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La gauche triomphe en Equateur

Publie le lundi 27 novembre 2006 par Open-Publishing
12 commentaires

Le candidat de gauche Rafael Correa est le vainqueur de la présidentielle d’hier en Equateur avec quatorze points d’avance dans les projections électorales.

Il est crédité de 66% des voix selon des résultats officiels portant sur 14% des bulletins.

Correa a remporté la présidentielle en Equateur avec 56,9% des voix contre 43,1% pour son rival, le milliardaire de droite Alvaro Noboa, selon des projections réalisées à partir d’échantillons représentatifs portant sur 63% des bulletins.

Trois sondages de sortie des urnes avaient également crédité d’une avance comparable l’ancien ministre de l’Economie, proche du président vénézuélien Hugo Chavez, qui a proclamé sa victoire devant ses partisans.

De son côté, Alvaro Noboa, première fortune du pays, a annoncé qu’il attendait le décompte officiel "vote par vote" avant d’admettre ou non sa défaite. Les résultats officiels ne sont pas attendus avant demain ou mercredi.

http://www.rtl.be/page/rtlinfo/arti...

Messages

  • Quel bonheure ! L’équateur nouveau pays à refuser l’impérialisme et le capitalisme. La claque qu’il a prit "l’envoyé de dieu" comme quoi le tout puissant ne fait pas que des conneries, il s’est pas sentit représenter par ce minable réactionnaire !!

  • BRAVO L’UNITE ANTILIBERALE EQUATORIENNE !

    Ils nous donne des leçons :
    – comment faire travailler les électrons libres au bien commun ?
    – comment calmer les agités de l’exclusion et les ultras-révolutionnaires qui ne font rien avancer ?
    – comment amener les uns et les autres à respecter les engagements pris en commun ?
    – comment faire partager la perspective à ceux qui se heurtent quotidiennement aux mêmes logiques dont certains sont trop contents d’expliquer "qu’elles nous dépassent" ?
    – comment mettre en mouvement l’immense majorité de ceux qui, en définitive, ont les mêmes intérêts ?

    Nous avons des leçons à prendre, car nous avons entrepris la même tâche.
    Le Monde bouge et il bouge bien.

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • Eh ben, quelle Histoire ! Il y a quelques années, je n’aurais même pas pensé à ce revirement, tant le voisin étasunien est puissant, omniprésent.
    Merci les américains de vous être fourvoyés dans une guerre en Irak, vous vous êtes affaiblis considérablement, permettant à la gauche d’émerger à nouveau dans le monde, y compris le communisme qui n’est pas mort. Désolée, Jean-paul II, t’as travaillé pour rien. Le mur de Berlin est tombé, tant mieux, ça nous a permis de voir ce que valait le libéralisme, et tous les défauts qui vont avec.
    C’est bien, et j’espère qu’on agrandira la liste en 2007 !

  • Et oui, les voilà les donneurs de leçons, les VRAIS. Chez nous, nous en sommes hélas toujours au syndrome de Louis XIV, pour les ors et au nombrilisme "révolutionnaire" individualiste pour le reste.
    LE MONDE CHANGE MAIS PAS EUX.
    VIVA EL ECUADOR !
    Tzigane

  • Merci NOSE DE DIRE que c’est bien l’UNITE ANTI LIBERALE qui a GAGNE

    Nous avons 15 jours pour en faire autant ,j’espère que cette nouvelles va remuer la

    cervelle de pas mal d’anti-libéralistes français "oeil de bison " le dit depuis plusieurs mois

    LE BUT A ATTEINDRE c’est ça LE BUT Non de Dieu ,c’est poutant pas dur a

    comprendre .Allez

    je vais me servir une bonne gnôle a la réussite du camarade CORRERA

    les CHAVEZ CASTRO MORALES doivent se frotter les mains ,et.... je les comprends

    oeil de bison

  • Quand j’étais môme moi et mes camarades nous avions pas le droit de jouer au football sur les pelouses qu’il y avait en face de mon immeuble, le concierge était un facho agressif qui nous faisaient trés peur, si il en voyait un jouer il était capable de lui coller une beigne et de lui crever son ballon, et puis un jour le plus téméraire à commencer puis nous avons tous fait pareil, l’autre con s’est mit à gueuler mais nous a finalement laisser jouer, et nous avons pu faire par la suite plein de match.

    Ma petite anecdote me fait penser à l’Amérique latine, l’autorité du crétin shérif commence sérieusement à en prendre un bon coup. C’est marrant mais les derniers pays en Amérique du Sud à être avec un gouvernement ultralibérale ce sont la Colombie et le Pérou les deux pays ou il reste des mouvements de Guerilla, les FARC en Colombie et le Sentier Lumineux et les Ethnocacéristes au Pérou. Il reste aussi le Paraguay mais l’opinion publique est elle aussi à gauche. Aprés à part la Bolivie et le Venezuela ce sont des gouvernements plutôt sociales libérales mais quand même...

  • je souhaite partir en equateur ou en bolivie ou au venezuela ou a cuba des le second tour des elections franchouillardes puis je demander l’asile politique directement dans les differentes ambassades à Paris ou attendre de me faire expulser par Sarko ?

    • A NOUS MAINTENANT ,C EST LE MOMENT

    • Vénézuela, Bolivie, Cuba, Nicaragua et l’Equateur maintenant...

      Sans oublier l’Argentine, l’Uruguay et le Brésil qui ont débuté à moindre mesure le virage à gauche.

      Elle respire bon cette latine.

      Viva Ecuador !!!

      Dam

    • Moi aussi j’ai tendance à sauter de joie en voyant ce triomphe de R.Correa et d’ailleurs je saute de joie ! Mais je me souviens de la joie procurée au triomphe de Lula ,aux premières élections où il fit un véritable carton !!! Hélas depuis il a été un maître de la trahison et ça c’est très nettement vu aux drenières élections,il n’est passé qu’au scond tour ...?

      En Equateur le peuple a voté massivement à gauche c’est bien mais maintenant il ne doit pas attendre passivement des améliorations il doit exiger que R.Correa , en étant derrière lui , fasse ce que le peuple veut. Je ne dis pas que R.Correa est un traître,loin de moi cette idée,mais une fois au pouvoir ...on ne sait jamais.La prudence est de mise.

      En tous cas BRAVO !!!

      François.

    • Absolument d’accord avec toi, c’est ce que fait en Bolivie la population qui n’hésite pas à descendre dans la rue pour accélérer les mesures sociales d’Evo Morales, et parfois c’est trés destabilisant car il se retrouve entre deux feu, entre le peuple qui réclame immédiatement sa part (à juste titre) et l’oligarchie qui résiste et bloque la révolution.