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La crise des journalistes otages ébranle la France
Publie le lundi 30 août 2004 par Open-Publishing5 commentaires
Deux manifestations étaient
prévues lundi en fin d’après-midi, la première devant
le siège de Radio France, la seconde sur le parvis des droits de l’homme, au
Trocadéro.
La télévision du Qatar Al-Jazira a annoncé samedi à 20 h 44 (heure de
Paris) qu’un groupe irakien, l’"Armée islamique en Irak", retenait en otages
les deux journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot et donnait
48 heures à Paris pour annuler la loi sur les signes religieux à l’école. Cet
ultimatum expire lundi soir.
LUNDI 30 AOÛT (heure de Paris)
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Messages
1. > La crise des journalistes otages ébranle la France, 30 août 2004, 17:03
La neutralité n’ est pas possible c’ est vrai.
Le choc des civilisations nous sommes en plein dedans.
Plutot vert que mort ?
2. Ainsi va la vie, 31 août 2004, 11:34
Qui sème le vent récolte la tempête !
1. > Ainsi va la vie, 2 septembre 2004, 15:24
dicton mal placé.si on tend la main au térrorisme et à toutes les éspéces des ultras on pérdra le bras !
3. > La crise des journalistes otages ébranle la France, 1er septembre 2004, 12:00
Un attentat dans le métro parisien aurait été déjoué fin 2002
Un attentat majeur à l’arme chimique, qui aurait visé le métro parisien, a été déjoué en décembre 2002 par les autorités françaises, a affirmé le juge d’instruction antiterroriste Jean-Louis Bruguière.
"Nous avons stoppé fin décembre 2002 une tentative d’attentat majeur qui affectait probablement le métro parisien et d’autres cibles avec une arme chimique nouvelle", a-t-il dit lors d’une conférence sur l’intelligence économique, dans le cadre de l’université d’été du Medef à Jouy-en-Josas.
"Si nous n’avions pas réussi à agir et à démonter ce réseau en décembre 2002, je pense que l’on aurait eu en France plus de morts qu’à Madrid le 11 avril 2004", a-t-il ajouté, faisant allusion aux attentats qui ont fait 191 morts dans la capitale espagnole.
Il faisait état des résultats d’une enquête où une quinzaine de personnes, dont un imam algérien de Vénissieux (Rhône), Chellali ben Chellali, son épouse et deux de ses fils, ont été arrêtées en deux vagues, en décembre 2002 et en janvier 2004.
En raison de dépositions de certains des suspects, les autorités judiciaires soupçonnaient dès 2002 un projet d’attentat à l’arme chimique. Elles n’avaient pas évoqué initialement la cible du métro parisien mais des intérêts russes. Les défenseurs des principaux suspects ont toujours nié l’existence d’un projet d’attentat en France et les enquêteurs n’ont pas pu réunir les preuves matérielles de préparatifs d’un engin chimique.
Selon le juge Bruguière, le projet d’attentat aurait été fomenté par une filière caucasienne d’origine tchétchène. Le magistrat a souligné que la région du Caucase était, avec le Pakistan, l’une des "zones grises" du globe où les groupes terroristes disposent de bases importantes.
EXPERIENCE DES ATTENTATS
"Le secteur sur lequel on n’insiste pas assez, c’est le Caucase qui se trouve à trois heures de vol de Paris. C’est la seule région du monde où peuvent se développer aujourd’hui des risques d’actions de type chimique ou biologique", a observé le juge.
Le principal suspect dans l’affaire évoquée est Menad ben Chellali, fils aîné de l’imam, qui a reçu une formation dans des camps d’entraînement islamistes en Afghanistan en 2001, puis dans les gorges de Pankissi, en Géorgie, en 2002.
Selon les indications recueillies en janvier dernier, il aurait projeté d’utiliser de la ricine (un poison mortel extrait des graines de ricin) et de la toxine botulique, qui provoque des affections neurologiques.
Un autre suspect, Mourad Merabet, préparateur en pharmacie, était en Géorgie avec Menad ben Chellali et l’aurait assisté en vue de préparer des armes chimiques. Il a reconnu avoir détruit, après les premières interpellations de 2002, un disque dur d’ordinateur qui recelait des preuves de l’opération.
"S’il n’y a pas eu d’attentats depuis 1996 en France, ce n’est pas le fait du hasard. Je peux vous dire que chaque année nous avons arrêté des réseaux susceptibles de passer à l’action avec des probabilités supérieures à 90%", a souligné Jean-Louis Bruguière.
Reuters
4. > La crise des journalistes otages ébranle la France, 1er septembre 2004, 12:02
MOSCOU (Reuters) - Au moins 400 personnes, dont 200 enfants, ont été pris en otages mercredi dans un établissement scolaire d’Ossétie du Nord, province du sud de la Russie proche de la Tchétchénie, rapporte l’agence de presse Tass, citant des responsables russes.
La police, citée par Interfax, affirme que des hommes et des femmes portant des ceintures d’explosifs figurent parmi les preneurs d’otages de cette école de la ville de Beslan.
Une fusillade a éclaté près du bâtiment entre les assaillants et la police. Au moins un homme aurait péri dans cet échange de tirs, précise Interfax.
Une autre prise d’otages pourrait avoir lieu dans une autre école du sud de la Russie, ajoute Interfax, ce que ne mentionnent pas les autres agences de presse russes.
Cette prise d’otages survient le jour de la rentrée scolaire, au lendemain d’un attentat suicide à Moscou et un peu plus d’une semaine après l’explosion de deux avions de ligne revendiqués par un groupe islamique disant soutenir les musulmans tchétchènes.
L’émissaire du président Vladimir Poutine dans la région a déclaré : "Pour le moment, la police a été appelée sur place. On ne sait pas encore exactement combien de parents et d’écoliers ont été pris en otages.
"Il y a une fusillade dans les environs", a ajouté Vladimir Iakovlev.