La pilule pour les voitures

arnaque ou économie ?

Il y a déjà quelques temps, on nous parle de la pilule pour voiture ; non pas pour qu’elle ne fasse pas de petits, mais pour économiser le carburant. Et comme il fallait s’y attendre, ce marché (ce bizness) nous viens des USA : les MPG-CAPS.

Ajoutées au réservoir, ces pilules permettraient d’économiser jusqu’à 20 % de carburant ! Le nombre de celle-ci varie avec la capacité du réservoir. Les économies réalisées plein après plein seraient étonnantes.

Conditionneur de moteur, les MGP-CAPS sont 100 % organiques. En créant un micro revêtement dans la chambre de combustion, elles améliorent les performances du moteur qui consommerait plus efficacement le carburant. Elles conviendraient pour tous types de moteurs - de la tondeuse au bateau en passant par le tracteur ou la tronçonneuse - et tous types de carburants comme le gazole, l’essence, l’éthanol ou le biodiesel. En plus, elles préserveraient le moteur tout en augmentant sa puissance.

Et bien sûr, les MGP-CAPS contribuent à la lutte contre les émissions de GES en diminuant les émissions polluantes, notamment du CO2 qui peut aller jusqu’à une diminution de75 %.

Les bénéfices annoncés par les fabricants sont de toutes sortes : les capsules n’annulent pas la garantie d’une voiture neuve ; on peut même les avaler, elles ne sont pas nuisibles à la santé ! Et on peut réaliser une économie de carburant allant de 10 à 20 %.

Sur le marché, la demande augmente et face à ce phénomène, des organismes ont voulu apporter une mise au point sur ce sujet. Le CAA-Québec souligne qu’un des experts de l’Association Américaine des Automobilistes a procédé à un essai dont les résultats se sont avérés décevants : les dires des vendeurs sont faux.

A 55 km/h, ce produit n’entraîne aucune diminution de la consommation ; à 104 km/h on enregistre un petit 4 %. Après analyse, ces pilules ne seraient rien d’autre que de la naphtaline, ce qui n’est pas sans risque pour les véhicules à injection. Mais comme anti-mites, c’est bien pour les rembourrages des fauteuils.

L’étude est sans appel, il s’agit bien d’une arnaque et les vendeurs, en recrutant d’autres représentants, font usage du système des sociétés en pyramide, ce qu est illégal et ils risquent d’être poursuivis pour représentation fausse ou trompeuse par les organismes de surveillance compétents.

DEHELVET sur -> http://evolutionnaire.free.fr/pillu...