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La grève générale, oui nous pouvons l’organiser !
Publie le mardi 17 mars 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Le capitalisme est confronté, depuis plusieurs mois, à l’impossibilité de maintenir les taux de profit de ses capitaux. Pendant 20 ans, les capitalistes ont pu maintenir leurs taux de profit (entre 10 et 15% par an) en licenciant massivement, en développant la précarité, en intensifiant la productivité et les cadences de travail, en détruisant notre environnement et la santé de la population, en surexploitant les travailleurs des pays du Tiers Monde, en laissant un milliard de personnes sous-alimentées,…
Leurs profits se sont ensuite maintenus en obligeant un nombre grandissant de travailleurs à s’endetter (crédits consommation, crédits voiture,…). La pénurie de logements a été politiquement entretenue afin de nous obliger à verser aux bourgeois une part insupportable de notre salaire, sous la forme de loyers et d’intérêts immobiliers.
Les travailleurs se sont battus contre cette politique, mais trop souvent désorganisés, entreprise par entreprise. Aujourd’hui, la baisse de notre niveau de vie a atteint un tel seuil que la consommation chute et le crédit immobilier est en crise durable. Les capitaux investis par la bourgeoisie, en hausse constante et massive, ne trouvent désormais plus la possibilité de maintenir leur taux de profit, car l’exploitation de notre travail a atteint ses limites.
Aujourd’hui, tous les travailleurs sont obligés de constater que le système capitaliste amène l’humanité droit dans le mur. Ce système ne peut être réformé car il repose sur la propriété capitaliste des entreprises. Et aucun capitaliste n’est assez stupide pour investir dans une entreprise qui ne lui assurera pas une hausse constante de ses profits. Sinon il va les placer ailleurs.
Passons à l’offensive
La question est désormais d’abattre ce système inhumain et de construire une société socialiste où la production de biens et de services sera gérée par les travailleurs. Mais pour réaliser ce vaste travail nous devons être organisés. Les travailleurs de Guadeloupe nous ont montré que les victoires sociales ne peuvent être obtenues qu’avec des syndicats puissants et clairement anti-capitalistes. Cette grève générale n’a pas été improvisée ou gérée par des « grands dirigeants ». Cela fait de nombreuses années que les syndicats guadeloupéens s’organisent dans les entreprises, les quartiers et les villages sur une base interprofessionnelle.
Messages
1. La grève générale, oui nous pouvons l’organiser !, 17 mars 2009, 14:33
"Les CSR, c’est quoi ?
vendredi 26 septembre 2008 par CSR
Voici, en quelques questions-réponses, une bonne présentation de notre courant syndical.
Navigation rapide
Comment définissez vous votre organisation ?, p1
Quelle est la proportion de jeunes, de travailleurs précaires, de chômeurs ?, p1
Quelles stratégies proposez vous pour contrer l’offensive du patronat et du gouvernement ?, p1
Quels problèmes rencontrez vous pour vous faire comprendre des travailleurs ?, p1
Avec quelles organisations syndicales, ou tendance, êtres vous en dialogue ?, p1
Quels contacts et relations avez vous maintenu au niveau international ?, p1
Comment définissez vous votre organisation ?
Nous nous revendiquons du courant syndicaliste révolutionnaire historique. Ce courant a tout d’abord existé sous la forme de la Fédération des Bourses du Travail en 1892. Ces Bourses du travail organisaient les luttes ouvrières locales sur une base interprofessionnelles. Mais ces structures étaient également très actives dans les structures de gestion socialiste intégrées dans les Bourses du Travail : bureaux de placement pour les chômeurs, sociétés de secours mutuel (allocations chômage, santé, accidents du travail, retraite,..), coopératives de production et de distribution, dispensaires de soins, théâtres et activités culturelles, sport ouvrier, écoles professionnelles,…
La Fédération des Bourses du Travail a ensuite rejoint la CGT en 1902. Depuis cette date cette confédération fonctionne sur deux bases : les Unions Locales (Bourses du Travail) et les syndicats d’industrie. En 1914, le courant SR a perdu la majorité dans la CGT, ce qui a justifié la création d’une tendance SR : les Comités Syndicalistes Révolutionnaires. Nous avons reconstitué cette tendance en 1997 principalement au sein de la CGT mais aussi dans Solidaires (SUD), la CNT et la CGT-FO.
Nous défendons le programme historique de la CGT résumé dans la Charte d’Amiens. ...."
Je ne connaissais pas les CSR. Toute une éducation syndicale à faire !!!!
2. La grève générale, oui nous pouvons l’organiser !, 17 mars 2009, 17:43
Il agonise ? Restons humains. Ne laissons pas souffrir inutilement le capitalisme, débranchons le.