Accueil > La face cachée de Rachida Dati

par Eric Pelletier et Jean-Marie Pontaut
La ministre de la Justice est aujourd’hui une star de la galaxie Sarkozy. Mais cette ascension est le fruit d’un parcours aussi atypique que méconnu. Famille, réseaux, études, politique : contre-enquête sur une réussite balzacienne, avec ses ombres et ses lumières.
Une brindille sur un volcan : à 41 ans, Rachida Dati porte les dossiers brûlants du gouvernement, de la loi sur la récidive à la réforme de la carte judiciaire. En propulsant Place Vendôme cette jeune femme frêle et séduisante, ni élue ni énarque, Sarkozy joue le velours de l’opinion contre la bure des préjugés. Rachida : le prénom claque comme une promesse d’avenir pour les enfants d’immigrés. Dati : le nom symbolise une France enfin égalitaire. Du jour au lendemain, la ministre, forte d’une belle cote de popularité, est devenue une héroïne républicaine et glamour.
Sommaire
1. Sa famille
2. Ses réseaux
3. Ses études
4. La politique
– Son bilan de compétences
– Chouchoute du président
– Une ministre très tendance
Pourtant, son ascension sociale et politique ne se réduit pas à cette geste sarkozyenne. Le personnage cadre mal avec cette image trop lisse. « Je n’avais pas un destin tracé », résume l’intéressée, qui n’aime pas qu’on gratte le vernis de l’icône. Sa réussite révèle en effet de formidables ressources intérieures, mais aussi une stratégie éprouvée de conquête du pouvoir. Elle recèle des blessures intimes et des zones d’ombre alimentant les rumeurs. Raconter la vie de Rachida Dati ? « Vous n’y arriverez jamais, prévient cette dernière. Je suis la seule à en posséder toutes les clefs. » Nous en avons retrouvé quelques-unes. Certaines étaient, il est vrai, bien cachées. Elles se nomment famille, réseaux, études et politique.
1. Sa famille
Les Dati débarquent d’Algérie au début des années 1960, à Gergy, un bourg de Saône- et-Loire. Le père, Mbarek, paterfamilias sévère et conservateur, offre à ses enfants des études dans un collège catholique privé, le bien nommé Le Devoir. En retour, il exige discipline et excellence. S’ils ne regagnent pas l’appartement HLM de la cité du Stade, à Chalon-sur-Saône, avant 20 heures, les garçons doivent se débrouiller pour trouver de quoi passer la nuit, un banc ou une banquette de voiture. Ce carcan devient vite insupportable à l’un des jeunes frères, Jamal, qui dévisse et tombe dans le ravin de la dope. Au contraire, Rachida, comme la plupart des 12 enfants, puise dans cette sévérité paternelle les racines de sa réussite. Durant l’émission Vivement dimanche consacrée à la garde des Sceaux, le 7 octobre, Michel Drucker note l’attention soutenue du patriarche dans le public : « On avait l’impression qu’elle passait un véritable examen, a expliqué l’animateur sur RTL. On sent le poids de cet homme qui a dirigé sa famille d’une main de fer avec succès [...]. ça m’a rappelé la présence physique et silencieuse de M. Zidane face à son fils. »
Ils allaient chercher l’eau au puits
Une habitante de Gergy (Saône-et-Loire) se souvient de l’arrivée des Dati, avant la naissance de Rachida.
« Ses parents ont débarqué dans le village avec leur fille aînée et deux valises, pendant l’hiver 1962 ou 1963. J’en garde un excellent souvenir. Je crois qu’ils venaient de quitter leur pays. Mais ils n’aimaient pas en parler. Les Dati logeaient avec trois familles maghrébines dans une ancienne grange refaite sommairement. Il fallait aller chercher l’eau au puits, les toilettes se trouvaient à l’extérieur. La mère, une femme très douce, était enceinte. Lui était un homme très travailleur. Je le voyais partir tous les matins vers 6 heures, par tous les temps, pour se rendre à son travail à Chalon-sur-Saône. Je lui ai d’ailleurs prêté une bicyclette pour qu’il puisse faire ces 30 kilomètres quotidiens, avant qu’il achète une Mobylette. La maman venait souvent dans notre ferme acheter du lait et des oeufs. Au début, elle parlait à peine français. Je me souviens d’avoir écrit deux lettres pour elle. Les Dati ? C’étaient des gens très honnêtes. Quand ils nous commandaient 3 kilos de pommes de terre la semaine, nous étions sûrs d’être payés dès le samedi. »
Propos recueillis par Eric Pelletier
Au collège, la petite Rachida ne passe pas inaperçue. Du roseau elle n’a que l’allure. Déjà, elle préfère rompre plutôt que plier : née le 27 novembre 1965, à 15 h 30 précises, elle affiche le caractère entier d’un Sagittaire. Christian Morin, le directeur du Devoir, se souvient d’une écolière attachante, « curieuse de tout, bosseuse, un peu meneuse, qui avait soif de connaissances et de reconnaissance ». La mère, Fatim-Zohra, qui élève sans faillir les enfants, reste un modèle absolu d’amour et d’abnégation aux yeux de Rachida, qui souffre encore du vide laissé par son décès, voilà six ans.
« La famille ? Rachida y fait sans arrêt référence. C’est même un trait structurant de sa personnalité, souligne une amie de longue date. Elle a toujours mis un point d’honneur à ce que chacun réussisse. » Rachida Dati s’est beaucoup impliquée, hébergeant une sœur et une nièce dans le petit appartement qu’elle occupe rue du Faubourg-Poissonnière, dans le Xe arrondissement de Paris, au milieu des années 1990. Elle reverse alors une grande partie de ses revenus pour aider la fratrie. Ce qui lui vaut d’ailleurs un sérieux problème avec le fisc en 1997. Alors qu’elle vient tout juste d’intégrer l’Ecole nationale de la magistrature (ENM), elle fait l’objet d’un redressement pour avoir, de 1992 à 1994, déduit ces aides de son revenu au titre de « pensions alimentaires ». L’administration exige donc un remboursement sur trois ans, d’un montant considérable par rapport à son salaire (20 000 francs par mois chez Matra, mais 9 000 depuis son entrée à l’ENM). Conseillée par ces relations qu’elle sait si bien tisser, elle obtient un étalement sur trente mois et rembourse l’intégralité de la somme.
A peine a-t-elle entamé ses études supérieures que Rachida est rattrapée par un diktat familial : elle est mariée sans qu’elle le veuille à un proche de la famille. « Je ne pouvais pas refuser, confiera-t-elle à des amis. A partir de 22 ou 23 ans, les filles devaient être mariées. » Cet épisode se conclut finalement par une annulation pure et simple, pour défaut de consentement mutuel. Une procédure exceptionnelle, suivie en son temps par Me Coralie Blum et justifiée par le fait qu’elle a été longtemps harcelée par son ex-mari. Pour échapper à la pression, Rachida Dati s’installera même un temps à Londres, où elle travaille pour la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Le passage dans cette banque, de l’autre côté de la Manche, à la fin de 1992, auprès de Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand, tient autant de la fuite que de l’avancée d’une carrière. « Quelque chose de très personnel me lie à lui », a-t-elle révélé sur France 2. « Cette femme est faite de fidélités, résume Attali. Elle se ferait tuer pour ceux qui l’ont aidée. » Rachida Dati sort en effet de cette épreuve grâce à son entregent. Un impressionnant réseau qui, depuis des années, veille sur elle.
2. Ses réseaux
En quelques années, la jeune Chalonnaise de la cité du Stade se construit un carnet d’adresses parisien digne d’un énarque bien né. « Elle m’a ouvert les yeux sur une réalité, souligne un ami. La France, c’est Liberté, Egalité, Réseaux. » Rachida Dati, la jeune et pétillante étudiante, ne sait pas se servir des couverts à poisson lors de ses premiers déjeuners dans le monde. Qu’importe ! Elle s’adapte vite. Dans ces cercles compassés, son extraordinaire vitalité, son incroyable débit verbal - « Rachida, apprenez à faire des silences », lui conseille l’un de ses mentors - séduisent. Ces énarques, ces puissants, sont heureux de donner un coup de pouce à une jeune femme douée issue de l’immigration. « En l’aidant à ce moment-là, certains d’entre nous se sont peut-être donné bonne conscience », reconnaît l’un d’eux. Elle sait que le destin se tricote grâce aux rencontres, une maille à l’envers, une maille à l’endroit. Jamais plus elle ne laissera la tradition ou le hasard abîmer la tapisserie que, patiemment, elle tisse grâce à une stratégie balzacienne. Dès 1986, lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie, elle accoste le garde des Sceaux, dont elle a repéré la présence en lisant un article dans un journal. Albin Chalandon revoit encore cette « boule noire aux yeux vifs » fondre sur lui : « "Mon père m’a beaucoup parlé de vous", m’a-t-elle dit. Elle a été tellement convaincante que je l’ai invitée à déjeuner à la chancellerie. » Ce sera son premier mentor. Il recommande cette femme, « mélange de culot et d’habileté », aux dirigeants d’Elf. Et lorsque, quittant la Place Vendôme, Chalandon rachète l’entreprise Texmaille, près de Saint-Quentin (Aisne), il l’embauche pour superviser la gestion. « Elle a même découvert que mon comptable piquait dans la caisse », s’amuse aujourd’hui l’ancien garde des Sceaux, qui reste l’un de ses indéfectibles amis. « Cette jeune fille était un vrai diamant », souligne Pierre de Bousquet de Florian, ex-collaborateur de Chalandon, aujourd’hui préfet des Hauts-de-Seine.
A l’époque, Rachida Dati écrit à tous les décideurs : capitaines d’industrie, ministres, hauts fonctionnaires ou même chanteurs et journalistes... Les secrétaires des grands patrons apprennent à reconnaître au milieu de mille écritures masculines ses mots de remerciement « personnel et confidentiel », d’une graphie dynamique et rapide. « Elle m’a envoyé un jour un mot évoquant des "moments inoubliables passés ensemble", se souvient un ancien dirigeant. Ce qui m’a valu des ennuis avec ma femme. » Qui lui a répondu directement... « J’ai passé vingt-cinq ans dans les milieux d’affaires. J’y ai vu de tout, remarque cette assistante de direction qui la connaît depuis dix ans. Pour ma part, je suis une inconditionnelle. » D’autres qui l’ont croisée, comme cet ancien d’un cabinet ministériel, ont une vision plus sombre du personnage : « L’effusion dont elle fait preuve relève en réalité d’une froide manipulation, digne des plus grands escrocs. » Lorsqu’elle n’écrit pas, Mlle Dati téléphone. « Je ne veux pas que vous m’oubliiez », se défend-elle auprès de l’un de ses parrains qui, un jour, s’agace de ces coups de fil.
A l’occasion de la remise d’un prix à l’une de ses sœurs, elle se rue sur le patron de Matra pour lui dire toute son admiration. « Jean-Luc Lagardère était à la fois amusé et flatté, se souvient, attendri, Patrick Déchin, directeur de cabinet à l’époque. Il me l’avait décrite comme étonnante. Je l’ai trouvée impressionnante. » Rachida Dati est embauchée au contrôle de gestion, en 1990. « J’ai même obtenu que Jean-Luc lui fasse un chèque pour payer ses études », se souvient le directeur de cabinet, qui a toujours gardé le contact. Quant à Marceau Long, vice-président du Conseil d’Etat, il la voit débarquer alors qu’il réfléchit au nouveau Code de la nationalité. Il se souvient d’une jeune femme « directe, dotée d’une extraordinaire audace, symbole d’une intégration réussie ».
3. Ses études
La rumeur a enflé pendant l’été. Elle court désormais tout Paris : la garde des Sceaux aurait usurpé ses diplômes. L’affaire est devenue tellement sensible que même le ministère de l’Intérieur a fini par s’en émouvoir. Jusqu’à présent, Rachida Dati n’a pas voulu se justifier face à ces « ragots ». L’Express a enquêté sur la véracité de ses diplômes. Un seul de ses titres reste sujet à caution.
En 1985, la jeune femme s’inscrit à l’université Dijon-Bourgogne, en Deug de sciences économiques. Trois ans plus tard, en juin 1988, elle est diplômée. L’un de ses profs de l’époque, Jean-Jacques Friboulet, devenu économiste de renom, enseigne à l’université suisse de Fribourg. « Je ne l’ai jamais revue, mais je l’ai immédiatement reconnue lors de sa nomination, confie-t-il à L’Express. C’était un cas d’école. A cette époque, dans mon cours sur la répartition des revenus, les enfants de la deuxième génération étaient très rares, surtout les filles. J’avais remarqué sur sa fiche qu’elle travaillait de nuit dans une clinique, mais elle ne se plaignait jamais. Elle était animée d’un vrai fighting spirit. » L’esprit de combat...
A l’automne de 1988, l’étudiante s’inscrit à l’université Paris II-Panthéon-Assas, à deux pas du Luxembourg. La faculté confirme qu’elle en est sortie, en 1991, avec en poche une maîtrise de sciences économiques, option « gestion des entreprises ». Peu après, Rachida Dati bénéficie, on l’a vu, d’une aide de Matra pour s’inscrire au prestigieux Institut supérieur des affaires (ISA), qui dépend du groupe HEC. Elle se présentera dans toutes ses biographies comme une « ancienne élève » de l’ISA. Ce qui est exact. Elle n’a, en revanche, jamais obtenu le diplôme final. Selon l’école, il lui manquait deux « électifs », des matières à option indispensables pour obtenir le titre. La ministre reconnaît aujourd’hui que son diplôme n’a pas été validé, mais affirme avoir obtenu tous ses modules. Elle évoque un « différend » avec HEC. Toujours est-il qu’en 1995 Simone Veil et Marceau Long l’incitent à opter pour la magistrature. Rachida Dati doit donc se remettre aux études et obtenir au minimum une maîtrise de droit, indispensable pour devenir juge. Elle opte pour le droit public général et s’inscrit à Paris I-Panthéon-Sorbonne. Elle bénéficie alors d’un dispositif en vigueur à l’époque, la validation des acquis professionnels (VAP) - l’administration retient ses douze années d’expérience dans le monde du travail - ce qui lui épargne de passer au préalable sa licence de droit. Selon Paris I, elle obtient sa maîtrise en 1996.
Du fait de son âge, 30 ans, elle ne peut prétendre emprunter la voie royale : le concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature. Il lui faut par conséquent miser sur une « procédure d’intégration sur titres ». Son dossier est instruit par la hiérarchie judiciaire. Il fait état de deux maîtrises, de cours suivis à l’ISA. Et - curieusement - de l’obtention d’un « MBA européen du groupe HEC-ISA ». Or, rappelons-le, selon la grande école, elle n’a jamais obtenu le diplôme... Erreur, maladresse ou, comme souvent, volonté d’aller vite, trop vite ?
En tout cas, le 18 novembre 1996, le parquet général de Versailles (Yvelines), sous la signature de Vincent Lamanda et de Jean-Pierre Plantard, émet un « avis favorable » à l’intégration à la magistrature de « Mlle Dati ». Le rapport de quatre pages évoque une « jeune femme déterminée, à la personnalité affirmée et brillante », disposant d’une « expérience professionnelle variée, à dominante économique et politique ». Le dossier relève ses « excellentes attestations », dont celles de Simone Veil et de Marceau Long. Deux magistrats reçoivent la candidate, à l’époque. Jean-Pierre Bonthoux est toujours sous le charme : « Son dossier, marqué par le caractère éblouissant des avis émis par les personnalités sollicitées, sortait du lot. Mais j’ai surtout été frappé par sa personnalité pétillante. On ne pouvait qu’accrocher. » Maryvonne Caillebotte est également séduite : « J’ai passé deux heures avec elle. En conclusion, je lui ai dit : "Vous allez intégrer notre corps, mais je pense que vous ne resterez pas longtemps parmi nous, car vous vous y sentirez à l’étroit." »
4. La politique
Longtemps Rachida Dati a manqué son rendez-vous avec la politique. Elle l’approche pour la première fois en 1989, lorsqu’elle présente sa candidature aux Groupes européens de mobilisation, un cercle de réflexion lancé par la ministre socialiste des Affaires européennes, Edith Cresson. « Nous avons été séduits par son côté volontaire, témoigne l’un de ses "parrains", Bernard Esambert, aujourd’hui président de la Fédération pour la recherche sur le cerveau. Nous l’avons un peu couvée. » Au cours des années 1990, le chemin de Dati croise ceux de la gauche et du centre, mais, curieusement, aucun de leurs dirigeants n’exploite cette pépite politique. En 1995, François Bayrou, alors ministre de l’Education, lui confie une médiation sur l’affaire du voile. Mais le courant ne passe pas. En 1997, elle écrit, à son domicile, à Pierre Moscovici, qui se souvient de cette lettre qu’il a longtemps conservée et qui s’en veut de n’avoir pas répondu : « J’ai "procrastiné"... »
Le tournant se produit en 2002. Les cinq envois adressés à Nicolas Sarkozy finissent par payer : le nouveau ministre de l’Intérieur accepte de la prendre au sein de son cabinet. Les premiers temps sont durs. Rachida Dati n’est encore qu’un obscur conseiller, peu considéré. Cécilia Sarkozy, pourtant, remarque cette jeune femme, spontanée et drôle, qui partage la vie d’un grand patron. A dire vrai, l’épouse du ministre se méfie de cet inclassable ovni. Mais, durant l’escapade amoureuse de Cécilia à New York, en 2005, les deux femmes restent en contact régulier. Au retour, lors d’un dîner entre collaborateurs, en janvier 2006, tous remarquent cette complicité nouvelle. Rachida s’en émerveille : les Sarkozy l’ont « à la bonne ». Son étoile brille comme jamais.
Messages
1. La face cachée de Rachida Dati, 25 octobre 2007, 20:44
"cette jeune femme, spontanée et drôle, qui partage la vie d’un grand patron" c’est qui ? Chalandon ?
1. La face cachée de Rachida Dati, 25 octobre 2007, 23:04
c’est le boss de veolia
2. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 09:18
Non, c’est un très haut dirigeant d’entreprise beaucoup plus jeune que Chalandon. Il suffit d’observer les photos de la cérémonie d’intronisation de sarkozy à l’Elysée pour identifier ce dirigeant.
Il est dans le vent.
2. La face cachée de Rachida Dati, 25 octobre 2007, 20:55
"Frêle et séduisante" ?
Ca c’est du journalisme !
1. Gros problème avec la liste de diffusion de Bellaciao..., 25 octobre 2007, 21:49
Mais vous ne m’enlèverez pas de la tête que des petits malins ont fait exprès de
"répondre à tous" pour semer un bordel monstre, suite auquel le msg de fond sur la "récidive" de TCE, passe, in fine, inaperçu !
Moi même, j’ai reçu le msg initial, puis des centaines à la suite de gens qui
braillaient !
2. Gros problème avec la liste de diffusion de Bellaciao..., 25 octobre 2007, 22:05
Aucun problème, mais qu’est ce qu’il y a comme parano du net !
Ils reçoivent un mail bizarre et hop ils sont tout énervés !
Continuer à nous informer.
3. Gros problème avec la liste de diffusion de Bellaciao..., 25 octobre 2007, 22:26
merci beaucoup de votre avis.
Je comprends la situation.
Meilleure chance avec votre travail et la plus grande réussite dans le dossier de la liberté de presse.
Je vous lis à l’occasion du Québec.
La situation de la planète est semblable tout partout, la question des droits aussi.
Oneil bouchard. québec.
4. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 06:34
elle affiche le caractère entier d’un Sagittaire Çà c’ est du journalisme !
5. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 12:47
En clair piston,piston,et repiston ça c’est une carriére !il suffit de coucher avec un "grand chef d’entreprise" pour arriver.
Merçi pour toutes les autres femmes qui se battent c’est le moyen le plus sur de dévaloriser leur combat !
Jean Claude Goujat
PCF Landes
6. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 12:52
"née le 27 novembre 1965, à 15 h 30 précises, elle affiche le caractère entier d’un Sagittaire".
quand la superstition remplace l’information....
7. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 13:01
L’essentiel à retenir me semble ici : Dati n’a pas été recrutée sur concours dans la magistrature, mais par piston. Ce que propose aujourd’hui le gouvernement, c’est de généraliser ces méthodes de "recrutement" dans la fonction publique.
8. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 16:40
En résumé Melle DATI a une maitrise en Sciences Eco (moi aussi), et il faut bien dire que la matière est plus proche du charlatanisme que de la Science...Elle a une licence en droit sans avoir jamais passé un seul examen et est entrée à l’ENM sans avoir passé de concours ! Tout ça parce qu’elle est décidée, dynamique, drôle, gonflée, et dispose d’un carnet d’adresses bien fourni... Bref c’est une parfaite illustration de "l’avancement au mérite" cher à Sarkozy.
Quant au recrutement des fonctionnaires sur titres (plus ou moins réels apparemment), il se résume à ceci : avoir la liberté de placer ses copains aux meilleurs places de la fonction publique. Il y aura, bien entendu, un maximum de gogos pour bêler d’admiration devant la "modernité" de cette réforme qui nous ramène de fait au "bon vouloir" du Prince. Donc à l’ancien régime.
9. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 22:39
Pendant que Rachida raconte des bobards énormes auxquels certains ont cru (le fameux faux-diplôme et les étapes brûlées dans les études de la magistrature, merci Simone), lui permettant d’arriver au sommet et au fric, d’autres moins chanceux ce jour, comme ces délégués CGT d’une usine de Saint-Denis, se font tancer vertement par un Sarko autoritaire, moralisateur (mon c.) et méprisant.
Elle est le symbole de la parfaite arriviste sans scrupules qui a pas mal de lacunes en matière de droit, ça se voit trop.
3. La face cachée de Rachida Dati, 26 octobre 2007, 16:07
Comment elle s’est faite siffler grave à Rouen !
1. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 04:35
Je suis citoyen français honnête et je n’ai jamais triché, issu de la même génération et origine que celles de Rachida Dati mais moins typé malgré mon nom atypique, titulaire de vrais diplômes tous avec mention : Licence, Maîtrise, DEA, DESS, Mastère, 2 Diplômes spécialisés, 1 certificat de professionnalisation, 3 admissibilités aux concours CNRS…, et pourtant je suis…….!
J’ai même écrit une fois à Sarko le Ministre de l’Intérieur et je n’ai jamais reçu de réponse !
Ah il me manque le diplôme le plus prestigieux et le plus précieux pour réussir dans la vie, celui des pistons et des réseaux !
4. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 01:00
Faut demander sa démition pour faux et usage de faux !
5. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 06:27
chouchoute du prèsident ? ça on s’en est aperçu ! chemin faisant on joint l’utile a l’agrèable...? pouquoi pas ! après tout ce serait extrahordinaire et pour ne pas dire inespèrè (brassens)qu’ils finissent a convoler en noces... au moins le ridicule des ses positions sur l’immigration magrèbine faites dans le but de rècupèrer l’èlectorat lepèniste serait èvidant , ça me rapelle le squetch de fernand rènaud sur le boulanger arabe ; au moins ce serait pour moi un typpe de gauche une belle leçon de la vie !
6. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 11:25
j’aurais voulu demander à Mme Dati qui doit être sensible (elle avait les larmes aux yeux en regardant une video la montrant avec Sarkozy !) pourquoi, alors qu’on nous a passé en long, en large et en travers à la télé le lynchange du juge Burgaud (d’accord il a fait de grosses bêtises et cassé la vie de tas de gens, mais d’où tenait-il ses infos ? De l’instruction. Et d’où l’instruction tient-elle ses infos avant d’interroger les prévenus ? Des rapports de police.) Burgaud disposait d’une pile de dossiers haute comme la Tour Eiffel.
Or un grand voile noir est tombé sur les méthodes des policiers qui avaient interrogés les futurs innocentés. Je me souviens très précisément d’une femme qui avait déclaré en gros plan que les prévenus avaient été INSULTES et même FRAPPES par lesdits policiers ;
Où est la commission parlementaire largement médiatisée qui fera la lumière sur les agissements de ces policiers. Où et quand les entendra-t-on ?
Je crois encore au Père Noël.....
1. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 16:12
Tu crois encore à la justice ?
Il y a longtemps que j’ai renoncé !
La police,la gendarmerie,la justice actuelles ont été formées par ceus la même qui en 1939 1945,envoyaient les résistants à la guillotine,au mur,et qui aprés la guerre firent feu sur les mineurs en gréve,matraqsuaient alégrement les manifs communistes et CGT,massacrérent en la manisfestation algérienne contre le couvre feu,puis a Charonne.
Le recrutement des juges est le même,vous pouvez compter ceux d’origine populaire.
La police c’est contre l’ennemi intérieur quelle est formée aujourd’hui contre les sans papiers,les roms,les sdf,les syndicalistes,les grévistes.
Le commandement de la gendarmerie vient de donner l’ordre de redoubler d’effort pour expulser des sans papiers,s’entraîne a taper sur la gueule des manifestants.
Et aucune voix à l’intérieur de ses corps ne proteste.
A ceux qui connaissent l’Histoire ça ne leur rappele rien ?
Jean Claude Goujat
PCF Landes
7. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 15:24
peut-etre la future monica levinski de sarko
8. La “pipolisation” de Rachida Dati n’aide pas à réfléchir…, 27 octobre 2007, 17:38
Honnêtement je ne pense pas que la citation en extenso de cet article de l’Express par Bellaciao soit par elle-même de nature à faciliter compréhension de choses ; bien au contraire cela verse davantage dans une sorte de “pipolisation” qui en définitif, masque plus que n’éclairci les enjeux actuels déjà passablement brouillés.
c.barbeitos
9. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 20:02
Eh bien moi je me souviens d’avoir lu un article d’un certain Combaz (chercher dans Google "une visite place Beauvau" qui témoigne qu’elle était aussi capable de renvoyer à l’obscurité quelqu’un dont elle voulait voler les idées ou les recettes pour son programme futur, ou celui du son cher Président - il y aurait beaucoup à dire sur leurs relations.
L’écrivain dont il s’agit a été convoqué au ministère de l’intérieur, ce qui n’est déjà pas banal, ensuite on lui a demandé d’envoyer le résumé de son livre par email, et après il n’a jamais plus entendu parler de la demoiselle, laquelle apparemment a multiplié les promesses de collaboration pour l’appâter.
Véro
10. La face cachée de Rachida Dati, 27 octobre 2007, 21:56
JE ME DEMANDE SI CE N EST PAS UN COUP DE CECILIA ?
11. La face cachée de Rachida Dati, 29 octobre 2007, 09:49
Je souhaite intervenir de façon sincèrement opportuniste, par nécessité, en vous dérangeant le moins possible,
Soyons justes.
Il y a bien des Français d’origine étrangère
qui collectionnent de vrais diplômes prestigieux comme le MBA de HEC, l’Expertise-comptable, Sciences Po... après avoir obtenu aussi une maîtrise ès sciences économiques, option : gestion des entreprises,
qui ont beaucoup travaillé, en France, dans d’importantes entreprises françaises et étrangères,
et qui se trouvent injustement éliminés, après vingt-six ans d’activité, à l’âge de 55 ans du marché du travail.
Un MBA HEC de la promotion 1981
condamne_a_55_ a@erenis.fr