans action immédiate du Congrès, l’Amérique pourrait glisser dans une panique financière et un scénario douloureux. (…) Davantage de banques pourraient faire faillite, la Bourse pourrait chuter encore plus, ce qui réduirait la valeur de vos retraites. (…) Plus d’entreprises pourraient fermer leurs portes et des millions d’Américains perdre leurs emplois (...) et finalement, notre pays pourrait vivre une récession longue et douloureuse ». « Nous ne devons pas laisser cela arriver », a-t-il martelé.

    http://www.lefigaro.fr/economie/2008/09/25/04001-20080925ARTFIG00313-bush-toute-notre-economie-est-en-danger-.php

    la version iranienne du discours :

    Bush admits US economy is collapsing

    Thu, 25 Sep 2008 02:25:46 GMT

    The US President is seeking to convince skeptical Americans to support a $700 bailout plan, which enables the government to buy bad mortgages.

    “Our entire economy is in danger," George W. Bush said, urging Congress to take quick action and outlining his rationale for the bailout.

    Failing to pass a rescue plan, Bush said, would create the risk of a "long and painful recession" — meaning more foreclosures, lost jobs, business failures, stock losses and difficulty getting loans.

    "I’m a strong believer in free enterprise, so my natural instinct is to avoid government intervention," Bush said. "These are not normal circumstances. The economy is not functioning properly. ... Without immediate action by Congress, America could slip into a financial panic.”

    Nouriel Roubini, US economist says that government intervention in buying out bankrupt financial institutions is transforming the country into where profits are privatized and losses are socialized.

    Critics of the bail-out plan say that Wall Street and the current administration have been gambling with the economy and American taxpayers are now carrying the burden of financial crises that are created by Wall Street.

    Paris-based financial analyst Max Keiser on the US financial meltdown says, "For the average American, this is what they will experience. The price of food and oil are going to skyrocket due to hyperinflation. The only way they can possibly pay for all these bailouts is to inflate the money supply. This means hyperinflation in America like you had in Germany in the 1920s. This is what the average American will experience : destitution, poverty, social unrest due to flagrant bank mismanagement - and it could have been avoided. But unfortunately the banks in the USA are run by greedy, insane private marketers and this is the result.”

    SG/RE

    http://www.presstv.com/detail.aspx?id=70490&sectionid=3510203

  • Les fonds souverains perdent des milliards en Occident

    Actuellement, les plus mal lotis d’entre eux sont le fonds singapourien GIC et un autre fonds oriental resté anonyme : ils ont injecté ensemble 11,5 milliards de dollars dans la banque suisse UBS en décembre : leur moins-value atteint aux cours d’hier la bagatelle de 7,5 milliards USD

    Bruxelles (L’Echo) - Avec la dégelée boursière, les fonds souverains du Moyen et d’Extrême Orient qui ont renfloué, ces derniers mois, les principales banques américaines et européennes touchées par la crise des crédits immobiliers à risque sont eux-mêmes en train de méchamment « déguster ».

    Actuellement, les plus mal lotis d’entre eux, sur la base de données recueillies par Thomson Reuters, sont le fonds singapourien GIC et un autre fonds oriental resté anonyme : ils ont injecté ensemble 11,5 milliards de dollars dans la banque suisse UBS en décembre : leur moins-value atteint aux cours d’hier la bagatelle de 7,5 milliards USD.

    Le Koweïtien KIA et Korea Investment perdent 3,09 milliards sur leur investissement en Merrill Lynch tandis que Abu Dhabi Investment Authority a vu sa mise en Citigroup fondre de 2,6 milliards. Sur les dix principales opérations du genre, la moins-value cumulée de ces fonds dépasse 23 milliards USD.

    Parallèlement, d’autres investisseurs asiatiques ont fait parler d’eux dans le même rôle « providentiel », mais sans incarner le statut de fonds d’État. C’est le cas de l’assureur chinois Ping An, dont l’investissement dans Fortis affiche à ce jour une moins-value d’environ 1,25 milliard d’euros.

    En trois phases (2007, printemps 2008 et juin 2008), Ping An a acquis pour 2,15 milliards d’euros d’actions Fortis représentant quelque 5 % du capital. Si l’on prend pour référence le cours de Fortis hier à la clôture (7,41 euros), les pertes du Chinois totalisent quelque 1,25 milliard d’euros, à répartir comme suit : 1,098 milliard sur la première tranche (4,18 % du capital) acquise au prix moyen de 19,05 euros par action ; environ 136 millions sur l’achat de 0,81 % supplémentaire au printemps dernier au prix moyen de 15,34 euros (estimation) ; 19 millions sur la souscription des nouveaux titres Fortis en juin à 10 euros

    http://www.lecho.be/actualite/economie-finances/Les_fonds_souverains_perdent_des_milliards_en_Occident.8080839-602.art

  • Ce qui m’amuse de plus en plus c’est que l’on voit fleurir un nombre d’écrits de la parts d’économistes plus ou moins connus, l’un nous explique les causes de la crises, l’autre les solutions, un troisième les deux, etc., et finalement j’ai l’impression que tout le monde patauge allègrement dans ce bourbier financier. La preuve, les débats qui agitent le congrès des USA n’ont encore pas réussi à faire prendre des mesures qui enrayeraient, sans doute que pour un temps, la crise.

  • ils PATAUGENT de plus en plus ,avec un égocentrisme démesuré ils ont

    été incapable de gérer la merdouille des finances mondiales qu’ils avaient

    eux même engendré ,c’est dire la bêtise crade ,la stupidité de ses nuls.

    Je dis honnêtement QUE TOUT S’ÉCROULE

    Q’ une chose me fait flipper ,que dans la folie qui les habite ,ils

    n’appuient pas sur le bouton nucléaire ,c’est tout se qu’on risque en

    définitive

  • sur l’Europe peut etre mais pas sur moi. avec mes 1200 eros par moi, y’a pas de souci j’ai pas d’actions, pas de petite propriété, pas de capital, par contre beaucoup de decouvert. bref que leur economie s’ecroule parce que moi comme surement des millions de gens qui n’ont pas de pognons , je m’en fout. au contraire même si tout pouvait s’effondrer les seilleire, les parisot, les bernard arnaud, les bouygues et consort qu’on ait enfin le courage de reconstruire quelque chose.

  • Ce qui est incompréhensible, c’est qu’on cherche a tout prix a sauver un système fondamentalement injuste et voué a l’échec (le capitalisme a commencé par l’usure et finira par l’usure -dixit Marx-) . Alors qu’on devrait urgemment songer a bâtir un nouveau système économique qui se préoccuperait davantage a assurer une répartition plus juste des ressources tout en se souciant de la préservation de l’environnement.

    • liquidités massives afin de soutenir les marchés boursiers européens.

      Ben que ça saute ! Faut savoir ce qu’on veut ! Les américains ne veulent pas entendre parler de méthodes "communistes" pour sauver leur pognon ! Grand bien leur fasse !

      En tout cas, même si j’y connais pas grand chose, pourquoi les entreprises concernées ne se retirent pas de la bourse ? Ah, elles vivent sur le crédit intégral ! Merde, l’heure est plus que grave alors ! Pourtant, je me rappelle que certaines se sont retirées comme celle qui fabrique les machines à laver italiennes LADEN, si j’ai bonne mémoire, et elle s’en est trouvée beaucoup mieux, y compris ses salariés qui ont vu leurs salaires grimper.