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La crise met à l’épreuve la crédibilité de Nicolas Sarkozy
Publie le mardi 30 septembre 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Le Temps - 30/O0/2008
Hier SarkoL’UMP continuait à nous enfumer … info zéro durant la journée …
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Les banques de l’Hexagone ont vécu une journée de cauchemar. L’Etat tente de réagir.
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Sylvain Besson, Paris
Mardi 30 septembre 2008
On ne provoque pas impunément les marchés financiers. Comme s’ils voulaient démontrer cette « folie » dont Nicolas Sarkozy les accusait jeudi, ils se sont attaqués hier aux banques françaises. Les plus fragiles ont vécu une journée de cauchemar, provoquant un flot d’initiatives gouvernementales pour tenter d’enrayer la panique. Deux titres surtout ont été mis sous pression : la banque franco-belge Dexia, qui a perdu 28,50% à la bourse de Paris, et Natixis, une filiale de la Banque populaire et de la Caisse d’épargne. Son action a perdu 13,73%, passant brièvement sous la barre des deux euros, alors qu’elle en valait plus de 10 il y a un an. Les autres banques ont souffert : Crédit Agricole, dont la filiale Calyon est fragilisée, a perdu 9,55%.
Dexia et Natixis sont plongées jusqu’au cou dans les secteurs les plus malmenés par la crise. Une filiale de Dexia, FSA, pourrait perdre jusqu’à 1,5 milliard de dollars sur le marché des crédits immobiliers américains. Natixis tirait environ 40% de ses revenus des activités de banque d’affaires, en pleine déroute après la chute de Lehman Brothers.
« C’est un petit peu le concours de beauté négatif, on se demande qui sera le prochain sur la liste », commente Marc Touati de la société Global Equities. Pour lui, l’enjeu est désormais d’éviter que la contagion se propage des banques d’affaires aux banques commerciales grand public.
Toute la journée, les autorités françaises ont multiplié les déclarations pour apaiser les marchés. Le cas de Dexia fait figure de test : même si l’établissement est avant tout belge, l’Etat français en détient à peu près 10% via la Caisse des dépôts et consignations. Il « prendra certainement ses responsabilités », a indiqué la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, laissant entendre que les autorités sont prêtes à mettre la main au portefeuille pour sauver le groupe.
Voilà qui devrait plaire à Nicolas Sarkozy, qui a promis la semaine dernière que « l’Etat garantira la sécurité et la continuité du système bancaire et financier français ». Le président doit réunir, ce mardi, les dirigeants des principales banques et assurances pour examiner « la situation des institutions financières et la distribution des crédits aux ménages et aux entreprises ». Nicolas Sarkozy réunira aussi, « dans les jours qui viennent », les quatre pays européens membre du G8 - Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie - et le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, afin de préparer un sommet mondial sur la crise financière. L’Inde a apporté lundi son soutien à cette initiative. L’Union européenne, présidée par la France, en parlera lors de son sommet des 15 et 16 octobre.
Mais plusieurs voix se sont rejointes, hier, pour trouver cette réponse un peu faible. Le numéro un socialiste, François Hollande, a accusé le gouvernement d’avoir « sous-estimé », « nié » et « banalisé » la tourmente financière. Christine Lagarde est particulièrement moquée pour avoir longtemps soutenu que la France serait épargnée par la crise.
Les mesures européennes, dont Nicolas Sarkozy devrait être le chef d’orchestre, sont également critiquées. « Pour l’instant, il n’y a que des paroles, les modalités d’intervention des Etats ne sont pas claires, juge Marc Touati. Il faut aller beaucoup plus loin, envisager une intervention de la Banque européenne d’investissement, par exemple. » Et de parier qu’en l’absence de leadership français convaincant l’Allemagne aurait sans doute le dernier mot.
Messages
1. La crise met à l’épreuve la crédibilité de Nicolas Sarkozy, 30 septembre 2008, 12:28
Qu’ils se cassent tous mais comme ils ne le feront pas tout seuls aidons les à coups de pieds au cul. Mais ne nous méprenons pas, ces charognards ne sont pas seulement incompétents, ce sont avant tout des menteurs et l’heure est vachement grave pour qu’ils répètent sans relâche que tout va bien et que le nuage s’arrêtera à la frontière. Encore une fois je ferais le parallèle avec ce qui s’est passé en Argentine et que Fernando Solanas raconte très bien dans son film : " Mémoire d’un saccage ". Celles et ceux qui ont dans les banques de modestes économies et seulement ceux là vont tout perdre et ça va faire très mal pour la majorité d’entre nous, à moins que...lul
2. La crise met à l’épreuve la crédibilité de Nicolas Sarkozy, 30 septembre 2008, 16:42, par momo11
Quelle crédibilité,de quoi parle t-on ,de qui ?Sans doute des moutons qui l’ont élu et qui ne bougent pas ,puisque c’est leur président !momo11