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La gauche annonce les couleurs et met un pied dans la campagne

Publie le vendredi 23 novembre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

“ Ensemble de toutes nos forces ”. Tel est le slogan dévoilé par la gauche qui est officiellement entrée en campagne municipale, hier soir, devant plus de cinq cents personnes.

Rassembler. Unir. Concerter. Échanger. Hier, la gauche unie derrière son trio de tête pour les prochaines municipales – Nicolas Sansu (Parti communiste), Marie-Hélène Bodin (Parti socialiste) et Jean-Claude Sandrier (PC) – a décliné sa stratégie de campagne.

Cette première grande réunion publique n’avait pas pour vocation d’énoncer des noms pour une future liste. « La liste n’est pas terminée. Volontairement. Nous ne la communiquerons qu’en février, avec notre projet.

Pour le moment, nous voulons lancer le débat. Commençons par échanger, faire des groupes de travail autour de thématiques qui permettront à cette ville de retrouver une spirale ascendante », a résumé Nicolas Sansu. Point de noms, donc, hier soir. Pas plus que d’attaques virulentes envers les « adversaires » principaux : la municipalité sortante. La gauche a donné le ton de sa campagne.

Au moment où le maire sortant, Jean Rousseau, peine ostensiblement à rassembler ses forces politiques, Nicolas Sansu et les siens affichent la sérénité de l’union. Laquelle s’illustre dans les mots choisis pour le slogan de campagne dévoilé, en même temps que le blog de campagne (1), hier soir : « Ensemble de toutes nos forces ». Création de quatre groupes de travail « Nous avons des idées et des propositions pour Vierzon. Mais nous avons aussi besoin de vous.

Pas question de faire comme avant. Ne regardons pas le passé mais l’avenir. Pour le construire, il faut rassembler toutes les énergies. C’est l’idée de cette démarche inédite. Si on veut rassembler largement tout le monde, toutes les catégories d’âge et d’engagement, il faut ouvrir les portes à la parole », a lancé Nicolas Sansu avant de définir sa liste comme « une liste d’union des forces de gauche et de sensibilités diverses ». Hier soir, les bases de cette « démocratie participative » ont été posées.

Chacun, dans la salle, a pu témoigner de son expérience sur des thèmes aussi divers que l’économie locale, l’éducation, l’environnement, l’image de Vierzon, la vie culturelle, etc. Les Vierzonnais ont ensuite été invités à prendre part à quatre groupes de travail sur lesquels la gauche construira son projet municipal : « L’emploi, notre priorité (économie, emploi, commerce, artisanat) » ; « Vierzon, une ville moderne et respectée (aménagements urbains, sécurité, services publics) » ; « Vivre ensemble, grandir et s’épanouir à Vierzon (enfance, jeunesse, vie associative, éducative et culturelle) » ; « Vierzon plus solidaire et citoyenne (santé, solidarité) ».

Dans sa conclusion, Nicolas Sansu a accordé une large place au développement économique de la ville. Faisant ainsi écho au député, Jean-Claude Sandrier, qui, quelques minutes plus tôt, avait souligné « les manques auxquels il faut palier. On ne va pas vous promettre 1.000 emplois demain. Mais Vierzon a besoin d’une action économique déterminée, qui soit une préoccupation constante. »

(1) vierzonensemble.blogspot.com

La Nouvelle République du 23 novembre 2007

http://www.lanouvellerepublique.fr/

Messages

  • Je voue souhaite bien du courage quand vous devrez dans votre nouvelle "gauche plurielle" vous décidez à prendre des initiatives sur tous les grands sujets d’actualité :
    réforme des retraites (le PS est pour)
    autonomie des universités (le PS est pour)
    réduction du temps de travail (le PS est contre)
    augmentation importante du pouvoir d’achat (le PS est contre)

    Je pourrais citer encore des tas de domaine ou les choix du PS sont en complète oppositions avec les besoins des travailleurs.

    Comment des communistes peuvent ils se prostituer dans un tel renoncement.

  • "Ensemble de toutes nos forces" ressemble à un raccourci de "Ensemble, tout est possible" de Sarkozy et "La France de toutes nos forces" de Bayrou. Les lignes politiques sont on ne peut plus floues.

    Ensemble, c’est peut-être trop dire pour la situation vierzonnaise : le PS est forcé de suivre, mais il le fait...

    Duberry